Bien sûr qu'il y a eu mieux !
Vrai qu'il y a des albums bien plus indispensables dans la féconde discographie d'Ozzy, mais il serait pourtant dommage de se priver de celui ci. D'abord parce que depuis quelques années, trop occupé qu'il est à faire le clown dans la série TV "The Osbourne's", la publication de nouveau matériel avait fini par se faire de plus en plus attendre de la part de ses fans. Alors quand l'ex chanteur de Black Sabbath se décide enfin à accoucher d'un nouveau skeud, on ne va tout de même pas se mettre à faire la fine bouche, même si...
Down to Earth, s'il ne tiendra pas longtemps la comparaison avec certaines autres œuvre de papy Ozzy, reste en de nombreux points plus que plaisant à écouter. L'ultra heavy "Facing Hell" par exemple s'avère d'une redoutable efficacité, tout comme la magnifique ballade "Dreamer" (Ozzy n'ayant jamais caché sa grande admiration pour John Lennon), quand bien même elle serait placée bien trop tôt sur l'album. Et puis comment ne pas être élogieux également à l'écoute de "Running Out Of Time", fausse ballade menaçante, particulièrement ambiante. Sans parler de "Junkie" ou de "Can You Hear Me" et sa rythmique marteau pilon façon tambour du Bronx.
Franchement j'ai du mal à cerner le vil mécontentement dont certains internautes ont fait preuve vis à vis de ce disque. Est ce le fait qu'aucun des titres n'aient été co-écrit par Zakk Wylde comme s'était le cas sur les précédents albums ?
Le seul vrai défaut que je trouve à ce disque incombe surtout à son Producteur.
Tim Palmer, visiblement plus habitué à produire de la Pop ou du Rock, manque son coup en mixant de façon minimaliste la batterie de Mike Bordin (la caisse claire surtout), rendant l'ensemble moins "Punchy" qu'on l'aurait souhaité. De son côté, il est tout aussi vrai que le groupe semble souvent jouer en mode "pilotage automatique" et que Ozzy nous avait incontestablement habitué à plus d'audace dans un passé pas si lointain. Ne boudons tout de même pas notre plaisir, l'ensemble, je le répète, est plus souvent plaisant que son contraire.
L'Oz' et le fidèle Zakk Wylde dans : "Nos jours heureux". |
Tim Palmer, visiblement plus habitué à produire de la Pop ou du Rock, manque son coup en mixant de façon minimaliste la batterie de Mike Bordin (la caisse claire surtout), rendant l'ensemble moins "Punchy" qu'on l'aurait souhaité. De son côté, il est tout aussi vrai que le groupe semble souvent jouer en mode "pilotage automatique" et que Ozzy nous avait incontestablement habitué à plus d'audace dans un passé pas si lointain. Ne boudons tout de même pas notre plaisir, l'ensemble, je le répète, est plus souvent plaisant que son contraire.
Et puis croyez moi, même à cette période, nul n'aurait pu croire que ce vieux débris d'Ozzy allait nous sortir quelques années plus tard des albums aussi jubilatoire que Black Rain ou Scream.
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