Je
vous emmène aujourd'hui faire la tournée des juke-joints du delta
du Blavet dans la Bretagne profonde du coté de Pontivy, ok c'est pas
le Mississippi mais comme le chantait Maxime Le Forestier "être
né quelque part pour celui qui est né c'est toujours un hasard".
Faute d'être nés à Clarksdale (ville
native de John Lee Hooker)
nos amis n'en sont pas moins des inconditionnels de la note bleue,
preuve que le blues n'a pas de frontières. Tout commence en 1998
quand Benjamin Depaepe (guitare) et Gurvan Leray (chant harmonica)
fondent le duo Ben &Gu avec pour références les pionniers du
blues (Sonny Boy, Muddy Waters..) mais aussi le blues rock des Johnny
Winter, des Stones ou des Red Devils de Lester Butler.
Le duo accueille rapidement 3 nouveaux membres et tourne pendant 5 ans sous le nom de Ben & Gu & the Mojo Machine avant de faire une pause de 3 ans et de revenir en 2007 avec un nouveau line up. Benjamin et Gurvan sont toujours là bien sur épaulés de Laurent Preney (basse) Ronan Prod'hommes (drums) Brice Pascault (chant) et Gwénaël Bezayrie (guitare), le tout sous des pseudos originaux (voir ci dessous) .
10 ans et plus de 550 concerts plus tard voici un 4eme album bien nommé "Surrender to the boogie", fort de 5 reprises et 3 compos originales.
Le duo accueille rapidement 3 nouveaux membres et tourne pendant 5 ans sous le nom de Ben & Gu & the Mojo Machine avant de faire une pause de 3 ans et de revenir en 2007 avec un nouveau line up. Benjamin et Gurvan sont toujours là bien sur épaulés de Laurent Preney (basse) Ronan Prod'hommes (drums) Brice Pascault (chant) et Gwénaël Bezayrie (guitare), le tout sous des pseudos originaux (voir ci dessous) .
10 ans et plus de 550 concerts plus tard voici un 4eme album bien nommé "Surrender to the boogie", fort de 5 reprises et 3 compos originales.
source: mojomachine.wixsite.com |
Embarquons
donc à bord de cette Mojo machine qui se révèle vite une infernale
machine à groover dés les premières mesures de "Get down to
the nitty gritty" un pur Chicago blues signé Luther 'snake
boy' Johnson (1976), un ancien de chez Muddy Waters, on sent un
groupe bien soudé, une rythmique solide, un rien funky, sur
laquelle harmo et guitares s'en donnent à coeur joie. On continue
dans le même genre avec "Still a food" de Robert Petway obert (1941), une pièce qui sera adaptée par Muddy Waters et reprise par
Jimi Hendrix sous différents titres ("rollin'stone",
"catfish blues"), un blues traînant, avec des relents de
swamp blues dans une version dynamique où la voix burinée du
chanteur est de circonstances. Troisième reprise, le "gangster
of love", blues de Johnny "Guitar" Watson (1957) qui
devint un hit suite à son réenregistrement funky en 1978 par son
auteur. On continue avec l'instrumental endiablé "Gougoune's
boogie" avec un harmo déchaîné, il y a du J. Geils Band là
dedans , puis une autre compo maison, "Rollercoaster of love",
mid tempo riche en solos de guitares et d'harmonica. Un petit Kid
Ramos à suivre: "Talking that talk", west coast blues
bien enlevé puis "Big shot" de Big George Jackson,
bluesman de Minneapolis, bon gros boogie bien épais, à la Canned
Heat. On termine avec "No wasting time" tout aussi
énergique, à l'image de cet album sans temps mort qui impose nos
bretons parmi les meilleurs groupes bluesy de l'hexagone, et d'Europe
même, ne soyons pas petits joueurs.
ROCKIN-JL
(article paru dans le N° 47 de l’indispensable BCR la Revue)
ROCKIN-JL
(article paru dans le N° 47 de l’indispensable BCR la Revue)
bonjour ou peut on se procurer les cd
RépondreSupprimerPour se procurer le cd : envoyer un chèque de 13 € à l'ordre de "La Petite Graine Sauvage", en indiquant vos noms et coordonnées à : Association La Petite Graine Sauvage
RépondreSupprimer8 rue de la villemarqué
56300 Pontivy