Il y a neuf ans, j’avais écrit une chronique sur leur album en concert à
Paris, je me devais de parler de cet opus n°2 avec les morceaux plus célèbres.
LA SALADE RUSSE
Un chanteur français a chanté ”Si les ricains n’étais pas là…“, mais sans vouloir créer une polémique politico-historique, je pense
que si les russes n’avaient pas été là, la guerre aurait duré beaucoup
plus longtemps, enfin bref ! Passons à autre chose. Il y a soixante
trois ans, les chœurs de l’armée Soviétique passaient par le Palais des
Sports de Paris, ce qui donnera un disque live
(clic). J’étais môme quand en farfouillant dans les disques de ma grand-mère je
suis tombé dessus et je suis sur que ces chœurs imposants et monumentaux
ont été le déclencheur pour mon goût pour la musique classique en général
et les vocaux en particulier. Le son de la musique slave qui pourrait
rappeler Prokofiev ou
Chostakovitch
vont enrichir ma soif de connaissance
musicale.
Boris Alexandrov |
Pour rappel, le Chœur de l’armée soviétique qui aura surtout la
dénomination du Chœur de l’armée rouge fut crée en 1928. Leur but
était de soutenir le moral des troupes, ce chœur d’hommes devait
exalter l’esprit révolutionnaire d’octobre. Au tout début ils étaient
treize en comptant le chef et créateur
Alexandre Alexandrov, ils atteindront
avec le temps 400 membres.
Alexandre Alexandrov aura le redoutable
privilège de composer l’hymne nationale. Avant 1944, c’était ”l’International“
jusqu’à la composition de celui qui est toujours le même actuellement,
même si les paroles ont depuis changés. A la mort de son père,
Boris Alexandrov reprendra le flambeau
et choisira avec le plus grand soin les membres de ses chœurs, des héros
de la seconde guerre mondiale et qui étaient issus du conservatoire de
Moscou. Donc en 1960, ils vont pendant trois mois jouer à
guichets fermés au Palais des Sports de Paris. Depuis leur répertoire
s’est élargi avec des morceaux plus modernes. Alors revenons au source
avec une musique plus traditionnel avec ”Les Chœurs de l’Armée Soviétique N°2“.
”Kalinka“ : le hit, le titre le plus connu et qui prend plusieurs sens, celui
d’une baie mais aussi un diminutif affectueux.
Il est impossible de traduire toutes les nuances de cette chanson
d'amour poétique à cause des expressions typiques russes utilisées et
des double-sens.
Interprétée avec des successions de passages au rythme crescendo
entre chaque intervention du soliste dans les couplets. Elle sera
reprise par Ivan Rebroff qui n’a
de russe que le nom, il était allemand et s’appelait
Hans Rolf Rippert. ”Souliko“
: une chanson traditionnelle géorgienne
évoquant un homme en quête de la tombe de sa bien-aimée, Souliko. Une
chanson très nostalgique qui était la préférée de
Staline, cela n’empêche pas que c’est
un très beau morceau.
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