Déjà évoqué sur ce site à propos de son livre L'EPOUVANTAIL, je ne reviendrai pas sur le parcours de Michael Connelly, vous y jetterez un oeil en suivant ce lien :
Et je ne prendrai guère plus de temps pour vous parler de ce roman-là, qui met en avant un autre personnage récurrent de l'auteur : Mickey Haller, avocat de son état. Dans cette aventure, Haller se voit confier par un juge, le portefeuille de clients de Jerry Vincent, un avocat qui vient de se faire assassiner. Parmi les dossiers en cours que Haller devra reprendre, celui d'un riche producteur de cinéma, Walter Elliot, suspecté d'avoir dézinguer sa femme et l'amant de celle-ci...
J'ai de la peine à le dire, mais ce roman m'a profondément ennuyé. Certes, Connelly maîtrise sa petite musique, mais là, le tempo est franchement au ralenti. Une accumulation de descriptions, de procédures judiciaires, de contenus de dossiers, retardent d'autant la mise en marche de l'intrigue, qui pourtant, partait sur de bonnes bases. On retrouve l'inspecteur Harry Bosch, mais dans un tout petit second rôle, et à la limite de la caricature, dans le genre bourru. Dommage. L'enquête policière est donc réduite à sa portion congrue, place aux scènes de prétoires, et des pages entières d'explication fastidueuses... Le roman tourne autour d'un "truc", de la "preuve ultime", ingénieuse certes, qui n'aurait du être qu'un élément parmi d'autres, mais certainement pas le climax dramatique du livre dans son ensemble. On reste sur sa faim. Comme toujours, une fin de lecture aux rebondissements multiples, mais il s'agit des vingt dernières pages, sur près de 500, ça fait peu, et trop tard !
Mike Haller n'étant pas un personnage particulièrement sympathique, ni même très intéressant, la lecture n'en est que moins passionnante, même si, une fois de plus, Connelly se livre à une attaque en règle du système judiciaire, salutaire, et documentée.
- La parole est à la défense.
- Euh, votre honneur, désolé, pas grand chose à sauver...
LE VERDICT DE PLOMB (2008-2009, en poche 2010) 525 pages.
Mickey Haller, oui, mais de quoi? Le lecteur aimerait savoir. C'est rageant ces trous dans les articles.
RépondreSupprimerOh mon dieu qu'il est bête ! (dit-il en se marrant comme une baleine, et j'en ai pour la journée à m'en remettre !)
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