Une salle plongée
dans le noir, une constellation d'émanations lumineuses
émanant de divers appareils numériques prêts à
capter l'évènement dès les premières
secondes. Un écran diffuse des images d'archives relatant
l'arrivée attendue d'un quatuor de musiciens anglais devant
donner un concert où sont attendus 76 000 spectateurs à
Atlanta.
Sans crier gare,
sans introduction, un riff simple et puissant résonne. Deux
power-chords appuyés par une frappe digne d'un héros de
la mythologie nordique et des spots surpuissants, éblouissants,
annonçant le retour du dinosaure, d'une entité
invincible, titanesque. Elle est là, réveillée
après un sommeil de vingt-sept ans, affamée, prête
à mordre (1). « Good Times, Bad Times »
! Tout un symbole, car cette pièce sert également
d'ouverture pour un disque qui a marqué à jamais
l'histoire de la musique. Le 12 janvier 1969 sortait un manifeste de
Hard-blues (que beaucoup considèrent comme un des jalons du
Hard-Rock en devenir) qui marqua à jamais des foules de
curieux. Certains, surexcités, se précipitèrent,
vinyl à la main, faire écouter l'OVNI (enfin, pour ceux
qui ne connaissaient que peu ou prou le Blues, Steve Marriott, voire
les Yardbirds – mais là n'est pas le sujet -). Il s'agit
évidemment de LED ZEPPELIN : the First.
Maintenant, nous revoilà le 10 décembre 2007, à l'O2 Arena de Londres en présence d'un des monstres sacrés des années 70. Et non des moindres. Le groupe s'est reformé exceptionnellement pour un concert hommage à Ahmet Ertegün (le fondateur d'Atlantic Records), l'homme qui avait signé Led Zeppelin et qui lui avait laissé le champ libre quant à sa musique et la façon de mener sa carrière. Même s'il y eut quelques âpres discussions (pas de single / 45 tours, pochettes sans nom de groupe et/ou sans titre). Entre Atlanta et Londres, le public est plus modeste, la salle ne contenant que 18 000 places. Toutefois, sur le site internet il y aurait eu près de vingt millions de personnes qui auraient tenté d'obtenir un ticket.
1969 – 2007 :
38 ans et des brouettes séparent la sortie discographique de
« Good Times, Bad Times » et cette
interprétation en live,. Et elle n'a pas pris une ride (au
contraire des protagonistes), - malgré le solo brouillon et
trop chargé d'effets -. Le Son est là et il saisit à
la gorge.
Jimmy Page se
pavane fièrement armé de sa « Number Two »,
John Paul Jones, concentré, délivre en cadence des
notes sourdes et lourdes sur sa Manson E Bass JPJ Signature, Robert
Plant, presque arrogant, mais nullement imbu de lui-même, a
toujours sa voix particulière et facilement identifiable, et,
à la batterie... Bonham, Jason, fils de John, dont la frappe
bestiale, assurée, précise et groovy n'a guère à
rougir devant le fantome de son père. Un vrai guerrier. Jason
effectue également les quelques rares chœurs.
La nuque se
hérisse aux premières mesures de « Ramble On ».
On s'esclaffe ! C'est beau. On touche la perfection en matière
de Heavy-rock gorgé de blues jusqu'à la gueule. Le son
est puissant sans être assourdissant. A peine le temps de
reprendre son souffle que le chorus de « Black Dog »
jaillit. On reste dans le classique. Tous affichent des airs réjouis.
Malgré les années de séparation, et le peu de
temps qu'ils ont eu pour retrouver leurs marques, la mayonnaise a
pris (six semaines de répétitions en bossant trois ou
deux jours par-ci par-là).
Page
tombe la veste et s'arme d'une splendide demi-caisse Gibson blonde
(une réplique d'une Byrdland 1957) avec laquelle il foudroie
la salle d'un bottleneck poisseux et rampant ; J.P.Jones nous finit en
nous enfonçant la tête dans le marais à l'aide
d'une Fender Precision fretless au rendu « muddy ».
« In My Time of Dying ». Ces quatre flibustiers
ne prennent aucun risque, ils ont sorti l'artillerie lourde. Page,
triomphant, conclut par le riff de « What is and What
Should Never Be ». Comment, mais comment peut-on ignorer
(je ne parle pas d'oublier car Led
Zeppelin fait partie des groupes que l'on ne peut oublier)
un groupe de cette ampleur ? A eux quatre seulement, sans l'aide
d'intervenants – ni claviers, ni cuivres, ni une seconde guitare,
ni bandes pré-enregistrées (sic), ni platines (argh !
Double-sic !) - , ils créent, ou recréent, une musique
intangible, inoxydable, où tout apport serait superflu et
vulgaire. Plant éructe, malmène ses cordes vocales ;
« Well,
well, well, so I can die easy »
La réplique de la LesPaul noire custom 58 à trois micros et dotée d'un vibrato bigsby (l'original a été dérobé en 1971) entonne le riff droit et carré de « For Your Life ». C'est une première : jusqu'alors, jamais auparavant ce titre n'avait été joué sur scène. L'écran se mue en une expression visuelle du métal lourd, et exacerbe ainsi le climat tangible de puissance. Le solo de Page est à côté de la plaque – c'est du live -, mais heureusement la rythmique détruit tout sur son passage. Un « killdozer ». Ce n'est plus un dirigeable mais un destroyer lourdement armé.
On constate que
Page n'est pas toujours à l'aise dans ses soli. Parfois c'est
trop chargé d'effets (pour sonner plus moderne ?), parfois il
est un peu brouillon dans son interprétation (sans y perdre
son âme pour autant). A cet effet, il convient de rappeler
qu'initialement le concert devait se dérouler le 20 novembre,
et qu'il a été repoussé parce que Jimmy s'était
cassé un doigt (triple fracture).
Page annonce que
la pièce suivante est leur version du « Terraplane
Blues » de 1936 de Robert Johnson : « Trampled
Under Foot » n'a jamais été aussi funky.
Jones lâche sa basse pour prendre sa place aux claviers (en
mode clavinet) et se lance dans une cavalcade groovy. Page
expérimente un solo rendu trop aigü par un effet
inapproprié, et en étant conscient, il se rabat sur la
wah-wah. Plant scrute d'un œil torve Jason en gueulant « Push
!! », comme pour lui intimer le conseil de tenir ce groove
remuant et infernal.
Page garde son
pied sur la wah-wah pour en enrober le riff de « Nobody
fault by Mine ». Sur cette pièce, Jones empoigne
une basse dix cordes (5 cordes doublées) et Plant un harmonica
avec lequel, sur une envolée fiévreuse, il trucide les
derniers résistants. On remarque que ces quatre flibustiers
des mers du Nord jubilent carrément. C'est l'abordage ! Pas de
quartier ! « No Quarter » ! Magistral. Un lyrisme oppressant aux réminiscences psychédéliques. Entre la brume du souffle du dragon et les hauts-fourneaux de métal en fusion.
Par contre, on
aurait pu faire l'impasse sur « Since I've Been Loving
You ». Slow-blues fort honorable, légèrement
suranné, qui est, à mon sens, sur-estimé. Ici
assez fidèle à la version studio.
« Dazed
and Confused » est l'occasion pour Page de jouer au mage,
ou à l'apprenti sorcier, des sensations électriques.
C'est le moment où, tel un maître de cérémonie
d'un rite païen oublié, il brandit son archer de
violoncelle pour extirper des sons extra-dimensionnels de sa LesPaul.
Malheureusement, tout part en larsens intempestifs (le volume de ses
retours était trop fort à ce moment-là).
Résultat, une interprétation décevante qui frôle
un instant la bouillie sonore. Jason et John Paul font corps et parviennent ainsi à
éviter le naufrage.
Les lumières
s'éteignent, la foule retient son souffle. Un célébrissime
arpège résonne et Jimmy réapparait sous un
projecteur, chemise trempée et la fameuse Gibson SG
double-mache (la EDS-1275) en bandoulière. « Stairway
to Heaven » ! Des milliers de spectateurs exultent comme
un seul homme. Recueillement. Jones de retour à ses claviers,
Plant se change en ménestrel, Bonham modère ses
(h)ardeurs et Page est royal. En conclusion, Plant lance un « Ahmet,
we did it ! », car il avait refusé de jouer ce titre qu'il a parfois décrié, faute de l'avoir trop
chantée, trop entendue ? Il concédera lors d'un
interview qu'il a aujourd'hui un peu de mal avec les paroles, qu'il
tente toujours de comprendre ce qu'il a voulu dire en écrivant
ses paroles.
Page garde son
double-canon chargé pour l'alambiqué « The
Song Remains the Same ».
Une fois encore,
Jones retourne à ses claviers et entame le gimmick de « Misty
Mountain Hop ». Une monumentale interprétation où
Robert chante des couplets à l'unisson avec un Jason qui
ruisselle de sueur à force de taper comme un sourd sur ses
peaux, tout en maintenant un rythme qui aurait déjà eu
raison de pas mal de petits bras.
Une LesPaul à
la robe acajou fait son entrée. Elle doit être
certainement réservée à l'accordage DADGAD,
celui qui est utilisé pour « Kashmir »,
autre pièce d'anthologie. Plant parvient, même dans la
douleur, à assurer comme si l'âge n'avait pas
d'importance (toutefois, il a avoué avoir retoucher certaines
parties vocales de cette chanson car il n'avait alors plus de souffle
sur les longues notes). Final, pause, bluff; pour faire monter la
pression ? En tout cas la salle ne tarde pas à en redemander,
en dépit des deux bonnes heures déjà écoulées,
et les interprètes et créateurs de ce
Hard-blues-Heavy-folk si personnel ne tardent pas à remonter
sur les planches.
Jimmy Page réapparaît équipé de sa LesPaul TransPerformance (celle utilisée lors de la période Coverdale-Page - l'article -, elle est dotée de six boutons poussoirs permettant de changer d'accordage instantanément. C'est l'ancêtre des modèles "Robot" actuels) pour un « Whole Lotta Love » plus killer que jamais ; en dépit d'un Plant qui donne quelques signes de faiblesses. Le break orgasmatique psychédélique avec le jouet de Page (le Theremin) est écourté pour se recentrer sur l'essentiel.
Final sur les
rotules avec « Rock'n'Roll », les trois tontons
flingueurs se retournent vers leurs « neveu »
lors du coda avec la brutalisation en règle d'une batterie
décidément bien robuste. « Tu as bien
largement rempli ton contrat fiston. Ton paternel aurait été
fier de toi » semble lui dire le trio de sexagénaires ravis.
Les quatre
chevaliers affichent des mines, certes fatiguées, exténuées, de
vainqueurs. Mission accomplie. Après plus de deux heures d'un
intense et mémorable concert, LED ZEPPELIN apparaît en
occupant l'intégralité de l'écran, à
l'image des drapeaux que l'on plantait, bien visibles aux yeux de
tous, sur le champ de bataille.
Le concert est
terminé, et demeure une sensation peut-être pas de
plénitude mais de satisfaction certaine. Le Dirigeable est
venu en conquérant et il a imposé sa loi en toute
simplicité, sans souffrir d'aucune résistance Le set fut
concret, concis, sans le moindre temps mort, préférant
faire l'impasse sur toutes les compositions acoustiques pour ne rien
perdre en intensité.
On continue
d'apprécier les nombreuses délicieuses saveurs qui
voguent encore dans les méandres de notre cerveau.
Jason Bonham avouera
qu'il a réalisé Son Rêve. Ce concert a été
le jour le plus important de toute sa carrière (qui débute
en 1983).
Et on finit par
se poser des questions. Le live, controversé, « The
Song Remains the Same » n'a t-il pas été
tout simplement piétiné par ce « Celebration
Day » ? Dans des articles précédant la
sortie du « Live at the Greek » de Jimmy Page avec
les Black Crowes (-> lien), on a souvent pu lire que, finalement, ce qui a
toujours manqué au Zep en concert, c'était un second
bretteur. Or, le concert du 10 décembre 2007 prouverait que non ; que ces
quatre-là, dans une forme décente, se suffisent à
eux-même.
Et si dorénavant,
malgré les quelques pains de Page (néanmoins qui
passent mieux en mode CD que DVD), il fallait inclure ce
« Celebration Day » au sein des fameux
double-lives ?
Il existe une version luxe qui propose, en supplément, le DVD de la captation de l'intégralité d'un concert donné en guise de répétition (avec pour seul public le staff et les techniciens). Au niveau de l'image c'est de la foutaise (pour rester poli) : une caméra immobile qui cadre la totalité de la scène, écran y-compris, rappelant les vidéos amateurs postées sur Youtube. C'est froid et inerte. Par contre, ce DVD a l'avantage de démontrer qu'il y a bien une part d'improvisation chez Led-Zep. Certains soli de Page y sont même meilleurs (sans le poids du stress ?).
(1) on exclue les trois concerts d'une demi-heure de
1985 (Live Aid), 1988 (Anniversaire d'Atlantic) et 1995 (Rock'n'Roll
Hall of Fame).
Ouch !
Vous avez-dit Led-Zep ?
A lire : Led Zeppelin "Kashmir" (par Big Bad Pete), et
"Passeport pour le ciel.... (Strairway to Heaven)" (par Biiig Baaad Pete !)
bonne analyse, j aime aussi beaucoup ce concert même si Page joue moins que sur "the song remain the same". Mais Plant, même s'il ne monte plus aussi haut (le starway to heaven est joué un ton plus bas), y chante qd meme mieux finalement en se reposant moins sur ses perfomances vocales qu'à l'époque.
RépondreSupprimerAprès si je compare avec le dvd de la reformation de Police en 2007 on peut dire que Police maitrise toujours aussi bien ses morceaux techniquement mais l'énergie est quand même moins présente qu'avant alors que chez Zep, si la technique de Page et Plant est amoindrie il ya toujours autant d'énergie sur les morceaux. C'est ce qui fait de ce live un vrai live du Zep.
Tout à fait d'accord
SupprimerUne chronique digne d'un médecin légiste.Tu as disséqué ce CD comme un journaliste de "Guitare et basse magazine". CD que j'ai acheté dès sa sortie (Tu m'étonnes !!Led Zep, ça ne ce laisse pas passer !).Sur "Dazed and confused", je l'ai trouve un peut lent au début du titre(comme si la machine cherchait ses notes).Mais sinon hormis ça,je me suis fait une indigestion du jour de la célébration.Et je ne parlerais pas de Jason Bonham, comme tu dis, le digne fils de son père.
RépondreSupprimer"Since I've Been Loving You", surestimé ???... ya des coups de Badcaster dans la tronche qui se perdent...
RépondreSupprimerPourquoi tant de haine ?
SupprimerLa musique n'adoucirait donc t'elle pas les moeurs ?
J'ai bien écris "à mon sens", c'est à dire, en bref, que cette pièce ne me touche pas outre mesure. C'est mon avis, mon impression.
Question Blues, Led Zep a fait beaucoup mieux. Et question blues tout court, en comparaison avec un nombre incalculable d'originaux, il fait pâle figure. D'ailleurs à ce titre, j'ai toujours l'impression que cette composition touchait plus ceux qui généralement connaissaient, ou appréciaient, peu ou prou le Blues "original".
Dans un interview récent, Page lui-même, parle d'un grand chemin parcouru entre "Presence" et ce qu'il essayait de faire sur "Since I've been loving you". (je souligne le verbe "essayer"...).
(c'est quoi une badcastère ? Une sorte de charentaise ?)
Hum...hum... excuse moi mon Doudou de Bruno de te dire que je suis sur the same longueur d'onde que Monsieur BBP sur " Since i've been loving you ".
SupprimerCe Sidi Belle à baise...Nonobstant les imperfections légères sur la prestation de la "reform" il y a une chose qui me fait vraiment attraper la gaule ! C'est le réel plaisir de ces 4 musicos de jammer ensemble.
En ce qui concerne la côte d'amour du live de The song remains the same tu connais mon avis.
houps !
SupprimerJ'ai oublié de te dire...
Respect ! très bon post.
Le solo de Page sur Since I've been loving you ( version studio) est "à mon sens" un des plus beau qu'il ait jamais pondu.
SupprimerPuisque tu parles de "Presence", je considère Tea For One comme le petit frère de "Since I've been.." par bien des aspects.
J'ai fait partie des "près de vingt millions de personnes qui auraient tenté d'obtenir un ticket", je croyais que Led Zep n'intéressait plus personne moi en 2007 vu qu'en 79 à Knebworth ça dansait que sur Trampled Under Foot...
Yes Sir !
SupprimerJe sais qu'il y a des adorateurs de cette composition. Certains allant jusqu'à ce prosterner devant leur Hi-Fi dès qu'il entendait les premières notes. J'ai même connu un gars qui se le passait religieusement le dimanche matin pour se donner du tonus.
"Oui ? Comment ? On a remis un colis aux bureau du Déblocnot' ? Et alors ? Il fait "tic-tac" ???
Où est passé BBP ? Il a posé ses congés ?? Ce matin même ! Après lu... "
Je dois concéder que la prestation de Pagey n'est pas au top, certes, certes. Je reconnais également qu'il est le pâle reflet de celui qu'il fut dans les 70's. Il vieillit moins bien que Clapton ou Beck, que l'on cite souvent en compagnons de route.
RépondreSupprimerSi en plus, il se casse un doigt... alors, là, le pauvre, il a du mérite à assurer comme ça. Moi qui ait l'auriculaire gauche déficient depuis le mois de juin, je peux vous dire, c'est pô d'la tarte !!!
Solos hésitant, avec un son pas toujours très heureux. Mais rythmique plus qu'honorables !
Autant, je suis très critique vis à vis de Page sur scène, mais son travail de studio : production, arrangement, guitares en tout genre, c'est ... magnifique !
"Since I've been lovin' you" sur LZ III fait partie de ces merveilles de guitare. L'intro toute en nuances, le solo du milieu, tellurique à souhait.
Qu'est-ce que je me suis usé les doigts là-dessus...
Dans la série, "on règle les comptes", il faut aussi reconnaitre que LZ n'a pas toujours été honnête avec leurs "sources", Anne Bredon, Willie Dixon, Bert Jansch, Robert Johnson, etc... Il y en a eu du pillage, il y en a eu !
Mais quels fabuleux musiciens !!! Les 4 sont des références en leurs matières. Argh !
Ouele... Au risque de me faire passer pour un semeur de Zizanie, pour moi l'album IN THROUGH THE OUT DOOR est supérieur à PRESENCE... Arf'
RépondreSupprimeret je bullshite ceux et celles qui ne sont point d'accord !
Sais pas si In through the outdoor est supérieur mais dessus t'as un truc comme Fool in the rain avec l'invention des ghost notes par Gonzo qui ont inspiré Jeff Porcaro pour Rosanna. Comme dit BBP, "quels fabuleux musiciens"!!!!!!!!!!
RépondreSupprimerMi je te dis ( chti'mi language) IN TROUGH THE DOOR c'est incontournable, à sa parution on disait : "Robert Plant a un cancer de la gorge, c'est son dernier album", tellement son vocalisme est déroutant...
RépondreSupprimerRemets la galette tu verras que c'est profond comme album !