jeudi 14 octobre 2010

ALICE COOPER - " Brutal Planet " ( 2000 ) par Vincent Le Caméléon


L'apocalypse selon Saint Alice.

Sûr que Brutal Planet est à des années lumières du Hard FM que distillait Alice sur des albums tel que Trash ou Hey ! Stoopid. Cette remarque pourrait tout aussi bien s'appliquer à d'autres œuvres "clés" des premières heures du Alice Cooper Band. Il n'empêche...
Après un retour au "Concept album" sur un Last temptation du meilleur goût (bien qu'ignoré), il aura fallu attendre 6 ans avant que Vincent Furnier ne refasse parler de lui .

Constatant avec effroi et une certaine résignation, la violence, le déclin, le chaos dans lequel nous vivons, Alice Cooper n'a dès lors plus besoin d'aller chercher bien loin toute son inspiration, elle est à chaque coin de rue, et fortement alimentée, en plus, par un journalisme "vautours".
Bienvenue donc dans ce nouveau cauchemar, ou les "Cold Machines" poursuivent avec méthode leur travail d'annihilation de nos pauvres âmes. Bienvenue dans un monde cybernétique, ou l'amour, l'harmonie, ne sont désormais plus qu'une illusion, un rêve déchu pour tous les survivants que nous sommes. Un monde ou la violence est devenue un lieu commun.

L'ange Vincent Furnier (en haut en gauche)... Devenu le diable Alice Copper


Brutal planet est la bande son d'une fiction bien plus réelle qu'elle n'y parait, et dont Alice se fait ici l'écho, à travers une musique qui n'a jamais été aussi... Froide et rêche. Ainsi débute ce premier volet (qui aurait dû être une trilogie) que Alice clôturera 1 an plus tard avec un DragonTown tout aussi convaincant.

A l'image de "Pick Up The Bones", rappelez vous la scène dans les sous-sols de la maison du Serial Killer, traquant Judie Foster avec ses lunettes à infra rouge, dans Le silence des agneaux. Vous y êtes ?! Alors bienvenue dans l'univers de "Brutal Planet".




9 commentaires:

  1. Vu Alice Cooper à la télé, il y a quelques mois, pour son passage au festival de Montreux. Il répondait à une interview, en buvant son thé, petit doigt en l'air, d'une gentillesse et d'une politesse incroyable, distingué, affable, un vrai lord... Et puis sur scène, après, éructant comme un diable ! Quel personnage !

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  2. Tu as parfaitement synthétisé ce qu'est l'homme derrière le masque. Alice Cooper est le personnage qu'il s'approprie et réinvente à chaque fois, et qui lui sert d'exutoire et/ou de thérapie. Dans la vraie vie, Vincent Furnier est un homme marié (depuis des années) à une très jolie femme, Danseuse de profession. Quand il quitte son habit d'ange du mal, Alice (enfin Vincent) parcourt les greens en compagnie de quelques pontes de la politique, et autres grands de ce monde. My terror is rich, Dear !!

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  3. Mais dis-moi, ça vient d'où le pseudo d'Alice Cooper ? Alice aux Pays des Merveilles et Gary Cooper ? Les héros de son enfance ?

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  4. Alors là je sèche complêtement Luc.

    Help meeee !!!

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  5. J'en sais rien, sinon je ne poserais pas la question ! ! !

    Allez hop, chers lecteurs, un quizz DEBLOCNOT'
    Pourquoi ce surnom d'Alice Cooper ? 2 places pour le parc Astérix à gagner !

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  6. La question s'adressait bien au plus grand nombre Luc.

    2 Places pour Asterix ?!! Le train fantôme plutôt !

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  7. La 1ère version de Vincent Furnier (que j'avais lu il y a des lustres...), serait le patronyme du sorcière du XVIIème siècle (morte sur le bûcher), qui lui aurait parlé lors d'une séance de spiritisme (brrr.. it's terrific).
    Une autre serait une pure invention, un nom de groupe en forme de simple provocation. Vincent arrivait parfois en robe, et les musiciens étaient maquillés (bien avant les New-York Dolls et a for priori Kiss).
    L'amalgame entre Alice et Gary n'est pas impossible non plus (cela m'évoque quelque chose).
    Rappelons qu'initialement, Alice Cooper n'était que le nom du groupe, et que Vincent se l'appropria après l'éviction des membres originaux en 74.

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  8. Vincent Furnier n'a pas toujours été un homme tranquille hors concert. De son propre aveu, il a fini pas souffrir de dédoublement de la personnalité. L'alcool aidant, il avait de plus en plus de mal à la faire la distinction entre la réalité et la scène, devenant ainsi agressif et irascible.

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  9. Je savais que l'on pouvait compter sur toi Bruno. Maintenant que tu le dis, j'ai le souvenir d'avoir lu cette histoire de nom de sorcière quelque part.
    Au milieu des 70' Cooper était clairement à l'ouest. L'alcool évidemment !

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