jeudi 24 mars 2011

ALICE COOPER - "Trash" (1989) & "Hey ! Stoopid" (1991) par Vincent "Furnier" Le Chaméléon


Trash Hey ! Stoopid... Ou le retour à la vie du Maître du "Shock Rock".


Bas le masque.

The Ultimate Sin chez Ozzy, Turbo pour Judas Priest, Savage Amusement chez Scorpions... Ces trois exemples tentent à prouver qu'en ce milieu des années 80, même la plus chevronnée des formations métallique se devait de répondre à certaines exigences du marché pour ne pas craindre de finir classée au registre de gloire passée (et donc dépassée).
Les toutes puissantes chaines musicales dictant désormais leurs lois (l'image l'image, l'imaaage !!!) à qui voudrait entrer et/ou rester dans la place, certains artistes, à la notoriété pourtant reconnue depuis des lustres, se doivent désormais d'appliquer certaines figures imposées afin d'accroitre leurs chances de continuer à vendre leur musique. Toutes ces méthodes, ce marketing putassier, ne sont plus à démontrer depuis longtemps. Du moins auprès d'un public peu ou moins regardant ? Le plus malléable en tout cas !  
En1989, Alice Cooper souhaite ouvertement renouer avec le succès, prenons donc ce disque pour ce qu'il est : un disque de commande, prompt à relancer la carrière de l'artiste. 
En confiant sa production et sa coécriture au Producteur en vogue Desmond ChildTrash sonne d'évidence plus Alice que Cooper. Doit-on pour autant montrer les dents à son endroit ?
Trash est juste un disque dans l'ère du temps, un disque qui aura parfaitement su remplir sa mission, grâce à son lot de hits singles, de refrains immédiats, et de plutôt belles (bonnes) mélodies.










Avant que les vents ne tournent.


Et oui ! Avant de s'en aller vers d'autres continents musicaux, d'autres sonorités (comme souvent chez le personnage), Alice nous propose  un album dans la continuité du précédent. De ce fait, on ne s'étonnera pas que Hey ! Stoopid soit assez cousin de Trash. Cependant, on remarquera aussi que grâce à une recherche nettement plus approfondie dans ses arrangements, et plus de variations d'un titre à l'autre, l'album parvient sans difficultés à se hisser à un niveau largement supérieur à celui de de son aîné.
Bien sûr, si la direction "Hard FM" qu' Alice Cooper a choisi de prendre à ce moment de sa carrière vous est définitivement insupportable, nul doute que Hey ! Stoopid  ne vous ramène quand même aux bons souvenirs de ses premières productions... Quoi que ?
Personnellement, même si la fin de l'album perd peu à peu de son intensité et de son attrait, Alice Cooper nous offre tout de même quelques très jolies perles en maîtrisant là encore son sujet avec talent et le métier qu'on lui connaît. Car en plus d'une pléiade d'invités de marque (parmi lesquels, Ozzy, Joe Satriani et Steve Vai, Vinnie Moore, Slash ou Nikki Six), la triade "Burning Our Bed"/ "Dangerous Tonight"/ "Might As Well Be On Mars" mérite presque à elle seule l'acquisition de cet album.
Au final... A vous de trancher ! Comme d'habitude avec le personnage.


4 commentaires:

  1. "Trash" est un bon souvenir avec l'orientation
    FM/mélodique du faiseur de tubes D. CHILD (ce type doit etre muti milionnaire)...encore cette année 89.
    Sinon à titre personnel A COOPER m'indiffère totalement. Je suis passé a travers.
    Chronique intéressante.
    a+

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  2. Merci de ton intérêt MR Jean.
    Rassures toi, je suis passé au travers d'autres nombreuses formations durant toutes ces années. Parfois délibérément, et parfois non. Dans le dernier des cas, j'essaye encore de me raccrocher aux wagons... Parfois sans succès. C'est comme ça ! @+

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  3. "Trash" marque un certain tournant pour le Coop', après "Constrictor", avec le single "He's Back" la BO de "Friday 13 - Jason the Return -" (un truc comme ça), et "Raise Your Fist and Yell" qui ont assez mal vieillis car trop marqués "grosse production US 80's" (mais également plus Heavy Metal...).
    Mais pour retrouver le côté "Dark" du Coop' il faudra attendre "The Last Temptation".
    Mais jusqu'à présent, même si "The Eyes of A.C" et "Dirty Diamonds" sont très bon, aucun ne rivalise avec l'âge d'or (de 71 à 73).

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  4. Age d'or dans lequel il va me falloir plonger une bonne fois pour toute (bien que son ancien répertoire ne me soit pas totalement étranger). Avec le nombre de DVD que j'ai de lui...

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