2010: Dire que le retour de Ratt était espéré, je ne sais pas ! Attendu, je ne crois pas non plus.
Pour mieux saisir la teneur de mes affirmations, je vous propose un rapide petit historique de ce fleuron du Hard Rock "Made In L.A" qui naquit au début des années 80, et que l'on eu tôt fait de comparer à son faux demi frère Mötley Crüe.
Après la publication d'un premier mini- album, faisant à l'époque office de carte de visite pour intéresser les Majors (aujourd'hui plus sûrement devenu "Collector"), Ratt s'était vite vu récompensé en signant et en publiant dans la foulée, pour Atlantic Records, les deux albums qui allaient les propulser au sommet de leur carrière, tant en terme de notoriété qu'en terme de ventes... Cela va sans dire. Malheureusement ! Le groupe ne su pas réitérer l'exploit que celui de confirmer tout le bien que l'on pensait alors de lui au sortir de Out Of The Cellar et de l'excellent et définitif Invasion Of Your Privacy. Car si Reach for the Sky était parvenu à corriger un temps soit peu le tir (si peu), Dancing Undercover nous avait laissé, lui, un tel arrière goût de travail bâclé dans la bouche (les oreilles plutôt !), que le fan de la première heure était en droit d'en attendre bien d'avantage de la part du groupe sur ce disque. Puis, alors que certains Ratt fans avaient déjà quittés le navire, déboule en 1990 l'album qui allait (du moins le pensait-on) remettre durablement Ratt sur les rails du succès. Sauf que, si Detonator rencontra un relatif succès, il ne fût que bien plus éphémère, dans la mesure ou le vent du Hard Rock (en tout cas celui là) commençait à sérieusement tourner en direction d'autres courants nettement plus radicaux. Le "Black Album" de Metallica ça vous dit quelque chose ?!! La déferlante Grunge se chargeant de faire le reste.
Il aura donc fallut attendre (?) 10 ans pour que les Américains nous ravivent de bons souvenirs, et ce, grâce à un Ratt (l'album) en tout point remarquable (même réduit à quatre musiciens). Face à son insuccès, Pearcy jettera l'éponge et sera remplacé par John Corabi (jadis Chanteur intérim chez Mötley Crüe) sans que le groupe ne publie quoi que se soit, jusqu'à ce jour de 2010. Voilà pour les grandes lignes...
Pour mieux légitimer son retour il fallait bien ça: que Stephen Pearcy réintègre les rangs du combo. Quelques festivals d'été plus tard, le groupe,visiblement en très grande forme, ne tarderait pas aussi à officialiser son retour discographique, non sans intégrer en son sein, l'ex- Guitariste de Quiet Riot (autre groupe phare des 80') Carlos Cavazo, en remplacement de Robin Crosby, disparu en 1992 des suites de sa dépendance aux drogues.
Infestation, septième du nom, se découpe donc en 11 morceaux pour 43 minutes seulement. C'est assez court, certes ! Mais sa a le mérite d'être direct sans engendrer l'ennui.
Infestation lorgne également et ouvertement en direction des premières œuvres du groupe. Pas de réelles déconvenues me concernant, d'autant que Stephen Pearcy en avait clairement fait état dans la presse peu de temps avant mon acquisition de l'album.
Du côté de la production, là non plus, point de déceptions. Puissante et massive, pour ne pas dire musclé, jamais les guitares ne se seront montrées aussi rageuses que sur ce disque. De la même manière, le timbre si singulier de Stephen Pearcy n'a absolument rien perdu de sa superbe, choisissant même de durcir sensiblement ses vocaux sur l'ensemble de l'album... Histoire sans doute d'inscrire, un tant soit peu, le groupe dans son époque. Est-ce suffisant ? Puisque de toutes façons, le groupe a délibérément choisit d'écrire des titres calqués sur son passif.
Pour mieux saisir la teneur de mes affirmations, je vous propose un rapide petit historique de ce fleuron du Hard Rock "Made In L.A" qui naquit au début des années 80, et que l'on eu tôt fait de comparer à son faux demi frère Mötley Crüe.
Après la publication d'un premier mini- album, faisant à l'époque office de carte de visite pour intéresser les Majors (aujourd'hui plus sûrement devenu "Collector"), Ratt s'était vite vu récompensé en signant et en publiant dans la foulée, pour Atlantic Records, les deux albums qui allaient les propulser au sommet de leur carrière, tant en terme de notoriété qu'en terme de ventes... Cela va sans dire. Malheureusement ! Le groupe ne su pas réitérer l'exploit que celui de confirmer tout le bien que l'on pensait alors de lui au sortir de Out Of The Cellar et de l'excellent et définitif Invasion Of Your Privacy. Car si Reach for the Sky était parvenu à corriger un temps soit peu le tir (si peu), Dancing Undercover nous avait laissé, lui, un tel arrière goût de travail bâclé dans la bouche (les oreilles plutôt !), que le fan de la première heure était en droit d'en attendre bien d'avantage de la part du groupe sur ce disque. Puis, alors que certains Ratt fans avaient déjà quittés le navire, déboule en 1990 l'album qui allait (du moins le pensait-on) remettre durablement Ratt sur les rails du succès. Sauf que, si Detonator rencontra un relatif succès, il ne fût que bien plus éphémère, dans la mesure ou le vent du Hard Rock (en tout cas celui là) commençait à sérieusement tourner en direction d'autres courants nettement plus radicaux. Le "Black Album" de Metallica ça vous dit quelque chose ?!! La déferlante Grunge se chargeant de faire le reste.
Il aura donc fallut attendre (?) 10 ans pour que les Américains nous ravivent de bons souvenirs, et ce, grâce à un Ratt (l'album) en tout point remarquable (même réduit à quatre musiciens). Face à son insuccès, Pearcy jettera l'éponge et sera remplacé par John Corabi (jadis Chanteur intérim chez Mötley Crüe) sans que le groupe ne publie quoi que se soit, jusqu'à ce jour de 2010. Voilà pour les grandes lignes...
Pour mieux légitimer son retour il fallait bien ça: que Stephen Pearcy réintègre les rangs du combo. Quelques festivals d'été plus tard, le groupe,visiblement en très grande forme, ne tarderait pas aussi à officialiser son retour discographique, non sans intégrer en son sein, l'ex- Guitariste de Quiet Riot (autre groupe phare des 80') Carlos Cavazo, en remplacement de Robin Crosby, disparu en 1992 des suites de sa dépendance aux drogues.
Infestation, septième du nom, se découpe donc en 11 morceaux pour 43 minutes seulement. C'est assez court, certes ! Mais sa a le mérite d'être direct sans engendrer l'ennui.
Infestation lorgne également et ouvertement en direction des premières œuvres du groupe. Pas de réelles déconvenues me concernant, d'autant que Stephen Pearcy en avait clairement fait état dans la presse peu de temps avant mon acquisition de l'album.
Du côté de la production, là non plus, point de déceptions. Puissante et massive, pour ne pas dire musclé, jamais les guitares ne se seront montrées aussi rageuses que sur ce disque. De la même manière, le timbre si singulier de Stephen Pearcy n'a absolument rien perdu de sa superbe, choisissant même de durcir sensiblement ses vocaux sur l'ensemble de l'album... Histoire sans doute d'inscrire, un tant soit peu, le groupe dans son époque. Est-ce suffisant ? Puisque de toutes façons, le groupe a délibérément choisit d'écrire des titres calqués sur son passif.
... Pas tant que Ratt ait regardé dans son rétroviseur, mais trop axé sur les refrains qui font mouche (c'est déjà ça !), j'aurais aimé que le Chanteur module d'avantage sa voix et prenne aussi le temps de peaufiner certaines de ses mélodies... Surtout sur les couplets. Et puis si, dans les grandes lignes, la mission qui eut été la leur, est en partie remplie, je déplore en revanche que le jeu flamboyant de Warren De Martini ne se distingue plus autant que sur certaines de ses œuvres passées. Réécoutez Detonator, les deux premiers évidemment ! Sans faire l'impasse sur celui de 99, Ratt, et dites moi ce que vous en pensez.
Si l'on ajoute à ça, 2 ou 3 pièces que l'on qualifiera de "tout juste agréables" (plutôt vers la fin d'ailleurs), et l'on aura tôt fait de placer plus facilement Infestation, entre le meilleur d'un Reach for the sky, et le moins captivant du meilleur de la formation... Ce qui n'est déjà pas si mal.
"Eat me up alive", "Best of me", "A little to much" ou bien encore "Last call" devraient tous, à coup sûr, faire de sérieux dégâts en Live.
Si l'on ajoute à ça, 2 ou 3 pièces que l'on qualifiera de "tout juste agréables" (plutôt vers la fin d'ailleurs), et l'on aura tôt fait de placer plus facilement Infestation, entre le meilleur d'un Reach for the sky, et le moins captivant du meilleur de la formation... Ce qui n'est déjà pas si mal.
"Eat me up alive", "Best of me", "A little to much" ou bien encore "Last call" devraient tous, à coup sûr, faire de sérieux dégâts en Live.
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