mardi 26 avril 2011

NEAL BLACK - " Sometimes The Truth" - (2011) par Rockin-jl


Sometimes The Truth est le 7ème album depuis 1993 , tous chez le label à la grenouille (Dixiefrog) , de Neal Black , natif de San Antonio, Texas, mais établi en France depuis quelques années. Qui dit Texas dit blues rock, ZZ top, Stevie Ray Vaughan, Chris Duarte, Alan Haynes, Smokin'Joe Kubeck et des dizaines d’autres guitaristes plus ou moins inspirés, mais plus que de cette lignée Neal Black est de la race des songwriters, des Calvin Russell, des John Campbell, des Townes Van Zandt et propose un blues authentique qui prend aux tripes , parfois sombre, parfois enlevé, porté par une énorme voix rocailleuse reconnaissable entre mille (entre Tom Waits et John Campbell) et par un jeu de guitare sans esbroufe, avec d’excellents passage de slide . Le blues rock n’est pas délaissé pour autant, certains titres arrachent même vraiment, sans effets de manche inutiles.

Photos Signées Eric V. R. de "  Blues Alive76" (prochain numéro en Juin ),avec mes remerciements

Cet album a été enregistré en partie à New York, chez son ami Popa Chubby (titres 1-7-9-10-13) , le reste en France, avec de nombreux invités, Popa bien sur, qui partage le chant sur 3 titres et sort sa guitare sur 5, les harmonicistes Nico Wayne Toussaint (plages 1-3-11) et Mason Casey (12-13) ou encore Fred Chapellier à la gratte sur 2 titres (5-12). Se partagent la basse Kim Yarbrough et A.J Pappas, les drums Steve Holley et Vincent Daune, aux claviers Mike Latrell, plus encore d’autres invités.

Coté titres, ça commence très fort avec New York city blues, ballade désabusée dans la grosse pomme (Welcome to NY City-where the homless pay union dues-where time is money and money is time-and no one cares about your small town blues-NY city sure make a fool out of you-and NY city ain’t a good place to ge the blues) un vrai blues prenant avec NW Toussaint à l’harmo . Autre moment fort Mississippi Doctor avec cette voix de Neal qu’on dirait sortie de l’enfer pour atterrir dans le Delta, à Tupelo , soutenue par un beat à la John Lee Hooker et soulignée des traits d’harmo de Nico,  mon titre préféré. Mais de toute façon il n’y a pas de ponts faibles sur l’album, qui alterne blues rock (Lie To Be loved, Love And Money, Left Her Back In Dallas), blues plus lents (Holliday Inn In Heaven, Yesterday’s Promises Tomorrow) , 3 instrumentaux mordants , un blues acoustique superbe (Sometimes The Truth, dont le clip est proposé en bonus multimédia) , une ballade avec un accordéoniste (Christophe Duvernet) assez sombre qui parle du trafic de drogue à la frontière mexicaine (Gringo Bring Me Your guns) , et la seule reprise , de Elmore James (Goodbye Baby, avec Mason Carey à l’harmo).

 Vous l’aurez comprit un album qui m’a carrément emballé, et qui sera sûrement sur mon podium des albums de l’année (même si l’année est loin d’être finie).


3 commentaires:

  1. J'adore ! J'ai tous ses disques depuis le 1er paru en 93 (à l'époque il jouait à New-York), sauf celui-ci !! Mon disquaire a du retard !

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  2. gege-blues29/4/11 23:31

    Je voulais dire la même chose que Bruno, il me manque celui-ci et je ne me lasse pas de ses précédents albums !

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  3. JE VIENS DE LE VOIR EN CONCERT ace Fred Chapelier et Nico wayne Toussaint : THE CLAQUE dans ma tronche de CAKE RAMONE

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