Bienvenue au pays de Mickey...
Après avoir tenu le micro au sein du Elvin Bishop Band, Mickey Thomas rejoint le Jefferson Starship en 1979 pour remplacer Grace Slick et Marty Balin. Bien vite, Mickey Thomas prend les commandes du vaisseau rebaptisé Starship au milieu des années 80. Avec Starship, il cartonne dans les charts US avec des tubes en or massif calibrés FM comme " "We Built This City", "Sara" ou "Nothing's Gonna Stop Us Now".
Sur cet album sorti en 2004, le gars Mickey a fait appel à quelques vieux potes (et non des moindres) pour lui concocter une agréable galette de Pop-Rock à tonalité Hard-FM, le disque idéal pour se détendre les neurones après une rude journée de boulot au Déblocnot.
En effet, sur la liste des musiciens, on trouve Neal Schon ( Santana, Journey, Bad English, Hardline...),Jonathan Cain (Journey), Steve Lukather (Toto), Richie Kotzen (Poison), Jack Blades (Nightranger, Damn Yankees), bref que du beau monde !!!
Le producteur/compositeur Fabrizio Grossi, l'homme à tout faire de Frontiers Records, a peaufiné avec Mickey Thomas un son directement inspiré du "Melodic Rock" des eighties mais avec une production beaucoup plus moderne.
Donc, et vous l'avez bien compris, on a affaire ici à un disque de Hard FM mélodique, certes pas bien original (mais comment l’être dans ce style de musique ?) mais interprété et écrit impérialement par des musiciens prestigieux comme Jack Blades & Neal Schon qui nous offrent un "One World" et un "Surrender" dans la plus pure tradition de Bad English pour le 1er morceau et digne du Journey de la grande époque pour le second titre.
Évidemment en temps qu'ancien leader de Starship, le chanteur à la voix (un peu trop) haut perchée, nous ramène inévitablement dans le sillage de son ancien groupe avec des chansons comme "One World" et "Turn Away".
Mention spéciale tout de même à "Forest For The Trees", un morceau au refrain imparable avec un impressionnant Steve Lukather qui nous gratifie d'une éblouissante prestation à la 6 cordes.
Mélodies accrocheuses et soignées sont donc au menu de ces "Aventures musicale au pays de Mickey", malheureusement les inévitables ballades ( "Glory Day ", "Eyes Wide Open" et "Cover Me") assez ennuyeuses vont plomber cet l'album qui restera finalement en demi-teinte, malgré quelques moments réellement convaincants.
j'écoute souvent en cachette ce genre de soupe ricaine immonde et indigne d'un pur et dur ... mais qu'est-ce que ça fait du bien !
RépondreSupprimerallez ... pour me faire pardonner, je me fait 3 Motorhead, 4 Springsteen , et 5 Robert Johnson.
moi aussi....personne n'est parfait !!! et puis il y a un proverbe qui dit bien : "Péché avoué est à demi pardonné"...........
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