jeudi 8 février 2018

DEBLOCD'OR 2017 : and the winner is....



Grosse semaine coté récompenses puisque après Mardi les étoiles du guide Michelin, voici ce Jeudi le très attendu verdict du Deblocd'or. Une meute de journalistes du monde entier - dûment accréditée - attendait de pied ferme le porte-parole du Deblocnot à la sortie du Fouquet's où les délibérations ont eu lieu entre les jurés autour d'une modeste collation...

Mais d'abord, un petit compte rendu...

Pour cette nouvelle édition du Débloc d’Or, et afin que les délibérations se passent dans la stricte intimité, le jury a opté pour un lieu discret et simple : le restaurant du Fouquet’s. Philou avait souhaité qu’on se réunisse au « King Kebab » où il a son rond de serviette en papier, Rockin’ avait une préférence pour « Chez Lucienne » une crêperie naturiste, Claude est au régime, donc on ne lui a pas demandé son avis. Vincent avait proposé, au choix, un restau de raclette, de fondue, ou de truffade… Rien que du léger…
Nous sommes arrivés vers 9 heures, et avons commencé les hostilités par un café gourmand, et une grande boite de macarons Ladurée offerte par la maison. Afin que rien ne filtre de nos délibérations, nous avons privatisé les lieux. On a commencé à réfléchir sur le sujet du jour, chacun y allant de ses questions, ses remarques, ses commentaires. Vincent était pour ceci, Bruno pour cela, Pat avançait ses arguments… Le choix a été particulièrement difficile. Faut pas croire, mais c’est du boulot. Trois tours de tables ont été nécessaires, donc, pour choisir les entrées. Le pressé de foie gras et anguille fumée, le navet fane, betterave à la gelée de cidre ou la tartelette d’écrevisses glacées dans leur jus sur un lit d’asperges vertes, sauce Nantua ? Un sacerdoce… Sonia avait choisi la deuxième option, ayant compris "sauce Nutella"...
Pendant qu’on réfléchissait, on a entamé les sandwiches que Sonia avait confectionnés (cette brave fille avait oublié les cornichons avec les rillettes, j’y crois pas !). Elle nous a aimablement rappelé notre mission première, élire le Débloc d’Or 2017. Elle prenait des notes sur son  paper-board (son cadeau de Noël), et avait séparé sa feuille en deux colonnes. Ça, c’est bien, bonne initiative. Les pour et les contres. Cette fille a de l’idée. On pouvait donc commencer… Ceux qui sont viande, et ceux qui sont poisson. Parce que choisir entre la sole braisée, ses coquillages et crevettes grises, jus marinière ou la côte de veau tradition, primeurs mijotés, et jus truffé, ce n’est pas de la tarte. Tiens puisqu’on parle, de tartes, pour le dessert ça a été une sacrée paire de manche aussi… Heureusement qu’on avait le plateau de 167 fromages pour réfléchir tranquillement.
Bon, c’est pas l’tout, mais à l’origine on est là pour quoi ? Prendre une décision : Bordeaux ou Bourgogne ? Pour le vin. Certains étaient partisans d’un Château Angélus 1958, mouais… d’autres un Cheval Blanc, qui ne date pas d’Henri IV mais de 1955, le Jacques Lafite Rothschild avait aussi la cote (et pas du Rhône). Entre les paumés du Pommard, les déglingués du Chassagne Montrachet, et Philou qui exigeait son Coca Zéro millésimée 2002 à température, le pauvre sommelier ne s’en est pas remis facilement. 
Les aiguilles de la pendule tournaient, aussi chancelantes que notre pauvre Philou, qui arrosait goulument son Coca de Talisker 16 ans d’âge. Un larbin tout amidonné arrive avec la note. Quelle note ? C’était pas gratos ??? Merde, on cause ici du Déblocnot, ce n’est pas rien. Parce que Bernard Pivot et ses potes, ils paient à la fin, eux ? J’avais quelques tickets restau en poche, mais il a fallu faire cramer la carte bleue (pas la mienne, celle de Pat, récupérée au fond de sa poche au vestiaire) sous les regards méchants d’une compagnie de CRS, arrivée à la rescousse sur demande des proprios du lieu. Car tout le monde s’écharpait : moi, j’ai pas pris d’entrées, on divise la note en fonction des tranches de pain avalées, moi je déduis mon taux de cholestérol...
On s’en est tiré pour… 74 850 euros. Service compris. Mes amis, cet article est sans doute le dernier que vous lirez, car là, on est à sec…  Va falloir louer les locaux du blog aux derniers socialistes privés de Solferino, certainement revendre nos collections inestimables. Les originaux des partitions des 41 symphonies de Mozart que Claude gardait jalousement sous son matelas, la Flying V blanche d’Hendrix avec laquelle Bruno s’endormait tous les soirs amoureusement, le premier kit de batterie de Buddy Rich qui trône dans le salon de Vincent, et arffff… tous ces merveilleux films danois en super 16 que Rockin’ planque dans sa cave  [d’ailleurs j’en profite pour passer un message, JL : il me manque l’épisode 9  celui avec l’infirmière…], Pat devra mettre au clou ses bd érotiques de Manara. Luc se refuse à mettre ses dvd de Kubrick sur le Bon Coin, (y fait chier, il les a en triple) il devra donc donner de sa personne, le soir sur les boulevards, un accord avec Sonia a d’ailleurs été signé sur la nappe du Fouquet’s, ça c’est la classe (c'est elle qui ira sur les boulevards...).
Le « King Kebab » nous aurait couté au bas mot 30 balles de bonne friture, avec queck’ bières pour faire passer… On a voulu voir en grand, mais ça valait le coup. Car, de notre chapeau est sorti finalement le nom du vainqueur de cette compétition.  
Visez un peu le podium !!!


Aussitôt la toile s'est enflammée, parmi les réactions marquantes nous avons relevés celles-ci :



Un grand bravo aux 12 nominés (Deblocdor 2017- Les prétendants)  et nos félicitations aux 3 qui composent notre podium : Big Fat Papa'z, Hélène Gerray et les  heureux lauréats,  voici d'ailleurs leur réaction en direct de Lyon, à vous les Chics types :

"C’est merveilleux ! Merci le Deblocnot ! Merci à ceux qui nous soutiennent ! Un merci tout spécial à Frédéric "Rico" Pellerin avec qui nous avons enregistré ce disque dans son studio et à nos fantastiques guests.
Cela fait maintenant plus de 10 ans qu’on bosse d’arrache-pied pour l’avoir ce prix, le Graal, notre victoire de la musique à nous ... le Debloc d’or ! Maintenant on va pouvoir enfin se reposer sur nos lauriers en attendant l’ultime consécration : un album de nos plus grandes chansons revisitées par Kids United, Chimene Badi, Benabar, Christophe Mae, JUL, Patrick Fiori, Eve Angeli, M. Pokora, Maitre Gims et Grégoire ! On termine avec un grand coup de chapeau à tous les excellents groupes qui figuraient dans la sélection et qui contribuent à tracer une autre voie (un autre monde est possible !), loin justement de ceux que nous venons de citer. Keep on Rockin in a free world !!!"

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