Desperados de Finlande...
La formation du groupe remonte à 1985 et à cette époque, le quatuor se faisait encore appelé HAVANA BLACKS. A la fin de cette même année HAVANA BLACKS sort son premier single "Is It Fun / I'm Beggin Your Pardon". Après un deuxième single "Dead At Cafe Interpol", le groupe publie enfin son 1er album studio "Faceless Days" qui ne reçoit qu'un succès confidentiel.
En aout 1987, HB participe au Giant Of Rock Festival à Hämeenlinna (Finlande), en compagnie de Dio et d'Helloween.
Le groupe se met au boulot pour son 2ème LP et après quelques changements de musiciens, la formation se stabilise autour de Hannu "Guts" Leiden (guitare/chant), Rehti "Risto" Hankala (Basse, guitare), Markku "Crazy" Heiskanen (lead guitare), Pakku Pakkanen (batterie).
Le nouvel album intitulé "Indian Warrior" a été enregistré en mai 1988 à Helsinki. Mais suite à la signature chez Capitol Records, les bandes sont remixées par Alan Niven (Great White, Guns N' Roses) et Wyn Davies (Dokken, Dio, Great White) en aout 89 aux Total Access Recording Studios, à Redondo Beach (CA).
La pochette a été modifiée et affiche maintenant un vieux guerrier indien buriné au recto et deux calumets de la paix croisés au verso.
"Indian Warrior" sort finalement en 1989 et pour percer le marché américain, le groupe a du également changer son nom en HAVANA BLACK (pour éviter les problèmes avec les fabricants de cigares cubains !).
Dès les premiers riffs de guitare de "Hoo Myself", on se retrouve bien loin des fjords finlandais et l'atmosphère torride ici, nous rappelle davantage le sud des USA.
Les guitares progressent un peu à la manière de Billy Duffy (The Cult) sur "Sonic Temple" et la voix du chanteur nous rappelle celle de Paul Rodgers. Une impression qui se confirme très rapidement avec le 2ème titre "Lonewolf" qui semble venir directement du répertoire de Bad Company. Par ailleurs, je suis convaincu que Crazy, le guitariste a du passer des heures à écouter Mick Ralphs.
Gros coup d'accélérateur avec "Speed Up The Time", un titre très rapide et très court (2mn 30 s), une décharge de rock intense.
Sur le 3ème morceau "Season To Season" le tempo est plus lent et la rythmique se fait plus lourde, on dirait une fusion entre Blackfoot et Free.
HAVANA BLACK semble avoir une grande passion pour la culture amérindienne ce qui donne encore plus d'authenticité à leurs chansons comme le prouve le très rythmé "Run With Me", une longue chevauchée électrique à travers les grands espaces.
Le titre suivant "Sense Of Love" est un titre qui pourrait appartenir à n'importe quel groupe de Southern Rock avec ses cavalcades de six cordes avec au menu, riff bien gras et solos inspirés.
"Shout Me Down" semble avoir écrit pour la scène avec son refrain entrainant et ses "C'mon, C'mon", cela ressemble également à un titre de Bad Company avec ses riffs carrés et puissants.
Le chanteur Guts est vraiment impressionnant sur "Need Must", encore un morceau hyper efficace et percutant qui évoque encore le groupe de Paul Rodgers.
L'album s'achève paisiblement avec une ballade remplie d'émotion, "Indian Warrior", un hommage vibrant aux indiens d'Amérique.
Malgré la qualité de cet album, HAVANA BLACK ne va pas faire le poids dans un marché saturé par d'autres groupes en plein "Revival Seventies", comme The Black Crowes,The Cult, The Quireboys etc... dommage car cette galette est un concentré de très bon hard rock bluesy, balayé par un vent sudiste venant du froid.
Cela fait des lustres que je voudrais me l'offrir celui-là. J'aimerai bien qu'il y ait un remaster.
RépondreSupprimerC'est vrai que sur le clip (Lonewolf), on pourrait croire que c'est mister Mick Ralphs en personne qui joue toutes les parties de grattes.
acheté en 33 tours à sa sortie suite à une chronique dans Line up puis racheté en CD . terrible, un de mes disques préférés..merci Philou
RépondreSupprimerà Bruno....il existe une version remastérisée...et encore merci (j'me comprends)...
RépondreSupprimerAAArrgghhh... ça y est. Entre ton comm et la remarque de Rockin', j'ai plongé. Remaster de 2009, avec 2 bonus, en commande. Crénom, le budget ! "Heureusement" que je ne pars pas en vacances.
SupprimerVa falloir que j'emprunte une colonne à Claude. (il n'en a pas autant besoin que moi : pour les classiques, une version suffit... le reste dans un carton... non ?)
"pour les classiques, une version suffit"
RépondreSupprimerÇa me fait penser aux gens qui bouffent des nouilles à tous les repas et sans sauce....
Ou à ceux qui mettent toujours la même chemise quand c'est pas le même s**p !!!!
:o)
Bouah... J'vois pas l'rapport. Les gens qui mangent des nouilles mettent la même chemise avec le même caleçoon ??
SupprimerMaintenant, je me dois d'avouer (péché avoué, péché pardonné) que j'ai quatre versions du concerto d'Aranjuez.
Et deux de "Nessum Dorma" : une de Puccini (pas mal...) et une de... Jeff Beck (c'est mieux...).
Allo ? Allo ? Oui ? Comment ? claude a fait un malaise ??
C’est rigolo, surtout en live, la sonorité me rappelle celle de "Il était une fois dans l’ouest". Ouinnnn oinnnnn goinnnnn. Fait gaffe, la princesse Turandot fait couper les têtes à tour de bras pour moins que ça…..
SupprimerPauvre Puccini.
Tu sais qu'il a écrit justement un opéra peu connu intitulé "La fiancée du Far West"…. Gary Cooper en mode Bel canto !!!!!
Olà (pang) ! Olà (Pong) !
SupprimerHa ! Ha! Ha ! Effectivement, je ne peux le nier. il y a bien quelque chose. Qui sait ? Possible que Morricone s'en soit servit comme matière première.
Mais attention : Jeff Beck est un funambule. Un acrobate de l'extrême. Il improvise souvent, aimant varier ses interprétations et... il joue d'oreille, sans partitions.
Je ne connaissais aucunement cet opéra (j'en écoute actuellement des extraits). Cela frôle parfois l'opérette, non ?
Je ne sais pas si je vais pouvoir tenir encore longtemps... désolé... 'suis pas encore prêt. vite ! Un p'tit Mr Sipp.
Puccini - Opérettes ? Ah non, point du tout mon Bruno !!! L'opérette : la belle de Cadix, luis Mariano, des bons sentiments, pas de décès à chaque acte, en un mot des spectacles un peu concons….. Je l'avoue et je ne suis guère friand du genre.
SupprimerPuccini : le mélodrame par excellence : la Tosca qui se jette dans le Tibre par la fenêtre du château Saint-Ange (300-400 m au bas mot en balistique :o)), Mme Butterfly qui se fait Harakiri. Mimi, l'héroïne de La bohème (pas celle d'Aznavour) meurt de la tuberculose…. Bigre ! Donc bien du mélo de chez mélo.
Il est vrai que les livrets des drames de Puccini n'arrivent pas à la cheville de ceux des derniers opéras de Verdi (Shakespeare), de ceux de Wagner (qui les écrivait lui-même), sans compter Richard Strauss qui mettait en musique Oscar Wilde, Hugo von Hofmannsthal (Prix Nobel en 1929) ou Stefan Zweig (qui aurait pu l'avoir si il ne s'était pas suicidé en 42) et uniquement ces gens là !!!!!
Il y a un truc magique chez Puccini : la relation entre la ligne de chant et la ligne musicale instrumentale… Mais ça c'est pour une chronique un jour……… Cela dit si on aime pas.... Ben on ne perd pas son temps à se faire du mal :o)
Justement, je n'ai pas retrouvé ce côté dramatique qui irradie habituellement des opéras de Puccini, avec celui de "La fiancée du Far West". Toutefois, comme je n'ai écouté que quelques extraits. Et c'est pour ça que j'ai posé une question et non fais une affirmation. Je n'aurai pas osé :o)
Supprimeracheté à sa sortie en vinyl j'adorais la pochette. Ramone
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