Je me suis toujours demandé comment un groupe en tournée peut suppléer à la dernière minute à une malchance pareille. Qu’un micro tombe en rade, qu’un spot explose, on fait avec, on le remplace. Mais qu’un musicien, un batteur en l’occurrence, trébuche dans l’escalier qui mène à la scène et se foule le poignet, ça, c’est un souci plus délicat à gérer. Le producteur du spectacle s’est donc avancé au devant de la scène, et a déclaré : « c’est la mort dans l’âme… ». Interrompu par des huées, il a rebroussé chemin sous les cannettes de bières. C’est Roger Glover, le bassiste, qui est alors venu nous annoncer la triste nouvelle, et pour atténuer le choc des 4500 fans, a lancé : « à moins que quelqu’un ici sache jouer de la batterie et connaisse le répertoire, je crains que… ». Lui non plus n’a pas fini sa phrase que j’étais déjà sur scène, levant le bras : « Moi m’sieur ! moi m’sieur ! ».
Et c’est ainsi mes amis que je réalisais mon rêve de toujours, jouer avec mes idoles, la peur au ventre, devant gérer les multiples toms de la légendaire Pearl, avec assis à mes côtés Ian Paice, acquiesçant de la tête : « Good, okay, don’t worry, careful to the next bridge, look at Roger, one, two, three… now, come on, now, yes, great, go on… ».
Je m’en suis bien sorti, et Ian Paice m’a dédicacé une paire de baguette en remerciement. La preuve, ci-dessous, en image, pour les mécréants qui mettraient ma parole en doute.
- Luc ! ! !
... Je n’ai pas bien assuré sur « Fireball », trop rapide, ils ont réduit la cadence, mais Ian m'a tout de même dit que la reprise de la quatrième mesure était de tout façon un virage délicat à négocier, et que…
- Luc ! Réveille-toi ! Tu ronfles devant l’ordi ! ! ! T’as un compte rendu de concert à écrire, ce n’est pas le moment de rêver !
Hein, quoi ? Oups…
19h00. Première partie, avec Philip Sayce.
Le power trio du canadien Philip Sayce entre sur scène. Ca défouraille aussi sec, un son énorme. Le guitariste chanteur en fait des tonnes, grimace, retourne sa guitare, joue avec la langue. Jimi sors de ce corps ! Quatre morceaux, dont un blues plombé, très long, avec une citation de Pink Flyod (« Echoes ») fort bien venue. Pour la voix, ça pue de Lenny Kravitz à plein nez, côté guitare, il faut voir du côte de Stevie Ray, Walter Trout, et bien sûr Hendrix dont ce natif de Toronto a piqué tous les plans ! Dommage tout de même que le monsieur ait besoin de faire un tel numéro, éclipsant son duo rythmique pourtant impeccable, et ne sachant pas jouer sur les nuances. Plus vite, plus fort, plus d’épat’ …
20h00
Glover, Steve Morse (le benjamin, 56 ans) et Gillan. Morse a rejoint DEEP PURPLE en 1995. A l'arrière plan, Don Airey qui a remplacé Jon Lord à l'orgue en 2002. Il a 62 ans.
Mon quintet heavy anglais préféré entre sur scène, pépère, avec ambiance sonore psychédélique, genre trip à Katmandu, et projection de diapos d'époque. Un gros 1972 s'inscrit à l'écran. Mais l’amateur avisé aura déjà reconnu les moulins de caisse claire en crescendo… C’est « Highway Star » qui se profile à l’horizon. Ian Gillan (pantalon et chemise noirs) très décontracté, se saisit du micro, et là, c’est l’horreur : pas de voix. Le désastre. Avez-vous déjà été gêné pour quelqu’un d’autre ? Je pense que c’est ce qu’a ressenti chaque personne dans le public. Gillan n’y arrivait pas. Toussant entre chaque phrase, les fameux « I want it, I need it » ne sortaient pas. Le groupe enchaine ensuite « Hard lovin’ man », « Maybe I’m a leo » et « Strange king of woman ». Et franchement, ces quatre titres-là, à la suite, d'entrée de jeu... Waouh ! Ca le fait ! Pourront-ils assurer à ce rythme jusqu'au bout ? Réponse oui ! Avec Deep Purple, pas de baisse de régime, et la fin du concert était musicalement exceptionnelle, je vous le raconte plus tard...
Ian Gillan, chanteur, harmoniciste, 65 ans.
La voix de Gillan semble revenir, mais il aura beaucoup de mal pendant tout le spectacle. De trois choses l’une. Ce soir-là, il avait la crève, la voix usée, ce qui explique ces incessants allers-retours derrière la batterie (boire du thé au miel, prendre des médocs ?). Soit, et je ne le souhaite pas, Gillan est malade, gravement. Il est d’ailleurs assez maigre… Au bout de 30 minutes, il retire la chemise et arbore un tee-shirt blanc assez pourri, (visiblement la fonction habilleuse n'est pas comprise dans le forfait !). Soit, à force de trop pousser sur sa voix, pendant des années, celle-ci a définitivement disparu. Déjà les enregistrements live des années 90 le montraient. "Child in time" n'est plus au programme depuis belle lurette. Mais, en post production, on peut y remédier. Face au public, par contre, on joue sans filet. Les sons hauts ne sortent plus de sa gorge, ce qui donne l’impression : soit qu’il oublie la moitié des mots, ou qu’il chante à contre-temps. Alors, on fait quoi ? A mon sens, on adapte les morceaux à sa nouvelle tessiture, on ralentit le tempo, bref, on ne tente pas refaire le Deep Purple de 1970. Il n’y aurait aucune honte à cela. D’autant que les compositions restent des modèles du genre. Gillan s’en rendait compte, le malheureux. Je voyais ses regards lancés à Steve Morse, ses regards entendus, signifiant : « désolé, je n’y arrive pas, vas-y, joue sans moi… ».
Ian Paice, batteur historique du groupe, le seul à n'avoir jamais quitté la formation depuis 1968. Il a 62 ans.
Malgré tout, le groupe assure encore. Paice et Glover sont très impressionnants. Après ces quatre titres enchainés, le groupe joue « Rapture of the deep », puis « Fireball », et il y aura « No one came », « When a blind man cries », et « Lazy », et « Space truckin’ » (morceau que Gillan est aujourd’hui incapable de transcender, pourquoi s’obstiner à l’interpréter ? C’est Steve Morse qui reprend donc à la guitare les lignes de chant finales). Et puis « Perfect stranger », et bien sûr « Smoke on the water ». Après une courte pose, voici le rappel, et là, c’était du grand Deep Purple, immense ! Le groupe balance « Green onions » classique instrumental r’n’b, dans lequel Ian Paice fait son solo de batterie sous les hourras de la salle. Puis Paice s’arrête, lève les bras, et nous montre qu’il jette une de ses deux baguettes. Avec sa seule main gauche, il commence à frapper sa caisse claire, de plus en plus vite, et exécute son fameux roulement à une main. Il faut le voir (et l’entendre) pour le croire ! (Je crois avoir décelé le secret, la baguette rebondissant tantôt sur la peau et sur le cercle ?). Puis c’est « Hush » qui est chanté, groovy à souhait, magnifique, et Glover se lance dans un long chorus de basse avec Paice qui l’accompagne, et le tout se transforme en « Black night », avec un Steve Morse qui nous en balance des caisses, fait chanter le public, et Gillan qui fait le con derrière lui. Finalement, en 2010, Deep Purple n’est jamais aussi bon que lorsqu’ils jouent du rhythm’n’blues.
1h50 de concert, une ambiance très décontractée, les mecs plaisantent, se charrient, chacun son petit moment à soi. Don Airey aux claviers reprend tous les plans de Jon Lord, du boogie, du Mozart, « Mon beau sapin » d’une main la « Marseillaise » de l’autre ! Son hammond B3 sonne strictement comme l’orgue de Jon Lord, puissant, granuleux, déchiré. Il maltraite son clavier, sous l’œil amusé de Gillan. A mon sens, Steve Morse en fait de trop. Brillant technicien, guitariste respecté. Mais il joue « métal » quand Blackmore jouait « bluezy ». C’est pourquoi la version de « When a blind man cries » qui devrait être un blues lent sublime, devient un slow-métal assez commun. Morse en fait tellement dans le genre intro à rallonge, qu’il a réussi l’exploit de nous flinguer l’intro de « Smoke on the water » !!! Vous le croyez, ça ? Et puis il y a eu ce bug, sur « Lazy », un contre-temps malheureux, une reprise foirée, Glover et Paice, se regardant, hilares, les yeux ronds, comme pour se dire « Putain, en 40 ans, on ne s’était jamais planté, faut qu’ce soit ce soir ! » . Mais on s’en fout, car l’esprit était là, juvéline, l’envie de jouer, de partager, de s’amuser, sans se prendre pour des stars. Ils tournent dans des villes moyennes (Le Mans, Tours, Rennes...), privilégiant les salles de proximité aux stades impersonnels. La mise en scène est assez sobre, éclairage de couleur, quelques projections d'images sur les écrans, un brin nostalgique tout de même. Et des petites caméras sont posées ça et là sur scène, pour les gros plans, plans fixes donc, et bien cadrés, pour ne rien perdre du spectacle.
Roger Glover, à droite, bassiste, producteur, 65 ans.
J’espère simplement, concernant Ian Gillan, être tombé sur un mauvais jour. Ou alors, il va falloir que le groupe réfléchisse à comment interpréter ses mythiques morceaux, en garder l’intensité et la saveur, sans s’obstiner à répéter ce que la nature ne vous permet plus de faire.
Si quelqu'un me lit, et a vu Deep Purple récemment en concert, merci de confirmer mon impression, ou de me rassurer au sujet de Ian Gillan.
"Lazy" titre de l'album MACHINE HEAD (1972) joué à Lyon, un mois plus tôt. Document amateur, certes, mais qui prouve que les dinosaures en ont encore sous la semelle ! Vous noterez la citation de Don Airey, à l'orgue, dans l'intro, qui reprend le thème de "Work song" un standard jazz de Cannonball Adderley. C'est ça qui est bien avec la musique de vieux jouée par des vieux : ils ont des références !
j'étais à Troyes le 4 décembre.... et je dois dire que, mis a part le plantage sur "lazy" le commentaire sur le concert de Tours est tout à fait celui que l'on pourrait faire sur le concert de troyes....!!! L'impression que nous avons ressentie, mes amis et moi, est que Yan Gillan doit probablement etre gravement malade...
RépondreSupprimerD'abord il y a cette première photo. Quelle choc j'ai eu !! Gillan a considérablement maigri.
RépondreSupprimerEnsuite... J'aimerai me montrer rassurant Luc, mais malheureusement j'ai eu l'occasion de voir le groupe sur la tournée "Rapture of the deep" il y a 2 ans environ. La performance vocal de Ian Gillan était déjà très approximative. Si j'avais dû faire un compte rendu de ce concert, mes mots auraient été sensiblement identiques aux tiens: Gillan qui quitte la scène pour boire du thé, Don et ses claviers, Morses qui en fait parfois trop, et Ian Paice toujours aussi impressionnant. A mon sens, sa technique de roulement à une main réside dans sa science de savoir utiliser alternativement un mouvement du poignet et de sa capacité à utiliser le rebond de sa baguette tout en jouant d'un mouvement dans l'articulation du pouce. Le léger mouvement des doigts (invisible à l'oeil nu) parfait la coordination. Un prof me l'avait expliqué... Je n'y arrive toujours pas. Sa m'éneeerve !!
Pour en revenir à Gillan, je lui suggère d'adapter (comme tu le dis) sa voix au répertoire le plus délicat (techniquement) du groupe. Rob Halford (Judas Priest) rencontre lui aussi les mêmes problèmes depuis 3 ou 4 ans, et il a l'intelligence de ne plus trop chercher à masquer ses déficiences en choisissant de chanter un ton en dessous. C'est moins beau, mais que veux tu...
je pense ue ian gillan est tout simplement fatigué de tournées incessantes
RépondreSupprimerdepuis des années.
j' ai vu le groupe le 13 decembre à lille.pour la derniére soirée,ils ont assuré
malgre une mauvaise salle.l'esprit deep purple était toujours là;
je ne pense pas que ce soit terminé
Il faut parfois s'arrêter à temps avant de finir par n'être plus l'ombre que soit même, au risque d'écorner la légende. Surtout pour des figures aussi emblématique qu'un groupe de l'envergure de Deep Purple. Il n'y a qu'à voir ce que vaut Van Halen aujourd'hui sur scène. C'est à pleurer tant mes idoles sont devenues pathétiques !
RépondreSupprimerAu fait ! Cessez d'êtres anonyme... Les Anonymes. C'est tellement plus sympa de savoir qui est qui, même sur nos éventuels points de divergences ou désaccords (ça fait d'ailleurs aussi partie du jeu). Nous avons aussi créé ce Blog pour ça.
Bienvenue en tout cas sur le Déblocnot'.
Cela doit être comme toute addiction : on ne peut pas s'arrêter, jusqu'à ce que surgissent les problèmes.
RépondreSupprimerActuellement, je ne sais pas, mais lorsque j'ai vu le Pourpre en 2009, j'ai pris une claque. Et pourtant je connais leur répertoire par coeur depuis des lustres.
Salut à tous, je les ai vus deux fois dont une il y a un bail POBP 87 avec ce famueux concert ou Blackmore est revenu seul sur scène entamé les premières notes de "Smoke on the water", et depuis 1 autre fois à Nantes. Je pense que c'est complètement normal que Gillan ne puisse plus monter aussi haut (c'est sur des morceaux "Sweet child in Time" , que la différence est flagrante. Ceci étant il est maigte, effectivement, mais était-il déjà comme çà sur la vidéo de Taratata ? A + RAMONE
RépondreSupprimer"Si quelqu'un me lit, et a vu Deep Purple récemment en concert, merci de confirmer mon impression, ou de me rassurer au sujet de Ian Gillan. "
RépondreSupprimerJe te lis, et j'ai vu Deep Purple pas plus tard qu'hier soir, à Montreux. C'était pour l'occasion mon 59ème concert du groupe, tous vus après le départ de Blackmore. Pas grave, j’idolâtre Steve Morse!
Pour répondre à ta question, le plus honnêtement et objectivement possible...
Je n'aurais pas la naïveté de prétendre que Ian Gillan n'a pas perdu sa voix d’antan. De toute façon, il l'a perdu quelque part au début des 80's, ça règle en partie la question.
Toujours est-il qu'en novembre 2010, lorsque je me suis embarqué dans la tournée hivernale de DP (13 dates au final), j'ai eu la chance d'assister à une résurrection vocale de Gillan. Sans mentir. Il chantait bien. Très bien. Mieux que n'importe quand depuis 30 ans. Les concerts de Lyon, Montpellier, Bordeaux ou Paris,je devais me pincer pour y croire. La raison? Une hygiène de vie retrouvée. Fini le whisky sur scène, et surtout fini le bar de l'hôtel jusqu'à 3h du mat' entre 2 concerts (je le sais puisque j'ai l'immense chance de pouvoir approcher le groupe après chaque concert).
6 premières dates de rêve, donc, puis un petit break pour laisser le groupe jouer en Allemagne, avant de reprendre de plus belle avec la fin de la tournée 2010.
En l’occurrence, Strasbourg le 1er décembre. Et là, catastrophe, Gillan est out. La crève, la grosse, la vraie, celle qui vous plante 2 bonnes semaines. Les dates de Strasbourg et Dijon ont été laborieuses (doux euphémisme...), il a été question d'annulation. Ça allait un peu mieux à Troyes, mais il y a eu rechute à Rouen.
A Tours, crois-moi, c'était miraculeux au vu des concerts donnés même pas 10 jours plus tôt. Mais que c'était moins bien -et frustrant!- que les concerts de novembre...
A ma connaissance, IG n'est pas malade (maintenant, je ne suis pas dans le secret des Dieux!). En revanche, il est particulièrement fragile, et a très clairement usé sa voix au fil des tournées. Le répertoire, le groupe commence à l'adapter (plusieurs titres sont pris un ton en-dessous maintenant).
Et comme tout chanteur de sa génération, Gillan a des hauts et des bas. Et est incapable de passer certains morceaux (Space Trucking, il faudrait oublier).
Voilà, j'espère ne pas avoir été trop long et avoir apporté un élément de réponse utile.
Pour plus d'infos, 2 forums francophones consacrés au groupe:
http://deep.purple.forum.free.fr/index.php
http://forum-deep-purple.forumactif.com/
Amicalement,
Mathieu.
Merci Mathieu, vous êtes une perle ! Trop long ? Que nenni, on est jamais trop long sur ce sujet, et vous qui avez côtoyé de près le groupe, au bar (si j'ai bien saisi...) n'hésitez à revenir nous raconter des anecdotes, livrer vos discussions. Merci encore de votre passage.
RépondreSupprimerconcert de Rouen.
RépondreSupprimerfan depuis toujours, je me devais d être présent même si je craignais un gouffre entre le mythe des années 70-80 et la réalité des années 2010.....
et le gouffre fut abyssal !
Comme vous, ce fut un grand choc émotionnel de découvrir un Ian Gillan squelletique, à la voix si superbe par le passé, réduite à des gémissements et des aigus maladifs et forcés .
les gesticulations du reste du groupe ne réussissaient pas à masquer le problème et à dissiper le grand malaise.
Les aller-retours entre scène et coulisse laissaient penser le pire: prise de médic; réanimation après chaque morceau ; alittement pour recharger à minima les accus ....
triste spectacle d une idole devenue un petit vieillard chevrotant, aux déplacements difficiles et semblant en permission de sa maison de retraite le temps d'une soirée d animation.
j étais à la fois très heuheureux de retrouver ces vieux compagnons de route et malheureux de constater cette décrépitude . Presque une petite mort. mais dans mon cœur pour toujours....
Salut Luc,
RépondreSupprimerTon article est exceptionnel et le début m'a beaucoup fait rire.
Je trouve par contre qu'il y a d'excellents concerts dans les 90's, ou alors au moins jusqu'en 93, dernier concert avec Blackmore à Birmigham ( 9 nov 93 ) Come Hell or High Water, tu connais j'imagine... Je ne sais pas si c'est parce que c'est l'album qui m'a fait découvrir Deep Purple bien avant d'être fan de ce qui a précédé cette époque, mais je trouve Gillan encore très bon.
Pour info, Ian Paice n'est pas l'inventeur de ce jeu à une baguette. ça remonte aux batteurs plus anciens, je me demande si c'est pas Buddy Rich d'ailleurs. Plusieurs s'en servent aujourd'hui...
A +
David ( batteur Lazy Buddies )
Salut David, merci de ton passage chez nous, et de tes compliments ! Ce fut une belle soirée, mais, comme dans toutes représentations "live" il y a de bons jours et des moins bons, c'est tout l'intérêt, sinon, les concerts seraient en playback (certains ne se gênent pas...). Et ce soir-là Gillan avait un problème de voix, ce qui pour un chanteur... Je n'ai pas écrit que Ian Paice était l'inventeur du roulement à une baguette, mais pendant un temps, il était connu pour le faire, et maintenant, il en fait un gimmick de scène. Impressionnant. Presque 3 ans après les faits, je n'y arrive toujours pas !
RépondreSupprimerà bientôt