Koss for ever !!!
Ah Koss .... le regretté Paul Kossoff, un de mes guitaristes préférés, ses riffs bluesy bien gras et puissants, sa rythmique éternelle et surtout son vibrato, il restera à jamais l'un des guitaristes le plus marquant de tous les temps.... pourtant malgré son énorme talent, il n'obtiendra malheureusement jamais le succès mérité de son vivant.
Issu du "Blues Boom" des sixties en Angleterre, avec ses trois compères, Paul Rodgers (chant), Simon Kirke (batterie) et Andy Fraser (basse), il fonde le légendaire groupe FREE, un groupe incontournable des seventies. Ils débutent leur carrière avec Alexis Korner, le père du British Blues qui les fait signer chez Island Records.
Le premier album "Tons Of Sobs" sort en novembre 1968, il est produit par Guy Stevens, mais sera un échec cuisant. Il s'en suivra une carrière fulgurante et une véritable "Freemania" qui culminera avec l'imparable tube interplanétaire "All Right Now" en juin 1970.
Le succès est brutal pour ce jeune groupe (Andy Fraser n'a que 15 ans lorsqu’il rejoint le groupe!), mais est largement mérité, l'album "Fire and Water" est un véritable chef-d’œuvre de bout en bout, une disque indispensable, incontournable et que l'on peut encore écouter inlassablement de nos jours.
Mais les tensions internes, les tournées épuisantes et les galères incessantes accélèrent le déclin du groupe. Paul Kossoff est devenu un foutu de junkie instable et son comportement devient de plus en plus insupportable pour les autres. Petit à petit, l'énergie et la magie originale du groupe s'évapore et les jeunes surdoués se séparent une 1ére fois en 1971.
Mais les tensions internes, les tournées épuisantes et les galères incessantes accélèrent le déclin du groupe. Paul Kossoff est devenu un foutu de junkie instable et son comportement devient de plus en plus insupportable pour les autres. Petit à petit, l'énergie et la magie originale du groupe s'évapore et les jeunes surdoués se séparent une 1ére fois en 1971.
Ils se reforment en 1972 avec l'album "Free At Last", enregistrent leurs dernières notes en 1973 avec le superbe et déchirant "Heartbreaker", mais finiront par se séparer définitivement dans la douleur quelques semaines plus tard.
Fin 1973, avec l'aide de vieux complices Paul Kossoff fait son come-back et enregistre un album solo "Back Street Crawler" ou éclate enfin pleinement son énorme talent, mais l'accueil est mitigé.
John Glover, l'ancien manager de FREE, le prend sous son aile et avec l'aide de son père l'acteur David Kossoff, tente désespérément de l'arracher au cauchemar ou le plonge de plus en plus la drogue. Il contacte des musiciens pour fonder un groupe, mais l'état de Koss fait avorter le projet. Koss alors au fond du trou est désireux de s'en sortir, il se retire à la campagne et fonde un nouveau groupe qu'il baptise BACK STREET CRAWLER.
Il enrôle Terry Wilson Slesser (chant), Tony Braunagel (batterie), Terry Wilson (basse) et Michael Montgomery (claviers & chant). Le groupe entre en studio et commence à travailler sur les morceaux qui constitueront bientôt le 1er album "The Band Plays On".
Le dernier concert a lieu à Croydon, mais Koss souffre énormément : il s'évanouit plusieurs fois et se retrouve à l'hôpital opéré d'urgence d'un ulcère à l'estomac. Il va même se trouver en état de mort clinique pendant une heure ! Mais "Mister Big" veut se battre et sort 2 mois plus tard.
L'horizon commence à s'éclaircir pour Koss : il est clean et le 2ème album "Second Street" est enregistré.
Une gigantesque tournée US est même programmée, on murmure même que Paul Kossoff pourrait rejoindre BAD COMPANY et certains fans rêvent à une re-formation de FREE.... mais la grande faucheuse veille. Le 19 mars 1976, dans l'avion qui le mène à New York, il meurt pendant son sommeil, foudroyé par une crise cardiaque.
On mettra du temps à apprécier l'étendue de la perte qu'a subie, ce jour là, le monde du rock, et si les critiques sont aujourd'hui unanimes pour reconnaitre son talent, il est bien triste de constater que le grand public à l'époque, n'a pas accueilli comme il le méritait, ce guitariste d'exception qui allait avoir 26 ans.
Toutefois, le groupe continuera sous le nom de CRAWLER et sortira deux disques, "Crawler" (1977) et "Snake Rattle and Roll" (1978). Constatant qu'ils n'étaient pas en mesure de se débarrasser de l'énorme héritage d'un Paul Kossoff totalement irremplaçable, ils se séparent à la fin de l'année 1978.
En 1980, le chanteur Terry Wilson-Slesser sera contacté par AC/DC pour remplacer Bon Scott décédé au mois de février de la même année. Il refusera la proposition, préférant débuter une carrière solo.
à lire également: paul kossoff / best of
John Glover, l'ancien manager de FREE, le prend sous son aile et avec l'aide de son père l'acteur David Kossoff, tente désespérément de l'arracher au cauchemar ou le plonge de plus en plus la drogue. Il contacte des musiciens pour fonder un groupe, mais l'état de Koss fait avorter le projet. Koss alors au fond du trou est désireux de s'en sortir, il se retire à la campagne et fonde un nouveau groupe qu'il baptise BACK STREET CRAWLER.
Il enrôle Terry Wilson Slesser (chant), Tony Braunagel (batterie), Terry Wilson (basse) et Michael Montgomery (claviers & chant). Le groupe entre en studio et commence à travailler sur les morceaux qui constitueront bientôt le 1er album "The Band Plays On".
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| BACK STREET CRAWLER de G à D : Mike Montgomery, Terry Wilson-Slesser, Tony Braunagel, Paul Kossoff & Terry Wilson |
Le groupe veut concurrencer - vous l'avez deviné - BAD CO, mais joue plutôt dans la cour de MOTT THE HOPPLE. Évidemment, Terry Wilson-Slesser n'est pas Paul Rodgers, mais avec sa voix rauque et graveleuse, il reste un excellent chanteur. Sur les chansons "Jason Blue" et "It's a Long Way to the Top", il arrive même à se hisser au niveau du maitre. Par ailleurs le riff de "It's a Long Way to the Top" ressemble curieusement à celui de "Ready For Love" du 1er album de BAD COMPANY.
Les titres de l'album ne sont pas aussi percutants que les morceaux de BAD CO, mais l'album est un solide album de blues/rock des seventies qui fleure bon les Marshall à lampes et les Gibson Les Paul Standard.
Et puis..... il y a le jeu éblouissant de guitare de Koss !!! Il trouve ici plus d'espace pour le développer et semble enfin avoir trouvé le parfait équilibre avec le chant de Terry Wilson-Slesser.
Une tournée anglaise est mise sur pied et commence à Sunderland le 16 mai 1975.
Le dernier concert a lieu à Croydon, mais Koss souffre énormément : il s'évanouit plusieurs fois et se retrouve à l'hôpital opéré d'urgence d'un ulcère à l'estomac. Il va même se trouver en état de mort clinique pendant une heure ! Mais "Mister Big" veut se battre et sort 2 mois plus tard.
L'horizon commence à s'éclaircir pour Koss : il est clean et le 2ème album "Second Street" est enregistré.
Une gigantesque tournée US est même programmée, on murmure même que Paul Kossoff pourrait rejoindre BAD COMPANY et certains fans rêvent à une re-formation de FREE.... mais la grande faucheuse veille. Le 19 mars 1976, dans l'avion qui le mène à New York, il meurt pendant son sommeil, foudroyé par une crise cardiaque.
On mettra du temps à apprécier l'étendue de la perte qu'a subie, ce jour là, le monde du rock, et si les critiques sont aujourd'hui unanimes pour reconnaitre son talent, il est bien triste de constater que le grand public à l'époque, n'a pas accueilli comme il le méritait, ce guitariste d'exception qui allait avoir 26 ans.
Toutefois, le groupe continuera sous le nom de CRAWLER et sortira deux disques, "Crawler" (1977) et "Snake Rattle and Roll" (1978). Constatant qu'ils n'étaient pas en mesure de se débarrasser de l'énorme héritage d'un Paul Kossoff totalement irremplaçable, ils se séparent à la fin de l'année 1978.
En 1980, le chanteur Terry Wilson-Slesser sera contacté par AC/DC pour remplacer Bon Scott décédé au mois de février de la même année. Il refusera la proposition, préférant débuter une carrière solo.
à lire également: paul kossoff / best of
J'ai un double vinyl, Koss, que tu dois connaître. Ne m'a pas laissé un grand souvenir.
RépondreSupprimerYes....c'est une compile fourre tout...avec des extraits de FREE, de son album Solo et de Back Street Crawler.
RépondreSupprimerDommage que Kossoff n'ait pas rencontré Mick Taylor;imaginons un instant??!!!
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