jeudi 26 avril 2012

Discographie TOTO Part II (1986-2006) par Vincent le Chaméléon

Gloire et déboires

Les américains et musiciens de sessions de TOTO, emmenés par le noyau dur composé de David Paich (claviers/chant), Steve Lukather (guitares/chant) et du batteur Jeff Porcaro, avaient su s'imposer au sein de la sphère Rock grâce à leurs 4 premiers albums dont IV. Un album qui était l'un des points d'orgue de la série, puisque récompensé par 6 Awards et 28 nominations. Pourtant, et contre toutes attentes, l'addiction aux drogues dans laquelle Bobby Kimball avait fini par s'enfoncer, eut raison de son poste de chanteur leader au sein de la formation. Ainsi s'achèverait le premier chapitre de la formation.
Le deuxième chapitre de TOTO s'ouvre donc au beau milieu des années 80. Et disons le tout court... Dieu qu'elles furent éprouvantes ! Artistiquement parlant j'entends.




Le groupe ouvre ainsi le bal avec un disque pleinement ancré dans son époque. Isolation (1984), est en effet un album on ne peut plus inscrit dans l'ère de son temps. La voix du nouveau chanteur, très proche d'un Steve Perry (Journey), soutenue par les claviers ultra "cheap" de David Paich, devraient, sans apparentes difficultés, me donner raison. Sachant qu'aucun des 10 titres qui le compose ne parvient à se dresser, ne serait-ce qu'au niveau du genou, par rapport à n'importe quelles autres des précédentes compositions du groupe. Isolation est un disque sans saveur, et porte finalement très bien son nom... A oublier. 
Puisque l'heure semble être au changement dans les rangs du combo, Fergie Frederiksen est aussitôt remplacé par un certain Joseph Williams, et qui n'est autre que le fils de l'un des plus grands compositeurs de musique de films. Si les sagas Stars Wars et Indiana Jones vous disent quelque chose, il n'est ainsi pas exclu que vous ayez vu apparaitre au générique le nom  de John Williams.
Ceci étant, Fahrenheit (1986), même s'il se place (sans trop de mal) un ton au-dessus de son prédécesseur, nous montre encore souvent un TOTO par trop FM-inée. Aaah ! Encore et toujours ces fichus claviers ! On se demande d'ailleurs comment "Fahrenheit", le titre, n'a pas fini sur la B.O d'un épisode de 2 flics ami/ami ou sur l'un des volets du Flic de Beverley Hills ? Voyez le genre...
A défaut de véritablement m'émouvoir, une moitié de l'album parvient tout de même à tirer son épingle du jeu au milieu de ce que j'appellerai tout de même... Une nouvelle déconvenue. Même la présence d'invités tels que Miles Davies, sur le final jazzy instrumental "Don't stop me now", de l'ex Eagles Don Henley, ou de Michael Mc Donald (Doobie Brothers, Steely Dan) ne change rien à l'affaire.
A ce stade de sa carrière, le groupe a de quoi se faire clairement du souci. Car s'il ne corrige pas très vite le tir, ses musiciens vont devoir retourner vendre leurs services pour espérer pouvoir continuer de payer les chères études de leurs progénitures.

7 : Un chiffre porte-bonheur

Avec The Seventh One (1988), TOTO va enfin renouer avec le succès radio... La qualité en plus. Car si le groupe œuvre toujours dans un registre plutôt "Mainstreem", l'album, du haut de ses 54 minutes (c'était très long à l'époque !), nous offre la possibilité de nous plonger dans des courants musicaux nettement plus variés qu'à l'accoutumée... Et surtout tellement mieux écrits. En aparté, si le jeu d'un batteur tel que Stuart Copeland  (The Police) continu de faire référence encore aujourd'hui, l'influence de Jeff Porcaro sur nombre de batteurs n'est certainement pas à minimiser non plus, encore de nos jours. Ce disque est aussi là pour nous le rappeler. Ses fills, ses rythmes, ce groove qui n'appartient décidément qu'à lui, Jeff ne les jouaient que dans une seule et même optique : servir le morceau. Décidément un grand, très grand batteur.
De la même manière qu'à l'époque de l'album IV, le groupe semble renouer avec les mêmes déboires que ceux qui avaient surgit après le succès massif de ce disque. Ainsi Joseph Williams sera lui aussi congédié pour des raisons proches de celles qui avaient conduit le groupe à se séparer de Bobby Kimball (les drogues et l'alcool comme souvent). La poisse !
En attendant des jours meilleurs, TOTO recrute le chanteur "black" Jean Michel Byron. Le chanteur aura juste le temps de graver 4 inédits à figurer sur la compilation Past and Present et de promouvoir celle-ci pour une unique tournée. Un petit tour et puis s'en va !

On n'est jamais mieux servi que par soi-même

En 1990, face à l'infortune dont est victime le groupe vis à vis de tous ses chanteurs (3 depuis l'éviction de Bobby Kimball), la formation décide de resserrer ses rangs en optant pour la première fois de sa carrière pour la formule du quatuor. Cette nouvelle orientation semble être à mettre sur le compte du guitariste, le grand ordonnateur de l'idée. Outre le fait que les guitares s'y montreront plus mordantes que jamais (entendez par là "Hard") et d'avantage mises en avant, le guitariste endossera aussi pour la première fois le rôle de chanteur - leader sur la totalité de ce qui apparaîtra, à sa sortie (1992), comme le disque du groupe le plus dur et le plus "rentre dedans" de leur discographie.
Kingdom of Desire aura d'ailleurs sans doute dérouté les quelques amateurs de mélodies proprettes, et parfois même un peu "clichesque", que nous avait parfois servies le groupe. Les autres, ceux qui avaient jusque-là catalogué (et avec quel plaisir !) la formation de "Rockeurs à minettes", ceux-là donc ne tarderaient pas à ravaler leur (mauvaise) langue à l'écoute d'un Kingdom of Desire fort en testostérone. Roooock Men !!!!!! 


TOTO, ou quand le sort s'acharne

C'est alors que survient l'impensable. L'annonce du décès soudain de Jeff Porcaro, 1 mois avant la parution de l'album, sonne comme un coup de grâce pour le groupe, sinon un coup de tonnerre pour les fans. Cette disparition est d'autant plus mal vécue par tous lorsque l'on en apprend la raison. Jeff aurait été victime d'une allergie (ou intoxication) à un produit qu'il pulvérisait dans son jardin.
L'illustration qui orne la pochette, et qui était l'œuvre du batteur lui-même, résonnerait encore plus fort dès lors que l'on avait appris la terrible nouvelle. L'homme n'avait que 38 ans.
A ce stade-là, sachant que la plupart des musiciens se connaissaient depuis l'enfance, on se demande (les fans comme le groupe) si l'aventure doit se poursuivre ou s'arrêter définitivement. C'est finalement la première option qui est finalement retenue. Mais pour que l'aventure perdure, il fallait pour cela un successeur à la hauteur de la réputation du défunt musicien. Le choix se portera donc sur l'un des batteurs les plus respecté du circuit, la pieuvre polyrythmique Simon Phillips.
Le groupe est déjà ignoré par une partie des médias, cela n'empêchera pas cette nouvelle tournée d'emporter l'adhésion des toujours nombreux fans de TOTO. Celle-ci se verra immortalisée pour la publication du premier album Live officiel du groupe, le plutôt sympathique Absolutely Live (1993). 13 titres c'est un peu "chiche" quand même !


Du calme après les tempêtes

Après avoir publié son troisième album solo, le très éclectique et réussi Candyman (1994), Steve Lukather redonne vie au groupe, toujours sous l'impulsion de David Paich et de Mike Porcaro (frère de) à la basse.
Ainsi parait en 1995 l'album le plus posé du groupe. Plus calme, certes... Tambu montre surtout un groupe uni, capable, après toutes ces années, de se régénérer avec brio, tout en nous proposant une musique toujours aussi chiadée, extrêmement riche, sans céder à la moindre facilité. Pour ma part, en plus de sa brillantissime production, ce disque reste l'un de ceux que j'aime le plus souvent écouter. D'autre part, si Steve continu d'endosser le rôle que celui de chanteur et Leader, il est ici épaulé par endroits par une extraordinaire chanteuse en la personne de Jenny Douglas-Mc Rae.
Paradoxalement à son aspect très organique et acoustique, TOTO n'a pas non plus hésité à se servir des nouvelles technologies pour ornementer sa musique de quelques programmations rythmiques forte à propos. Preuve que le groupe avance. Est-il utile de préciser à quel point le travail exemplaire de Simon Phillips reste et demeure ici, comme sur toutes œuvres à laquelle il aura déjà participé au cour de sa carrière, exemplaire.
En tout cas, si certains disques "références" du groupe ont aujourd'hui pris un sérieux coup vieux après toutes ces années, Tambu, malgré ces quelques 17 ans, affiche plus que jamais une forme insolente, propre à l'adolescence.

Encore et encore

En 1997, TOTO fête ses 20 ans.
Plutôt que d'offrir une compilation de plus à ses fans, le groupe choisit de fouiller dans ses archives afin d'en déloger quelques raretés trop longtemps restées dans l'ombre. Entre autres extraits Live récents (4 au total), TOTO XX nous offre quelques perles issues de différentes sessions ayant jalonnées la carrière des américains. L'album s'ouvre d'ailleurs sur "Goin' Home", un titre qui aurait légitiment dû trouver sa place sur The Seventh One, mais que la maison de disque de l'époque refusera pourtant de voir figurer sur la première compilation du groupe (Past and Present). Face à l'évidente qualité de cette dernière, on se demande vraiment pourquoi ? Tout n'est évidemment pas de semblable qualité sur le disque, mais bon Dieu ! "Tale of a Man" (chanté par Kimball) et "Last Night" (chanté par Joseph Williams) méritent presque à eux seuls l'acquisition du produit.
La promotion de TOTO XX est aussi l'occasion pour Lukather and Co de renouer avec certaines figures marquantes ayant officié jadis au sein du groupe. L'opportunité d'enterrer la hache de guerre entre Steve et Bobby étant trop belle, le chanteur des 4 premiers albums du groupe ne tardera pas à réintégrer rapidement celui-ci en vue de la réalisation d'un futur album.     

"The Road goes on", comme dit la chanson
C'est donc en 1999, soit 4 ans après Tambu, que la tête à TOTO pointe de nouveau le bout de son nez.
Mindfields, long de plus d'une heure est... Long... Trop long ! L'album, une fois encore remarquablement produit (quel son de batterie!), souffre surtout du fait que, pour légitimer son retour, Bobby Kimball se soit senti obligé d'en faire "des caisses". Chanter dans un groupe de Rock ne doit pas signifier pousser en permanence sa voix dans ses derniers retranchements. Et puis ce Blues, s'étirant sur près de 10 minutes (9 pour être exact), finit lui aussi par devenir vraiment pénible (pardon Rockin').
Fort heureusement, sur les 13 morceaux que comporte Mindfields, une grosse moitié est prompte à me faire plus que dresser... L'oreille (bande de dégoutants !). Car des morceaux géniaux il y en a aussi pas mal sur ce disque. On regrettera toutefois, que par sa longueur et ses trop grands écarts de styles d'un titre à l'autre, l'album parte un peu dans tous les sens.

Plus tard dans l'année, un nouveau Live verra le jour. Malgré l'absence (cette fois totale) d'intérêt que suscite le groupe de la part de la masse média, le public Français fait toujours un triomphe aux américains lorsque celui-ci vient lui rendre visite. En gage de remerciement pour sa loyauté, TOTO enregistre Livefields sur 2 dates Française : Marseille et Toulouse. Face à un tel degré de perfection, sa durée d' 1 heure 15 ne peut que nous faire regretter que ce Live n'est pas été gravé sur deux galettes, afin de pouvoir s'en délecter dans son intégralité. Ou sont donc passés "Africa", "Cruel" ou "Hold the Line" ? Une demi heure de musique est ainsi passée à la trappe. Quelle frustration ! 

Un dernier pour la route
Passons sur l'album de reprises Trough the looking Glass, et venons-en directement à Falling in Between (2006).
Entre Mindfields et celui-ci, on peut dire que le groupe aura pris son temps. Put*** 7 ans !!!
TOTO, au fur et à mesure de ces dernières années, est presque devenu un collectif plutôt qu'un groupe. Car si l'on avait remarqué qu'à chaque album (ou presque) les musiciens se partageaient le chant, Falling in Between peut se vanter d'en voir figurer 5. Car en plus des habitués que sont Steve Lukather, David Paich et Bobby Kimball (un peu moins pénible à écouter que sur Mindfields), TOTO a de nouveau convié Joseph Williams à chanter avec le guitariste sur l'impeccable et imparable "Bottom of your Soul". Et puis un autre musicien de sessions, Greg Phillinganes, est venu lui aussi apporter sa contribution sur ce dernier album. D'abord en secondant David Paich aux claviers, mais également en s'emparant du micro sur deux titres... En tous points excellents. Les titres comme le chanteur. Non content d'avoir augmenté son effectif, le groupe a également convié Ian Anderson (le flûtiste de Jethro Tull) et les cuivres de Lee Thornbug (Véronique Samson, Supertramp, etc...) sur d'autres titres tout aussi jouissifs.
En resserrant son temps de paroles, le groupe fait ici souvent le bon choix, malgré quelques extravagances aux claviers qui alourdissent parfois les intentions. Un disque néanmoins très plaisant que le groupe défendra avec talent (comme toujours) sur tous les continents. N'oubliant jamais la France, l'une de ces dates sera d'ailleurs immortalisée au Zénith de Paris pour le DVD Falling in Between Live ("cocorico" et de deux !!!). Un show que je vous invite à découvrir d'urgence, si ce n'est déjà fait, et dont je vous laisse apprécier la set list ci-dessous.

Il est cependant à noter que pour des raisons de santé, David Paich et Mike Porcaro avaient été remplacés par Greg Phillinganes (claviers) et le barde bassiste Leeland Sklar (Phil Collins, Véronique Sansom, James Taylor, et j'en passe) sur cette tournée.
Après cette dernière, Steve Lukather a annoncé en 2008 qu'il m'était un terme à la formation. Vous y croyez-vous ? A ce jour, Il semble qu'il tienne parole, bien que l'on ait pu voir le groupe donner quelques sporadiques concerts à but purement caritatif. 

Au fait ! Depuis que TOTO a tiré sa révérence... J'attends toujours qu'un groupe de ce calibre vienne combler le manque. Ce n'est pas gagné !

Et pour ceux qui voudraient remonter dans le temps et connaître toute l'histoire... lire la chronique de Philou : TOTO - " The Early Years (1977-1983) " - by Philou

A lire également : Toto Live In Poland 2014



Set List du DVD :

Bonus: Interview individuelle de chaque musicien (sous-titré).

Vidéos

Clip: Extrait de l'album The Seventh One, "Pamela"


Extrait de l'album Tambu, "Slipped Away":



Extrait du DVD Falling in Between Live, "Rosanna":



Isolation


Fahrenheit, Absolutely Live, Toto XX (1977 - 1997)

 
Past to Present - compilation (1977 - 1990), Mindfields, Falling in Between

The Seventh One, kingdom of desire, Tambu, Livefields, & DVD: Falling in Between,

9 commentaires:

  1. Beau boulot my friend...
    Par contre, si je peux me permettre, Steve Perry a un registre vocal largement supérieur à celui du gars Fergie Frederiksen qui lui, se cantonne dans les fréquences très aiguuuuuuuues....
    Vince, t'es dur avec "Isolation" y 'a des morceaux qui tiennent la route quand même, notamment "Carmen", "Endless" "Change Of Heart" et le slow qui tue "How Does It Feel"....

    moi mon live préféré c'est le "Live in Amsterdam " et un pirate "Live in paris 1990"

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  2. Rien que pour Without Your Love, Somewhere Tonight et Could This Be Love, Fahrenheit mérite une croche de plus.
    Kingdom Of Desire est une tuerie totale, du début à la fin. Pas parfait certes, mais pas loin. Wings Of Time est à pleurer, écoute un peu la perfection basse/batterie...Et la distor de Steve, et son chant!!!!
    Total Ok sur Tambu, superbe analyse Vince!
    Bravo et merci de souligner la mise au service de Jeff Porcaro. Ce mec était un génie!
    Toto c'est de la musique classique. J'ai dis...

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    1. Mince, tu les vieillis les gars de Toto !!! La musique "classique" commence vers 1700 et finit le 7 avril 1805 (création de la symphonie "héroïque" de Beethoven....
      Sujet à méditer : Mozart vs TOTO :o)
      Cela dit j’obéis à Vincent quand je publie ses articles, si c'est une croche, c'est un croche, ce que j'en dis c'est que cet article passionne and that is good !!!!

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    2. De la musique classique. Et j'ai écris : "J'ai dis". Ça veut dire que ça n'engage que moi. Suis pas un centriste. Ça devrait se savoir depuis le temps! Sur mon bateau y'a écrit que bâbord. Et en rouge stp...Non mais!...

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    3. Je continue pour ceusse qui auraient pas compris: Quand je parle de "la mise au service ", c'est au service de la vie, du mouvement dans le bon sens, d'une contribution d'un talent au bien être commun. Just a dust in the wind...

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  3. Philou: Je me doutais bien qu'en mentionnant le nom du chanteur de Journey j'allais toucher à l'une de tes cordes sensibles. Mais ta remarque est on ne peut plus juste à son sujet.
    Le Live de 1990 dont tu parles est sans doute celui qui figurait sur la cassette VHS "Greatest Hits Live... And more". Je n'en ai volontairement pas parlé ici de peur que ma chronique ne finisse en roman.
    En tout cas, si il s'agit bien de ce produit, il est aujourd'hui disponible en DVD (l'image est assez terne) dans un très joli coffret (40 euros env) regroupant les 7 premiers albums du groupe. Je n'en ai pas non plus fait état ici, pour la même raison que mentionnée plus haut.
    "Isolation"... Je persiste comme on dit. Les années 80 dans ce qu'elles ont pu produire de souvent d'indigeste. Tous les groupes ont, dans leur discographie, "l'album qui craint".

    Juan: Je ne peux qu'aller dans ton sens. "Kingdom of Desire" est en effet un sacré disque, malgré un tout petit ventre mou en son milieu ("The other side", Only You").
    Je te rejoint également quant aux bons titres figurant sur Farhenheit. "Somewhere Tonight" en tête.

    Merci de ton passage.

    Le Chaméléon.

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  4. yes, yes,c'est ça Vince c'est le concert du DVD "Greatest Hits Live and More" mais à mon connaissance le CD correspondant à ce concert n'existe pas dans le commerce ???

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  5. Putain de sa mère de saloprie de sa race, ennnnfant de puuttte...
    Quelqu'un a organisé un attentat sur mon blog style 09.11
    Grrr...
    Excellent poste qui plus est, complet.

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  6. Je pense aussi Philou que "Greatest Hits and More Live" n'est disponible que par le biais de ce coffret. Quant au "Live in Amsterdam" dont tu as aussi fait état, les avis que j'en ai lu allaient tous dans ton sens: Excellent ! Je sais donc ce qu'il me reste à faire. Ainsi je pourrai me venter d'avoir l'intégrale des américains. Une première.

    HRD: Merci de ton passage. Si je peux faire quelque chose. Pas sûr d'avoir tout compris cependant.

    Le Chaméléon

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