Robbie en solo, sans La Bande...
L'histoire de Jaime Royal Robertson commence le 5 juillet 1943 à Toronto (Canada) où il pousse son 1er cri. Sa mère indienne de la tribu des Mohawk et son père juif canadien l'élève à la ville, mais le jeune garçon reste proche des origines Iroquois de sa mère et passe tous les étés dans la Réserve des Six Nations, au nord du lac Érié, au fin fond de l'Ontario.
Le jeune Jaime "Robbie" Robertson se passionne rapidement pour la musique country, le jazz, le boogie- woogie et découvre le Rock'n' Roll à la radio. A onze ans, il apprend la guitare et vers l'age de 15 ans commence à jouer dans des groupes locaux. En 1960, avec Rick Danko, Levon Helm, Garth Hudson et Richard Manuel, il forme The Hawks et restera avec Ronnie Hawkins jusqu'en 1963.
The Hawks devient le groupe d'accompagnement ( The Band) d'un certain Bob Dylan et à partir de 1965, l'influence de Robbie Robertson sera très importante sur la musique du Zimm, comme on peut s'en rendre compte en écoutant "Blonde on Blonde" et surtout "he Basement Tapes".
Robert & Robbie |
En 1968, Rick Danko, Levon Helm, Garth Hudson, Richard Manuel et Robbie Robbertson prennent officiellement leur envol sous le nom The Band.
Pour Le Groupe, Robertson composera des chansons qui deviendront des classiques, notamment "The Weight", "The Night They Drove Old Dixie Down", "Up on Cripple Creek", "Rag Mama Rag", "Chest Fever", "Stage Fright" et "The Shape I'm In", jusqu'à la séparation et le concert d'adieu le 25 novembre 1976, filmé par Martin Scorsese pour The Last Waltz.
Durant les années suivantes, Robbie Robertson ne participera pas aux multiples reformation du groupe, installé confortablement à Malibu, en Californie, il commence à travailler pour le cinéma, il produit, compose et on le voit même comme acteur dans "Carny" avec Judy Foster .
C'est en 1987 que débute vraiment sa carrière solo avec la sortie de ce magnifique album tout simplement intitulé "Robbie Robertson", coproduit avec l'aide de Daniel Lanois.
Ce premier album solo de Robbie Robertson est un changement radical de style avec la musique de son ancien groupe, le rock-country a disparu, remplacé par des compositions atmosphériques où le canadien explore les sons à la manière de Peter Gabriel.
Durant les années suivantes, Robbie Robertson ne participera pas aux multiples reformation du groupe, installé confortablement à Malibu, en Californie, il commence à travailler pour le cinéma, il produit, compose et on le voit même comme acteur dans "Carny" avec Judy Foster .
C'est en 1987 que débute vraiment sa carrière solo avec la sortie de ce magnifique album tout simplement intitulé "Robbie Robertson", coproduit avec l'aide de Daniel Lanois.
Ce premier album solo de Robbie Robertson est un changement radical de style avec la musique de son ancien groupe, le rock-country a disparu, remplacé par des compositions atmosphériques où le canadien explore les sons à la manière de Peter Gabriel.
Peter Gabriel, justement que l'on retrouve sur le morceau qui ouvre l'album "Fallen Angel", une chanson au tempo lent, un émouvant hommage à un ami disparu. Avec l'archange aux chœurs, "Fallen Angel" est une escapade envoûtante remplie d'émotions brutes.
La peur et l'anticipation du jour du jugement dernier de "Showdown A Big Sky" vous assomme sur votre siège, la frappe sèche de Manu Katché, les arrangements luxuriants du morceau et surtout les "background vocals" très tendus des BoDeans (Sam Llanas & Kurt Neumann) vous traversent de part en part et ne vous laisse aucune chance de salut.
Par ailleurs, les meilleurs chansons de ce disque sont les plages avec les BoDeans aux chœurs. Je ne sais pas si c'est grâce à cet enregistrement, mais les BoDeans ont ouvert pour U2 à cette époque.
Le rythme ralentit, mais la tension ne baisse pas sur la ballade "Broken Arrow", la version originale, pas la reprise sirupeuse de Rod Stewart, un vibrant hommage à Richard Manuel, décédé un an plus tôt. L'intro à la guitare de The Edge, annonce "Sweet Fire Of Love", un titre de Robertson co-écrit avec Bono, ça ressemble plus à du U2 période "Joshua Tree" qu'à de l'Americana pur-jus, mais cela demeure tout de même une très bonne chanson !!!
La guitare basse de Tony Levin résonne comme des coups de tonnerre sur "American Roulette". C'est la chanson parfaite pour conduire à 120 miles à l'heure le long d'une route déserte, au fin fond du Nevada.
La peur et l'anticipation du jour du jugement dernier de "Showdown A Big Sky" vous assomme sur votre siège, la frappe sèche de Manu Katché, les arrangements luxuriants du morceau et surtout les "background vocals" très tendus des BoDeans (Sam Llanas & Kurt Neumann) vous traversent de part en part et ne vous laisse aucune chance de salut.
Par ailleurs, les meilleurs chansons de ce disque sont les plages avec les BoDeans aux chœurs. Je ne sais pas si c'est grâce à cet enregistrement, mais les BoDeans ont ouvert pour U2 à cette époque.
Robbie avec Kurt Neuman et Sam Llanas des BoDeans. |
Le rythme ralentit, mais la tension ne baisse pas sur la ballade "Broken Arrow", la version originale, pas la reprise sirupeuse de Rod Stewart, un vibrant hommage à Richard Manuel, décédé un an plus tôt. L'intro à la guitare de The Edge, annonce "Sweet Fire Of Love", un titre de Robertson co-écrit avec Bono, ça ressemble plus à du U2 période "Joshua Tree" qu'à de l'Americana pur-jus, mais cela demeure tout de même une très bonne chanson !!!
La guitare basse de Tony Levin résonne comme des coups de tonnerre sur "American Roulette". C'est la chanson parfaite pour conduire à 120 miles à l'heure le long d'une route déserte, au fin fond du Nevada.
Autre grand moment du disque avec "Somewhere Down The Crazy River" qui est un voyage passionnant à travers la vie d'un homme qui a vécu son rêve, la mélodie serpente tout doucement à travers votre esprit, comme un train lent à travers les Rocheuses.
La chanson suivante, "Hell's Half Acre" est un titre beaucoup plus rock, avec une batterie et des percussions furieuses, une ligne de basse profonde et des accords de guitare fins et intelligents qui résonnent au milieu des canyons et feraient presque trembler les cactus...
L'album se termine avec le mystérieux "Sonny Got Caught In The Moonlight" et le très funkysant "Testimony", avec un nouvelle fois, la participation des garçons de Dublin propulsés par la section de cuivre du légendaire Gil Evans.
Je conclurai en citant Jay Cocks, qui décrivait les chansons de Robbie Robertson comme " des petits chapitres de la toute fraîche mythologie américaine, lyriques et amusants, funky et mystérieux".
La vidéo "Showdown At Big Sky" a été filmé dans Sky City au Pueblo Acoma, Nouveau-Mexique. Sky City est un endroit très sacré pour les Indiens Acoma et ils n'ont jamais permis à quiconque de quoi que ce soit là-bas.. Grâce à l'héritage indien de Robbie et après de longues négociations, le clip a été réalisé en deux jours.
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