jeudi 28 octobre 2010

SCORPIONS- "Blackout" (1982) , par Vincent Le Caméléon

(Au début des années 80', quand Number of the beast n'était pas sec, c'est ce T-Shirt là que le "Hardos" mettait sous son perf'... Et inversement ! )

No One Like Them

Quand on évoque le Blackout des Scorpions, les qualificatifs élogieux le concernant viennent forcément à la pelle. Car comment parler de Blackout sans affirmer de suite que cette album est le plus "rentre dedans" de la discographie de nos cousins Germains.



En cette année 82, Scorpions c'est la puissance destructrice de nos précieux tympans, alliée à ce savoir-faire unique en matière de mélodies irrésistibles. Si l'on veut chipoter, on pourra toujours dire que "China White" et "When The Smoke Is Going Down" ne concluent pas cette album comme il aurait pu l'être. Ce doublé final est certes un poil pachydermique, mais pour le reste ...

"Blackout", "No One Like You", la fulgurance de "Dynamite", la sauvagerie de "Now"! ou le bien nommé "You Give Me All I Need", font de ce disque une pépite Hard Rock dont seul Scorpions détient encore les clés.


L'une d'entre elle est forcément à mettre sur le compte de Rudolf Schenker (ci dessus , en 2010). Ce Guitariste possède la science ultime du riff. A lui tout seul, il imprime la couleur d'un morceau en 4 petites notes seulement. D'évidence, le roi de la Guitare rythmique ... C'est LUI !!!





L'autre clé du succès, l'identité du groupe, revient inévitablement à Matthias Jabs (ci contre , en plein solo d'la mort!). Le fin guitariste à la tenue raillée noir et jaune nous y assène une avalanche de solos dont les piqures de guêpe me laisseront des traces à vie (et oui ! Quand j'étais "Djeun" je voulais être Matthias Jabs).





Quand on sait également, que, sujet à un grave problème aux cordes vocales (d'où le titre de l'album), Klaus Meine fut à deux doigts de céder sa place à un certain Don Dokken, on se réjouissait de l'entendre à nouveau à un tel niveau, et dans une forme que plus jamais il n'égalera.


De gauche à droite: Francis Buccholz (Basse), Herman "ze german" Rarebell (Batterie), Klaus Meine (Chant), Mathias Jabs (Lead Guitare), Rudolph Schenker (guitare rythmique)


Tout ça pour dire que vous pouvez me bâillonner, me ceinturer, me planter des fourchettes ou vous le voulez, rien ne me fera dévier d'un poil quant à l'amour que je porte à ce disque "cultissime". C'est comme ça !! Il y a des choses auxquelles on ne touche pas, quelques soient les années passées. Parole de Fan.







no one like you

5 commentaires:

  1. Le "plus rentre dedans" certes. le meilleur ? Pour beaucoup oui, personnellement je préfère Lovedrive et In Trance, (sans omettre le live, Tokyo Tapes, qui demeure un classique du genre).
    Si il est indéniable que Rudolf Schenker soit l'âme du groupe (un grand guitariste rythmique doublé d'un sacré show-man), il ne peut en être de même de Jabs. Meine, oui, mais Jabs, même si de par ses soli il apporte sa contribution au groupe, il ne compose pas (du moins jusqu'à Love at first sting, c'est le cas, après, je ne sais pas).
    Effectivement, le dernier titre tombe à plat, donnant l'impression d'une ballade un peu bâclée (sous la pression du staff qui a insisté pour avoir un slow impératif).
    Blackout avait été enregistré à Grasse.

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  2. Et Grasse leur fut rendu... (C'est bon ça, non ?).
    "Lovedrive", "Tokyo tapes" sont en effet des "Must". Il me faudra m'atteler un jour à la chronique de ce Live d'anthologie.

    Scéniquement, Jabs n'a certes pas l'attitude de Schenker (qui soit dit en passant en fait maintenant un peu des caisses... A son âge !!?). Jabs possède autre chose selon moi: Un magnétisme, une stature, un physique qui en impose. Sans en faire des tonnes, ce type dégage quelque chose d'unique. La classe naturelle je crois bien.
    Il est en effet étonnant qu'il n'est jamais été un compositeur très prolifique depuis ses débuts dans le groupe. Un ou deux morceaux par ci par là, rien de plus. Pas impossible qu'après les adieux des Scorps, le fein guitariste fasse parler de lui en solitaire. Wait and see.

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  3. Personnellement, pour l'avoir également vu sur scène, je ne lui rien trouvé d'extraordinaire, mais cela devait être en 84, et certainement que le gars a évolué par la suite. Peut-être n'était-ce que l'aura de Schenker qui étouffait celle de son comparse ? Tel un Keith envers Brian, Mick et Ron. Par contre, il paraissait sympathique et nullement hautain.
    Actuellement, Mathias s'est recyclé en commerçant ; il a monté un magasin d'instrument de musique en Allemagne, très accès, évidemment guitares. Et, d'après ce que j'avais lu, il prendrait plaisir à être présent pour donner des conseils, et partager des impressions. Dès que la tournée d'adieu de Scorpions sera terminé il se consacrera à son commerce.
    Je ne pense pas que les 3 rescapés du Scorpions des 80's a réellement besoin de travailler, sinon pour le plaisir.

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  4. Mathias Jabs forever !!!

    Avec quelques 100 millions d'albums vendus, je pense aussi que les musiciens vont s'accorder un vrai repos.

    (Merci pour tes infos).

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  5. Shuffle Master29/10/10 20:51

    Jamais pu supporter.... Des Allemands faisant du rock, c'est comme....Gov't Mule ou Blackfoot faisant du southern rock ou Springsteen/Patti Smith faisant du rock tout court, ....l'aberration, quoi.

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