LE BEST-OF POUR LA BELLISSIMA CLAUDIA

MARDI : la photo du piano sous la neige… qui n’avait pas ce disque chez lui, ce « Even in the quietest moments » de Supertramp ? Que Pat a choisi parce qu’il trouve le suivant (« Breakfast in America ») trop commercial, et pour la mini-symphonie « Fool’s ouverture » qui le conclut superbement.

MERCREDI : avec Bruno, on a suivi Uli jon Roth après son départ de Scorpions, devenu trop brutasse, qui a formé Electric Sun pour revenir à musique plus souple et d’inspiration hendrixienne, la preuve avec le superbe « Earthquake », coloré d’heavy-rock astral, et de blues mystique.

JEUDI : Claude nous a fait découvrir un élève et ami du grand Ludwig, Ferdinand Ries, qui avait du talent (quand Beethoven avait du génie !), un compositeur à ne pas bouder pour autant, le Toon nous suggère les « Symphonies n° 3 et 5 » qu’il nous a décortiquées avec maestria ! Quant à la vie épique du Ferdinand, elle aurait inspiré Dumas 😛.

VENDREDI : on a découvert avec Luc une rareté devenue culte, le « Cutter’s way » de Ivan Passer, dernier baroud d’honneur du Nouvel Hollywood, qui nous plonge dans une Amérique post-Vietnam traumatisée et fracturée, à travers une enquête sur un meurtre sordide. Film Noir atypique et dérangeant.

👉 La semaine prochaine, on entamera avec le meilleur du pire, le trio The Shaggs, du rock progressif avec Caravan et Matching Mole’s, et le film évènement de l’année, le dernier Paul Thomas Anderson. Et Bruno ? Bah oui c’est vrai, et Bruno ? Et bien… euh…

La bellissima Claudia Cardinale a rejoint les étoiles une semaine après le bellissimo Robert Redford. Ah, Claudia… une carrière brillante entre l’Italie, la France, les Etats Unis, des films devenus des classiques, LE PIGEON, ROCCO ET SES FRÈRES, HUIT ET DEMI, CARTOUCHE, LA FILLE A LA VALISE, LE GUÉPARD, FITZCARRALDO, LES PROFESSIONNELS… 

Tout a été dit ailleurs, je me contenterai de deux images marquantes qui ont contribué autant à ma tardive cinéphilie qu’à ma précoce libido. Dans IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST, malmenée par Henry Fonda, et à la toute fin, il n’en reste qu’une, c’est elle, qui apporte à boire aux ouvriers sur le chantier du train, filmée par Leone dans un ample mouvement de caméra. 

Et puis dans LA PANTHÈRE ROSE de Blake Edwards, lorsqu’après deux coupes de Champagne elle s’allonge, ivre, sur une peau de tigre (Edwards lui avait fait respirer de l’herbe à son insu !) moment délicieux de charme, conclut par une pirouette à la Edwards, quand David Niven la sort en la traînant par les pieds. Ciao Bella !