jeudi 30 septembre 2010

MOTÖRHEAD - " Inferno " (2004) par Vincent Le Caméléon


Infernal "Inferno"

Au rayon des groupes cultes du Hard Rock, si je vous dis qu'avec Motörhead j'ai pris le train en marche très tardivement, vous allez me dire (si vous êtes sympas) qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire. Ce à quoi je vous répondrai... En effet. Il faut dire que, tout au long de sa carrière, la bande à Lemmy c'est souvent illustrée de façon pour le moins bruyante et sulfureuse: Des plafonds qui s'écroulent sous 140db et + (voir le Guinness Book des records), des musiciens à l'humeur fiévreuse, sans parler de certaines tenues, et/ou insignes douteuses, arborées parfois par Lemmy en pages de certains magazines dits spécialisés.
D'un naturel plutôt calme, je ne pris pour ainsi dire jamais le risque de... Jusqu'à ce jour fatidique, date à laquelle paru l'album en question.

Sans plus rentrer dans le(s) détail(s), c'est donc par ce disque que je me suis décidé à franchir le pas et à rentrer dans l'univers de la bande à Lemmy (au moins pour cette fois m'étais-je dis), toujours assoiffé que je suis d'enrichir mes connaissances en matière de musique Rock. Je l'avoue également, c'est d'abord par son illustration que j'eus l'envie d'acquérir Inferno... C'est un peu c**, je l'admet également bien volontiers.

Mickey Dee ( batterie), Lemmy Kilmister (chant, basse), Phil Campbell (guitare)



A bien y réfléchir, et surtout aux vues des nombreux albums que je possède désormais du groupe, on peut dire que j'ai eu du nez. Car en plus d'une illustration parmi les plus belles de Petagno, Inferno est d'abord et surtout gavé de titres imparables: Textes bien troussés, production bien grasse, cette nouvelle offrande du trio est inspiré d'un bout à l'autre et ne souffre définitivement d'aucunes faiblesses.
Au sortir de l'album, Lemmy déclarait même à la presse que "cet album a été l'un des plus plaisant et facile à enregistrer". A l'écoute de ses 12 cartouches, on le croit sur parole. Y'a d'la joie, Oui !! Sauf qu'à la différence d'un Charles Trenet (...), chez Motörhead on est pas des P* (houlà !!! J'vais avoir des problèmes moi). "We are Motôrhead, and we playing Rock'n' Roll for kick your ass". C'est d'ailleurs en ces termes que débute chacun des concerts du combo. Voilà qui a le mérite d'être clair.

j'ajouterai que si vous trouver Inferno dans sa version Digipack, n'hésitez pas. Son édition limitée vaut en effet vraiment le coup. Car en plus de son très bel étui, l'édition propose 3 superbes Clips (dont un extrait du Live 25ème anniversaire du groupe) + une interview des trois pistoleros. Amusante, instructive, le tout étant sous titré en Français.
Le morceau "Whorehouse Blues", clôturant l'album, nous démontre que lorsqu'il s'agit d'appuyer sur la pédale de frein (ce qui est quand même très rare chez ce groupe), Lemmy et les siens savent parfaitement revenir aux sources du Rock en maitrisant là aussi totalement leur(s) sujet(s) (voir le clip pour mieux saisir la teneur de mon propos).
Régalez vous ! Bande de p'tits ....
Pour finir, sachez également qu'un certain Steve Vai est venu poser (très intelligemment) son emprunte sur 2 titres de l'album (pas forcément les meilleurs cela dit). Décidément, en enfer on sait faire la fête.




Motörhead don't play Metal.. they neither play Hard Rock...they play Rock N' Fucking Roll !!!

6 commentaires:

  1. Ah le joli morceau que voilà... ce blues de Lemmy, hein, pas la fille qui sort de la loge... enfin... (deuxième visionnage) la fille aussi, si.

    Y'a du beau linge dans le public, sosies ou invités réels ?

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  2. Luc, je ne pense pas qu'il soit dans les habitudes ou dans la nature de Lemmy de jouer la carte de l'illusion. Pour moi donc...
    J'avoue qu'il m'aura fallut plusieurs visionnages pour m'apercevoir de la présence de l'un des frangins Gallagher (Oasis). Idem pour Brad Pitt et Jack Nicholson (là j'ai un doute). J'ai cru reconnaître le doux visage d'Eminem également. Y en auraient-ils d'autres, au milieu de toutes ces belles plantes ?

    Ravis que tu ais également apprécié le morceau pour ce qu'il est. Extra !

    J'attends avec impatience les réactions et les remarques à venir. Puisse, grâce à ce clip, la fréquentation du Deblocnot exploser.

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  3. Un titre sympa effectivement (déjà vu à la télé !! étonnant non ?).
    Nicholson sosie, les autres... I don't known. Ils sont bufflants, même dans leurs manières. Je rajouterai Tom Jones, (ou Michael Keaton ? Non l'acteur pas le boogieman furieux de Hell). Plus Mick Jagger et Rod Stewart (sosies bien moins convaincants). Elton John ?
    Mais qui est donc la Vampirella au bras de Don Lemmy ? Et l'extravertie, celle de la photo de présentation ? (Pensez à les inviter au prochain colloque du blog).
    Amusant, c'est Lemmy qui semble moins marqué par le poids des années, et des nuits blanches. Etonnant bonhomme.

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  4. Dans le chant, je retrouve des faux airs de Johnny Cash. ce côté authentique, rustique, quand il descend dans les graves.

    Dès l'entrée dans la salle, c'est Jagger ou Steven Tyler (assis à droite de l'image) ? Ron Wood demande un verre au bar, non ? Je voterais pour Noël Gallagher. Brad Pitt est un faux, c'est sûr, comme Nicholson je pense (trop jeune). Personnellement, j'ai croisé un Roland Giraud, mais comme je ne vois pas ce qu'il ferait là, ça doit être quelqu’un d'autre !

    Tant qu'à la fille qui se suspend au micro, c'est pile poil ma voisine ! bah tiens, justement, elle m'appelle, je file...

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  5. Belle observation Luc (johnny Cash).

    Tyler j'ai failli y croire... Mais non ! Wood et jagger !! Peut être bien.

    Bonne soirée avec ta voisine ! Si tu voyais la mienne... Pfff !

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  6. La mienne est une demeurée. Sans exagérer, hélas. Non, ce n'est pas la "Fervente". Quoique...

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