jeudi 14 avril 2011

DREAM THEATER - " Train Of Thought " (2003) par Vincent The Cerebral Chameleon


Quand trop... C'est trop !!!

 Dream Theater par ci, Dream Theater par là... Aussi, pour ne pas mourir complètement con, et face à l'engouement dont jouit encore et toujours le groupe de Mike Portnoy, je m'étais décidé à faire l'acquisition de Train Of Thought dès sa sortie en bac.

  D'emblée, je voudrais que vous sachiez que je ne suis absolument pas réfractaire, ni même allergique, aux cavalcades guitaristiques et autres prouesses de quelques natures qu'elles soient, à condition bien sûr qu'elle servent le, ou les propos, de la musique en question. Mais quand c'est trop... C'est trop.
Bien sûr ! Portnoy, l'homme au 20 toms, au 4 grosses caisses et au 35 cymbales (j'exagère ?!! Si peu...) m'avait prévenu: Train Of Tought serait ouvertement Metaaal... Et croyez moi il l'est. Pas de problèmes en substance, donc. 


Mike Portnoy derrière sa "Chinese Monster".
Seulement voilà ! Si dans ma grande clémence, je veux bien faire abstraction de toute cette accumulation de pompage (pillage) en règle (Metallica, Megadeth, Pantera et j'en oublie) sur lequel est construit l'album, que reste-t-il ? Un groupe ultra technique, qui, avec le nombre de breaks, de thèmes et d'idées développées dans un même morceau, aurait eu de quoi remplir deux albums en entier... Au moins.
put*** ! Quel mal, quelle prise de tête !!! Quelle prétention surtout face à cette surenchère et tout ce déballage technique. Après 5, 6 ou 7 albums, vous en êtes encore là les mecs ?!!!

Ouvrant et refermant l'album, "As I Am" et "In The Name Of God", à défaut de m'émouvoir, parviennent quand même à retenir mon attention sur la durée (toujours ça d'pris). "Vacant" est également un interlude agréable, qui permet surtout une vraie respiration. Pour le reste ? Ben ça ressemble grosso modo à une grande partouze sonore, construite à grands coups de morceaux à rallonge, le tout
 dans un foisonnement de mesures impaires, de descente de manches souvent stériles, et de structures compliquées (ou complexes, suivant de quel côté de la barrière vous vous situez).

James Labrie, ou l'archétype du chanteur de Metal très appliqué, mais sans aucune âme.
Je vous respecte Monsieur Portnoy, croyez le bien, et saluez d'ailleurs tous ceux qui vous entourent, car malgré mes plutôt nombreux acquis et mes années de pratique en matière de batterie, je n'atteindrais jamais la science qui est la votre. Qu'importe finalement, car j'ai toujours privilégié l'esprit de groupe à la démonstration de force. Chacun ses goûts en somme; Mais alors quitte à m'en prendre plein la gueule (et les oreilles), je m'en vais de ce pas écouter sur le champ les MUSICIENS de chez Porcupine Tree (par exemple).
La migraine que vous m'avez flanqué ici me sera au moins épargné chez des formations qui aiment privilégier la mélodie à la démonstration de force.

"Honor Thy Father" (parviendrez vous à aller jusqu'au bout du morceau ? Bon courage !)

5 commentaires:

  1. dans le même genre que dream theater, il y a un groupe français appelé "orenda" qui tient très bien la route.

    christian s

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  2. 'Tite nature, va !!!...
    :o)
    Mais... t'as pas vraiment tort...
    En fait... t'as même raison...
    Zut, flûte et feuque !!!

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  3. J'dois être trop vieux pour ces conneries !
    Encore que le suivant m'a plutôt plu. Pas du genre à ne pas me laisser une seconde chance moi.

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  4. Vous avez commencé par de loin le moins bon DT.
    J'aime énormément ce groupe, même si parfois il en fait trop. Les musicos sont incroyables de technicité et pour moi ils ont révolutionné l'approche du métal progressif. Je l'ai vu sur scène voici 5 ou 6 ans et en garde un excellent souvenir.
    Dans leur déjà longue dicographie je conseille surout "Images and Words" de 92; "Falling to Infinity" de 97; le Double "6 degrees of inner Turbulence" de 2006 et le dernier "Black clouds and Silver Lighntings".
    Certains album comme celui chroniqué sont dispensables.

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  5. "Jean" prend donc bonne note.
    Aujourd'hui l'avenir du groupe semble bien compromis suite au départ de son éminence grise... Je veux bien sûr parler de Mike Portnoy. Coup dur pour les fans !

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