- M'sieur Claude, j'ai cherché ce disque sur un site de vente, il
n'existe qu'un seul exemplaire d'occas', ça nous fait une belle
jambe…
- Pas de panique Sonia : je trouve la jaquette de cette énième édition
plutôt originale, les silhouettes de Giacometti, ces personnage errants,
collent bien au sujet !
- Il y a d'autres éditions de ce disque alors, vous me rassurez, sinon
parler d'un disque introuvable c'est comme un repas sans fromage
(*)…
- Cet enregistrement n'a jamais quitté le catalogue depuis 1967 et j'ai
dénombré au moins 4 éditions disponibles en ce moment avec des couplages
différents…
(*) J'adore le pittoresque des métaphores de notre chère Sonia…
Sonia met le doigt sur une réalité. Les enregistrements majeurs des
symphonies de
Mahler
sont plutôt bien réédités mais dans un fouillis éditorial dément. On les
retrouve remasterisés, couplés à des programmes plus ou moins appropriés,
isolés ou encore en coffret d'intégrales inégales : c'est la jungle. Depuis
les années 60, époque où le musicien autrichien a enfin gagné ses galons de
compositeur incontournable dans l'histoire de l'art, les orchestres les plus
performants (c'est indispensable), galvanisés par les meilleurs chefs (il
vaut mieux), et soutenus pas des ingénieurs du son et des techniques
d'enregistrement pointues (sinon bonjour la confusion), font que la
discographie est une inextricable forêt. La richesse de ces œuvres est
telle, que se passionner pour moult visions par des interprètes de divers
tempéraments est fréquent chez les fans de
Mahler. Pour cette 6ème de
Mahler, je n'ai que 4 enregistrements. Oui, "que", car pour la
9ème, c'est 6 et pour le Chant de la Terre, c'est 12 !!
- Vous n'êtes pas heuuu … un peu cinglé…
M'sieur Claude, sauf votre
respect ?
- Si Sonia, mais ce n'est pas un scoop… Ha ha… et c'est ce qui fait mon
charme… non ?
- Si vous le dites…
L'intérêt de commenter les dix symphonies de
Mahler
avant ma retraite du blog, sera de pouvoir découvrir ou approfondir avec
vous les œuvres à travers des interprétations d'orchestres et de chefs bien
différents sans jamais tomber dans le disque noté 3/6 pour changer coûte que
coûte. :o) Pour la symphonie N°6, j'ai opté pour
John Barbirolli.
J'ai déjà présenté rapidement les symphonies 2, 4, 7 et 9 par
Otto Klemperer
pour le centenaire de la mort de
Mahler
en 2011 (clic). Présenter, j'insiste sur ce mot, car il serait orgueilleux de ma
part de prétendre analyser des ouvrages aussi ambitieux et mystérieux avec
compétence. Évoquer la vie tourmentée de l'homme Mahler dont les œuvres sont
le reflet, et plonger dans son univers sonore suffit. Aller plus loin est du
ressort des musicologues tels
Henry-Louis de La Grange,
auteur d'un monument en trois volumes (anglais) de 1500 pages chacun !!! Il
existe un excellent condensé en français…
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"Le plus anglais des maestros anglais" peut-on lire parfois à propos de
John Barbirolli. Surprenant pour ce fils de musiciens né d'une mère française et d'un père
italien. Assurant la tradition familiale, le futur "sir" John devient
violoncelliste et chef d'orchestre. Il dirige dès
1926, notamment à
Covent Garden.
En 1943, virage important. Il
participe activement au sauvetage du
Hallé Orchestra
menacé de dissolution. (Cet orchestre peu connu fut créé vers
1858 à
Manchester par le pianiste
Charles Hallé, ce qui en fait le plus ancien orchestre d'Angleterre.) Succédant à des
pointures de la direction comme
Malcolm Sargent
ou
Thomas Beecham
(clic), il va conduire cet ensemble au plus haut sommet jusqu'à sa mort, soit
pendant 27 ans !
Dans sa jeunesse,
Barbirolli
n'aimait guère
Mahler
et ne jouait que l'adagietto de la 5ème (leitmotiv célèbre de la
BO de Mort à Venise de
Visconti). La maturité venue,
le caractère du chef devient ombrageux et angoissé (angoisse "soulagée" par
son addiction à l'alcool).
Barbirolli
semble alors trouver un reflet de lui-même dans les tourments existentiels
de la musique de
Mahler. Il va confier au microsillon avec le
Philharmonia Orchestra
ou la
Philharmonie de Berlin
les symphonies 5, 6 et 9. Des gravures d'anthologie par leur noirceur
expressive, mais surtout par leur puissance émotionnelle. La direction du
chef présente LES points forts pour exalter ces partitions complexes : le
sens du détail, de la mise en place, de la beauté plastique et la probité
face aux intentions du compositeur.
Barbirolli
avouait sans faux-fuyants qu'il trouvait dans l'alcool un isolement
intérieur lui permettant de se plonger corps et âmes dans les musiques les
plus psychologiquement habitées :
Schoenberg,
Sibelius
(magnifique intégrale avec l'Hallé Orchestra"),
Richard Strauss… Sans compter le répertoire anglais :
Elgar,
Vaughan-Williams,
Delius…
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Il est souhaitable d'évoquer
Alma, le grand amour de
Mahler, pour comprendre les clés de la dramatique
symphonie N°6,
surnommée parfois "tragique".
Alma Mahler (1879-1964) est un
personnage épique. Plus jeune de près de 20 ans que
Gustav Mahler, elle l'épouse en 1902, à
seulement 23 ans. Elle est elle-même musicienne et peintre et va faire
rencontrer à son mari le gotha des artistes de ce bouillonnant début de
siècle artistique à Vienne :
Schoenberg, Klimt, et l'architecte
Walter Gropius qui deviendra
son amant. Oui, on peut le dire, la jeune
Alma est séduisante, séductrice
et se laisse facilement séduire…
Mahler
consultera Freud pour l'aider à
gérer ces crises conjugales, crise dont la plus grave trouvera son origine
dans l'écriture de la
6ème symphonie, une tentative de thérapie sur partition.
Car il faut bien le dire, Mahler
est obsédé par la mort. Pas par son aspect judéo-chrétien, comme la peur de
la faute et de l'enfer, etc… non, plutôt une obsession nourrie par
l'incompréhension d'être la victime prédestinée du néant inévitable qui suit
l'existence. Dès 1902,
on trouve dans la musique de
Mahler
l'expression de cette angoisse face à cette absurdité de ne pouvoir jouir de
la vie que dans un temps limité.
Alma admire le travail de son
mari mais enrage de le voir se complaire dans une telle morbidité. Le
compositeur s'attaque, de 1902 à 1906, au cycle des 5 lieder
Les
Kindertotenlieder, ("Chants sur la mort des enfants"), des textes choisis parmi les centaines que le poète
Friedrich Rückert a écrits à la
suite de la mort de ses deux enfants. L'écriture de la symphonie se conclut
par une forme de mise en scène de trois coups du destin qui conduisent au
tombeau. Alma aime la vie, et
le couple a deux filles en pleine santé.
Alma ne décolère pas, pensant
que par ses compositions
Gustav
va leur attirer le mauvais œil. Elle a raison…
1907, l'œuvre est créée, mais : 1- la petite
Maria âgée de 4 ans est
emportée par la diphtérie, 2 -
Gustav
se fait "jeter" de l'opéra de Vienne (antisémitisme ?), et 3 – on
diagnostique chez le compositeur une cardiopathie incurable. Il lui reste 4
ans à vivre, même s'il ne le sait pas avec précision… Sans se complaire dans
l'occultisme, on pourrait penser que la symphonie a influé sur la destinée
et non l'inverse.
Alma
aura une existence fascinante mais terrible. En
1915, en secondes noces, elle
épouse son ancien amant
Walter Gropius. De cette union
va naître la troisième fillette d'Alma,
Manon. En
1933, la jeune fille sera
emportée par la polio. Ce drame conduira leur ami
Alban
Berg
à composer l'un des plus beaux concertos jamais écrits : le
Concerto pour violon "à la mémoire d'un ange" (clic). Il faut savoir que le couple
Alma-Walter n'avait pas survécu
à l'année 1919,
Alma étant enceinte d'un
romancier… encore un bébé qui ne survivra pas. Quatre naissances, trois
morts prématurées, un destin décidément bien sombre… Seule
Anna, la seconde fille, née en
1904, deviendra sculpteur et
disparaitra en 1988.
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Bruno Walter
et
Otto Klemperer, pourtant élèves de
Mahler
et orfèvres de la direction d'orchestre, ne jouaient pas cette 6ème
symphonie.
Bruno Walter
disait "elle me fait peur". La polyphonie est d'une sophistication inouïe
(je ne parle pas de complexité). Et pourtant, grâce à sa rythmique bien
cadencée, sa forme sonate presque classique dans les trois premiers
mouvements, l'écoute de cette œuvre gigantesque n'est pas si difficile que
cela, comparée à l'audition de celles qui vont suivre (7-9).
Il s'agit d'un virage fondamental dans l'œuvre de
Mahler.
Les symphonies 1,
3
et
4
se voulaient poétiques, se référant notamment à l'univers enchanteur et
divertissant du "Knaben wunderhorn", des contes et poèmes allemands. La
2ème ressemble à un oratorio, un hymne à la
résurrection. (Mahler d'origine juive s'était converti au catholicisme.) Enfin la
fougueuse
5ème,
avec le si nostalgique adagietto immortalisé dans le film
Mort à Venise, montrait la
recherche d'une écriture plus moderne et une extension de l'orchestration.
Quittant un univers sonore plutôt positif, la 6ème symphonie
annonce des préoccupations bien plus sombres.
Parlons-en de l'orchestration de cette 6ème symphonie. Elle est
démente : 4 flûtes et piccolos, 4 hautbois + cors anglais, petite
clarinette, 3 clarinettes + clarinette basse, 4 bassons + contrebassons, 8
cors, 6 trompettes, 3 trombones, trombone basse et un tuba. Pour les
percussions, c'est du jamais vu : timbales (2 exécutants), glockenspiel,
cloches graves (au ton indéterminé, 2 ou plus, hors de scène), clarines de
vache, xylophone, grosse caisse, triangle, caisse claire, cymbales, fouet,
tambourin, tam-tam, et le fameux marteau. Enfin, il y a également le célesta
(plusieurs si possible), deux harpes et plus, et bien entendu des cordes à
foison.
Le "marteau" n'a été fabriqué que pour l'occasion. C'est une grosse enclume
de bois frappée par un maillet de géant (photo plus bas).
1 - L'allegro energico
initial débute par une marche brutale. Une marche qui fait froid dans le
dos. Le tempo est lent.
Barbirolli
entraîne son orchestre dans une reptation, une tentative de s'arracher aux
affres de l'inéluctable destin qui menace tout homme, et qui inquiète tant
Mahler. Le staccato des contrebasses fait songer à une marche au supplice.
D'autres motifs sarcastiques interviennent dans cette procession martiale
cadencée par la caisse claire, l'instrument militaire par excellence. Le
talent du chef nous plonge immédiatement par mille contrastes dans
l'ambiguïté du propos : souvenirs des moments heureux troublés par la
prémonition d'une tragédie latente.
L'exposé de la première partie se fait parodique, la construction est
parfaite. Joie du présent et angoisse morbide s'opposent avec brio. La prise
de son large, profonde et dynamique explore chaque mesure, chaque motif
orchestral, chaque enchaînement cocasse. [5'21"]
Barbirolli
zappe sur la reprise da capo de ce début1. Habile ! Cette coupure
permet de se plonger directement dans la virulence du développement écrit à
partir des motifs précédents, le tout épicé de fanfares aux accents
dramatiques. [8'40"] Les motifs mélodiques centraux, bien plus poétiques,
constituent un songe éveillé. La musique s'étire alors dans une tranquillité
bucolique (la cabane où Mahler composait ?) et l'orchestration fait appel
pour la première fois à des clarines de troupeaux (Mahler
adorait mêler symbolisme et "bruits de la nature"). La frénésie a fait place
à la mélancolie, aux souvenirs d'une jeunesse qui s'enfuit…
[11'22"] La reprise et la coda [16'56"] énergiques reprennent dans une
course folle mais contrôlée tous les motifs déjà entendus.
Mahler
utilise dans ce mouvement une thématique volontairement réduite. La
nouveauté provient de la profusion de traitements qu'il fait subir à ce
matériau sonore d'une simplicité volontairement obsessionnelle. Trop de
thèmes auraient brouillé les pistes.
Mahler
se dirige pas à pas vers son destin. La clarté de la direction de
Barbirolli
accentue parfaitement cette marche aux accents triomphaux… Peut-être pas si
victorieux que cela.
1. Et il a bien raison. Même si mouvement de forme sonate oblige, la
reprise prolonge inutilement de près de 5 minutes le mouvement. On entend
souvent la même chose en concert et George Szell omettait également cette
reprise.
2 – Mahler attaque le Scherzo
de nouveau par un motif de marche. Cette entrée en matière montre l'intérêt
qu'il porte à cette forme musicale guerrière. Guerrier comme si un combat
contre le trépas était l'enjeu des sentiments exprimés. La similarité
mélodique avec le premier mouvement est telle que
Mahler
pensait intervertir ce scherzo avec l'Andante pour ne pas donner
l'impression d'une redite, d'un récapitulatif peu imaginatif du premier
mouvement. De nos jours on joue dans un ordre ou un autre. Je pense que ce
mouvement de danse rythmée et grimaçante prolonge parfaitement le début de
la symphonie. Oh, ce n'est pas une danse bien joyeuse, plutôt macabre, un
exercice fantasmagorique d'humour noir. Comme en écoutant les musiques de
notre temps, on se surprend à taper la mesure avec les doigts. Rien
n'échappe à la battue de
John Barbirolli. Le chef nous invite à une féérie de couleurs, entre les appels douloureux
des cordes et les facéties du triangle.
3 – L'andante
est l'une des pages les plus sereines écrites par
Mahler. Là encore, la thématique reste simple mais le compositeur va nous
conduire sans lassitude dans cette rêverie en n'effectuant aucune reprise,
en laissant la musique se déployer, se métamorphoser sans cesse. Ce sont les
cordes qui introduisent le morceau avec tendresse. [2'02"] un solo
pathétique du hautbois nous plonge dans la tristesse, ou plutôt le regret de
voir le temps s'écouler inexorablement. On parle souvent de banalité et de
trivialité chez
Mahler
(Jean Matter). C'est assez
logique dans le sens où
Mahler
ne puisait pas son inspiration dans la spiritualité (Bruckner) ou dans des recherches formelles (Bartók
et
Schoenberg).
Mahler
recourait sans cesse au "Naturlaut" (bruit de la nature), pour montrer son
attachement à la vie, au quotidien, aux sentiments simples qui ponctuent
l'existence.
Mahler
ne pensait pas philosophie comme un
Richard Strauss. On pourra même trouver de la naïveté dans l'emploi de clarines de
troupeau que les anges ou les esprits peuvent entendre sonner dans les
prairies terrestres depuis leur paradis d'image d'Epinal. Le tempo exigé du
Philharmonia
par
Barbirolli
est plus allant dans ce passage. Cela permet d'obtenir une ligne mélodique
charpentée et poignante. Ralentir en approchant de la métronomique d'un
adagio aurait sans doute rendu ce bel andante un peu trop évanescent.
4 – Le final
de plus de trente minutes n'est pas à commenter de manière très détaillée
dans un article de ce blog (article déjà bien long). À l'instar de la 9ème
symphonie de
Beethoven
ou 5ème symphonie de
Bruckner,
Mahler
introduit son allegro moderato conclusif en mêlant de nouveau des thèmes de
marche combative à des réminiscences de tous les motifs entendus dans les
trois mouvements initiaux. [5'35"] Le final commence réellement. Il va se
dérouler en trois étapes et une coda. Dans chaque étape, des motifs joyeux
et des péroraisons dramatiques alternent. On ne sait plus si le compositeur s'angoisse où, tout compte fait, s'en
fout, abdique ! Oui, on trouve du désespoir, de la colère dans cette musique
démoniaque. Les deux premières étapes se terminent par des tuttis de titans
avec le fameux coup de marteau (que l'on entend guère, il faut bien le dire,
une idée pittoresque à l'image de
Mahler
qui restera sans lendemain). [14'15"] – étape 2 ; [19'22"] – étape 3 ;
[28'48"] – coda.
Dans la forme rythmique employée jusqu'à la coda, c'est la variété de
l'orchestration qui assure le flot mélodique, les innombrables changements
de lumières et d'émotions. Il y a peu d'autres exemples, dans la musique, de
structures aussi complexes que l'orchestration rend aussi aisées à suivre,
d'épisode en épisode. La coda n'est rien d'autre qu'une marche (encore)
funèbre avec un dialogue des cuivres qui pourra faire penser à un Tuba Mirum
résigné… Pour
Mahler, le destin n'a donc bien qu'une issue : le néant ! Un simple et discret
pizzicato… et puis : rien…
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Les enregistrements "haut de gamme" de cette symphonie sont légions.
Établir une discographie alternative consensuelle est quasi impossible.
Parlons de mes coups de cœur choisis dans ma discothèque perso ou entendus à
droite à gauche, en faisant confiance à la presse spécialisée.
Certain mélomanes pourraient déplorer chez
Barbirolli
une lenteur et des effets un peu appuyés, malgré l'absence absolue de
pathos. Dans ce cas la version Live de
Simon
Rattle
à la
Philharmonie de Berlin
en 1987 est pour eux. L'andante
et le scherzo sont inversés comme le souhaitait
Mahler
et les tempos sont vifs. Le jeune maestro de 32 ans faisait la reprise du
premier mouvement et une immense poésie se dégage de l'andante. Bref, c'est
jeune et fulgurant (Berliner Philarmoniker
- 6/6).
Pierre Boulez
a enregistré à la
Philharmonie de Vienne, en 1994, une version très
analytique (on s'en doute), un style de direction qui sied parfaitement à
cette œuvre aussi dense, une référence pour beaucoup, un ennui glacial pour
quelques dissidents (Dgg -
6/6).
J'ai découvert cette symphonie à la fin des années 60 avec le disque
CBS de
Bernstein
à
New-York. Le chef américain a récidivé en
1988 à
Vienne. Les tempos sont encore plus larges que ceux de
Barbirolli, mais l'alchimie sonore et la malice macabre sont stupéfiantes (Dgg
- 6/6) et puis le couplage avec les Kindertotenlieder est très judicieux.
Et puis on citera
Vaclav Neumann
dans son intégrale à
Prague
(Supraphon, 5/6), et enfin
Georg Solti
à
Chicago
(Decca – 5/6).
New Philharmonia Orchestra - John Barbirolli (EMI - 1967)
La vie de Gustav, Gross Malher, mais quel musicien ! Vivement la n°1 "Titan"
RépondreSupprimerAh la Titan ! un coup d'essai et un coup de génie d'entrée. Reste à me décider pour l'interprétation : Bernstein à Amsterdam, Giulini à Chicago, Walter, ce n'est pas ce qui manque................
RépondreSupprimerTrès bon résumé de la vie de Gustave et de l'influence prépondérante d'Alma.
RépondreSupprimerLa mort de sa fille l'a profondément marqué.
Pour les collectionneurs :
Vaclav NEUMAN et le Gewandhaus de Leipzig
la 5ème et la 6ème, en vinyl de chez Philips,
date d'enregistrement non précisé.
Mais je fais confiance à Claude TOON pour le trouver,
ainsi qu'une version CD.
Sinon BOULEZ (le petit LULLY de POMPIDOU),
compositeur inaudible, mais grand chef d'orchestre
reste incontournable dans MALHER.
J'aime bien les clarines alpestres
que j'écoute régulièrement de mon chalet,
là haut dans la montagne.
Un savoyard, non alcoolique, anonyme.
Merci M'sieur Anonyme
RépondreSupprimerM'sieur Toon m'a chargé de vous dire que les symphonies N°5 et 6 enregistrés à la fin des années 60' avec le Gewandhaus de Leipzig ont été réédites sous le label "Berlin Classics" en album isolés.
On troue aussi la 5 dans une intégrale en coffret "brillant classic" qui n'a pas un intérêt majeur sauf cet enregistrement et surtout la 3ème par Jascha Horenstein.
Au plaisir cher M'sieur Anonyme
Sonia de Gueméné