LUNDI : une petite chronique express à propos de « Chère Léa » une jolie comédie douce-amère réalisée par Jérôme Bonnell, qui brille par son écriture et l’interprétation d’une formidable troupes de comédiens qui butinent autour de la divine Anaïs Demoustier.
MARDI : Pat nous a parlé d’un des albums les plus célébrés de la pop, « Graceland » le tournant World Music de Paul Simon, dont l’influence a imprégné toute la musique de la fin des années 80. Acte musical autant que politique.
MERCREDI : power-trio ne rime pas forcément avec gros bourrin, comme le rappelle Bruno à propos de « Bridge to Mars » un album de hard rock du groupe… Bridge to Mars (on appréciera la cohérence) derrière lequel se cache le guitariste suédois Joakim JJ Marsh.
JEUDI : Claude brocarde un tantinet les émissions comme The Voice et Prodiges où il a pourtant repéré une ado prometteuse, Anjali, chantant l'air "Casta Diva" et non pas "Casse-toi Diva" de Norma de Bellini. D'où un billet sur cet Opéra et son air culte (l'un des plus ardus du répertoire) chanté par Maria Callas, Leontyne Price, Montserrat Caballé et Sumi Jo ; excusez du peu……
VENDREDI : Luc n’en avait pas fini avec le film Chinatown, il nous en raconte la genèse et la réalisation, narrées dans le formidable livre « The Big goodbye » de Sam Wasson, un regard passionné et passionnant sur les dernières braises du Nouvel Hollywood.
👉 On se retrouve dès demain
lundi, Claude rendra hommage à la soprano Maria Ewing, et
puis du cinéma avec les films « Dupont Lajoie » et le
dernier Paul Thomas Anderson, plus un roman de Martin Suter lu par
Nema... ça ne chôme pas !
Avant de vous souhaiter un bon dimanche, un dernier salut à Peter Bogdanovich décédé la semaine dernière. Pour faire simple, c’était comme un Bertrand Tavernier américain, qui avait fait tous les métiers du cinéma, même acteur, il a réalisé notamment La Dernière séance, On s’fait la valise docteur, Barbe à Papa (chroniqué en son temps) Nickelodéon pour ses premiers grands succès, la suite étant moins pertinente. Il était aussi écrivain, journaliste, critique, on lui doit des bouquins sur Welles, Lang, Hitchcock, Hawks. Ce grand cinéphile devant l’Eternel est mort à 82 ans.
On pourrait rendre un hommage à Beineix aussi!
RépondreSupprimerPour Diva par exemple (Pinon qui "n'aime pas les ascenseurs", Bohringer qui dit: "Mais j'me plains pas, mais j'me plains pas" et la vision furtive de la pochette d'Humanesque de Jack Green dans le magasin de disques tenu par Besnehard.
Pour 37°2 le matin évidemment où l'on apprend que le chili con carne se déguste même en plein cagnard et que jouer du piano en pleine veillée funèbre c'est "chrétien"...
Pour La lune dans le caniveau complètement "tarte" mais à l'esthétique phénoménale, marque de fabrique de J J Beinex!
Juan, quand les rotatives sont lancées, difficiles de les arrêter. Beineix est décédé un peu trop tard ! D'accord avec toi sur "La lune dans le caniveau", et pour moi c'est justement la limite de son cinéma. L'esthétique... "Diva" et même "37°2" vieillissent mal, peu de souvenir de "Roselyne". Je n'ai jamais vu "IP5" son dernier.
RépondreSupprimerJ'aimais chez Beineix sa grande gueule, l'écouter parler de cinéma, malheureusement ça l'a perdu aussi, le mec s'est cramé tout seul, il me rappelle Lalanne pour la chanson, qui s'est enfermé dans un personnage, l'artiste maudit que le système empêche de créer... Besson a fait des succès commerciaux, il a produit les autres, gagner de l'argent, il était donc quasi intouchable. Carax s'est exilé, s'est fait discret, a gagné son statut de "culte" et poursuit une carrière exemplaire, certainement le plus aventureux et génial des réalisateurs français en ce moment.