mardi 5 août 2025

AC/DC : BACK IN BLACK (1980) par Pat Slade



Après ”Highway to Hell“ l’année précédente, tout semblait sourire aux aaustraliens... 




Assez Décès !




 Au mois de février 1980 le monde d’AC/DC s’écroule ! Bon Scott le second chanteur du groupe (le premier était Dave Evans) meurt d’une overdose d’alcool mais la version officielle de sa mort n’a jamais été clairement établie et plusieurs versions existent (C’est comme celle de Jim Morrison qui pour le public serait mort dans la baignoire de son appartement Rue Beautreillis alors qu’il serait décédé  dans les toilettes du bar le Rock 'n' Roll Circus. C’est moins romantique). Mais revenons à nos moutons, après la mort de Bon le groupe va-t-il continuer ? Après la mort du chanteur, les autres membres du groupe étudient toutes les possibilités, évoquant même brièvement l'idée d'une séparation. Ils concluent cependant que le vœu du chanteur aurait été de poursuivre l'aventure, La mère de Bon Scott demandera au groupe de continuer en mémoire de son fils. Ils passent en revue plusieurs noms de candidats potentiels à son remplacement, même Noddy Holder le chanteur de Slade fera partie des éventuel remplaçant.

Angus Young a raconté plus tard : ”C'est Bon qui avait prononcé la première fois le nom de Brian Johnson. Il a vu Brian, qui faisait alors partie du groupe Geordie.“ et après avoir fait des tests, il fut intégré à la bande, et l'annonce officielle fut faite. Une semaine après, Brian s'envolait aux Bahamas rejoindre le reste du groupe pour enregistrer l’album ”Back in Black“. A la différence de Bon Scott, l’anglais ne se prendra pas de casquette ! (Je sais elle est facile mais je n’ai pas pu m’empêcher). Pendant l’enregistrement de l’album il détruira pas moins de trois micros avec sa voix puissante et aigüe. Ce sera un succès mondial, l'album atteint la seconde place des meilleures ventes d'albums de tous les temps derrière ”Thriller“ de Michael Jackson et devant ”The Dark Side of the Moon“ de Pink Floyd. Mais les fans de Bon Scott critiqueront l’album.
 

Une pochette noire qui symbolise le deuil du groupe à la suite du décès de Bon, un album couramment considéré dans l'esprit du public comme un hommage au chanteur. ”Hells Bells“ 13 coups de cloche pour débuter le morceau. Cette chanson marquera l'introduction de tous les concerts d'AC/DC pendant les tournées Back In Black en 1981. Sur scène Brian Johnson frappait la cloche avec un marteau, plus tard il s’agrippera à une corde accrochée au battant de la cloche. Pour les fans iinconditionnels d’AC/DC, l’album est considéré comme un best-of comme ”Shoot to Thrill“, et même le moins connu comme ”Givin the Dog a Bone“ avec son super riff d’introduction.


Back in Black“ :  les paroles écrites par Brian font allusion à la mort récente de Bon Scott. ”You Shook Me All Night Long“ le rock qui propulsera l’album sur les ondes même si les paroles ne sont pas a mettre entre toutes les oreilles. ”Have a Drink on Me“ : encore une chanson en hommage à Bon Scott. ”Rock and Roll Ain't Noise Pollution“ : un morceau lent contestataire, le gouvernement néo-zélandais avait comparé la musique d’AC/DC à une pollution sonore. Ils répondront par l'intermédiaire de cette chanson en affirmant : "Le rock'n roll n'est pas une pollution sonore".


À la fin des sessions d’enregistrement, Brian Johnson  considère sa voix trop aiguë. Cela n’empêchera pas l’album de se vendre à plus de 50 millions d’exemplaires. Même si AC/DC est de retour en noir, ils seront revenus sans temps mort dans la lumière. Pour conclure je ne dirai qu’une chose c’est que Brian est plus soigneux avec ses affaires qu’Angus. Le premier garde sa casquette pendant tout le show alors que le second perd la sienne dès le premier morceau.

lundi 4 août 2025

RUE PANSE-BOUGRE de Jacques Faizant (1958) - par Nema M.


Sonia a accompagné Madame Portillon rue des Lozaits à Villejuif et elle s’interroge sur les noms des rues :

-      Rue des Lozaits, c’est bizarre ce nom de rue, tu ne trouves pas ?

-      Disons que par rapport à la majorité des rues de Villejuif qui font référence au communisme comme la rue Youri Gagarine, ce nom est plus original, répond Nema. Je ne sais pas d’où cela vient.

-      Nous, au moins, c’est facile et je trouve cela très chic, dit en riant Sonia : on habite rue Pascal, Pascal le mathématicien et philosophe !

-      C’est sûr, c’est mieux que d’habiter rue Panse-bougre rétorque Nema en rigolant.

-      ???   

La rue Panse-bougre est une rue de Paris. Rue imaginaire dans un XVème arrondissement parisien fictif qui sent bon les années 50 du siècle passé. Le titre du roman est donc le nom du lieu où toute l’action se déroule. Le personnage principal, narrateur à la première personne des évènements, est un écrivain. Il plonge rue Panse-bougre avec délectation comme dans son petit univers, son « écosystème » comme on dirait aujourd’hui 😊. Peut-être ressemble-t-il à Jacques Faizant ? La femme de notre héros, Eve et ses deux fils Patrice et Michel tiendront dans l’histoire des rôles non négligeables.

Le XVème était encore populaire à l’époque et dans cette rue, on trouve tout : une mercerie, une banque, une boulangerie-pâtisserie, deux cafés, un hôtel… des habitants qui se connaissent et des potins qui circulent plus vite que dans les réseaux sociaux. La meilleure source d’information étant Madame Gilet, concierge de son état mais également femme de ménage, notamment chez le narrateur de cette extraordinaire histoire d’amour. Car il s’agit d’une histoire d’amour. Digne de Shakespeare. Enfin presque.   


Doisneau - Paris 1950
 

Les personnages sont gratifiés d’une gentille représentation en pied, avec leur nom en dessous, au début du roman. On a ainsi Bernard, l’amoureux qui tient un bouquet de fleurs et Hélène l’amoureuse (dont le nez est tordu mais cela ne se voit pas trop) qui tient une baguette en bonne fille du boulanger Boutereux, homme ronchon, représenté en marcel, avec un béret et la cigarette au bec. Et on a une image d’une Madame Gilet avec son balai de paille de riz, son tablier et ses savates, qui semble faire la leçon un doigt levé… Et Quervellec le flic, l’air perplexe, en uniforme avec son képi sur la tête…

À noter que d’autres dessins émaillent le roman, avec une petite légende, permettant de bien se figurer l’état des réflexions des personnages. Au fait, pourquoi un flic ? Ah oui, personnage indispensable car il se passe des choses hallucinantes dans cette rue : un gang a des idées loufoques pour organiser un cambriolage de banque, une chasse aux fauves est organisée de nuit, on crie, on complote, on boit un peu trop au bistrot… bref ambiance, ambiance style cinéma des comédies des années 50, comme par exemple celles avec Bourvil.

Bernard Sergent aime Hélène Boutereux mais les deux tourtereaux sont très jeunes : Hélène n’est même pas majeure (majorité à 21 ans à l’époque). Et Madame Sergent, veuve d’un adjudant-chef, n’imagine pas pour son fils une telle union. En plus Hélène a le nez de travers. Toute la rue est au courant de ce drame. Il y a ceux et celles qui sont pour laisser les jeunes gens vivre leur amour et ceux qui sont contre. Les opposants sont : la bande de copine de Madame Sergent et surtout des cousins à elle, un couple aux idées psychorigides comme les siennes et dont la fille se croit tout simplement destinée à Bernard. Il y a une scène poilante chez Madame Sergent avec des quiproquos avec un fumiste venu réparer le poêle à charbon.

Les gamins ont formé une bande, la bande des « Machiavélisques (sans faute d'orthographe 😀) du XVème ». Le Chef Machia, Claude Flanchet, a 14 ans. Patrice et Michel font partie de la bande, tout comme pratiquement tous les garçons de la rue entre 9 et 14 ans semble-t-il. Le Chef Machia a une imagination débordante pour élaborer des plans compliqués conduisant à des agissements répréhensibles, mais pour une bonne cause. Le narrateur se trouve parfois confronté à des situations qui le mettent en porte-à-faux face à Quervellec à cause du bouillonnant cerveau du Chef Machia et de la participation de ses fils à ces bouffonneries.

Petite touche d’exotisme grâce à Sabourot, l’ancien des colonies, un peu vicelard et très imbibé qui n’est pas un mauvais bougre mais qui sème quand même une sacrée pagaille dans la rue. Il y a aussi un ancien artiste de music-hall, Emile, son numéro, son succès, son déclin et peut-être sa remontée sur scène ? Une ancienne prostituée sera aussi de la partie. Un personnage intéressant que le docteur Rincelet, derrière un côté strict et raisonnable, se cache un joyeux drille. Tout le monde le connait, il fait des visites à domicile, et il va avoir à gérer des situations, disons, atypiques.      


Petit clin d’œil sur la finance locale avec le directeur de la banque Monsieur Espagnolet, ses principes et finalement sa gentillesse. Toujours côté finances, une allusion ou deux au bon sens des femmes qui savent tenir un budget pour le bien de la maisonnée, illustration de la place de la femme au foyer à cette époque 😊. L’histoire se terminera bien, avec curieusement l’apparition d’une gentille petite vieille sortie d’on ne sait où, à qui il est demandé si elle n’est pas choquée par les gamineries de certains adultes anciens amis d’enfance : « Pas tant que ça : dans ma jeunesse j’étais la chef(fe) des Ravageuses de Sainte Clothilde… ». Alors justes bonnes à rester à la maison les femmes ? Ah les petites vieilles de Jacques Faizant, quels caractères !

 

Jacques Faizant, 1918-2006, était un dessinateur humoristique, un chroniqueur mais aussi un romancier. Ses caricatures ont largement contribué à donner à la vie politique une connotation dérisoire et sa Marianne, avec son impertinent petit nez retroussé se permettait bien des critiques, gentilles mais piquantes. Il nous a également laissé de charmantes vieilles dames au verbe acide et à l’aplomb digne de leurs larges robes noires d’où dépassent des jambes fines comme un fil et prolongées par des talons aiguilles. Les vieux messieurs n'ont qu’à se soumettre docilement…   

 

Bonne lecture !

Calmann-Lévy - Pages : 301


dimanche 3 août 2025

LE BEST-OF NE MASH PAS SES MOTS

LUNDI : Claude Toon débute la nécrologie chargée de la semaine. Hommage au maestro "Roger Norrington" décédé à 91 ans et alter ego de Nikolaus Harnoncourt en Angleterre voire tous les Pays. Il participe avec une énergie rare à redonner les couleurs instrumentales authentiques de la période du classique au romantisme. Claude revient sur la longue carrière et propose un florilège d'enregistrements cultes (Haydn, Schumann, Beethoven, Wagner, Weber, etc., le hit du romantisme.)

MARDI : Pat Slade a pris sa trousse de chirurgien et a remonté le temps en 1951 pour rejoindre en Corée une bande de dingues du scalpel et du sexe lors du conflits nord/sud. Chef-d'œuvre d'humour noir décalé, on retrouve les poilants, barrés et cyniques Donal Sutherland, Robert Duvall, Elliot Gould et l'infirmière psychorigide Sally Kellerman (enfin pas si coincée au point d'être surnommée "lèvres en feu" 🗢). Ah oui : on parle de MASH, film de Robert Altman de 1971.

MERCREDI : Bruno reprend la plume de Claude pour compléter la nécrologie de la semaine. Le chanteur Ozzy Osborne, chantre du heavy-rock (appellation qu'il a choisi) est arrivé au bout de ses forces après une carrière rocambolesque, notamment avec le groupe : Black Sabbath. Notre rédacteur dresse un portrait aussi détaillé de ce personnage mythique qu'une chronique Wagner de Claude. 76 ans, pas mal en regard de son régime à base d'extravagances et de stupéfiants variés à gogo.

 


JEUDI : Claude rend justice à la 1ère symphonie de Rachmaninov. 1895-1897, le jeune compositeur ose écrire sa première grande œuvre orchestrale. La création est un martyre, le maestro Glazounov est bourré, l'interprétation un désastre. Le médiocre critique César Cui massacre l'œuvre. Serge égare la partition, déprime sans composer pendant trois ans… 1944, on exhume les manuscrits et on redonne vie à l'une des plus belles symphonies du postromantisme moderne russe. Au pupitre : Yannick Nézet-Séguin en grande forme !

VENDREDI : Avec Luc, lecture : "Tokyo Vice" ou les mémoires du journaliste Jake Adelstein, en poste au Japon pour le Yomiuri shinbun (quotidien vendu à 15 millions d'exemplaires, un record mondial) puis divers services policiers. Il plongera dans la pire noirceur de la société nipponne : le crime organisé, prostitution, trafic d'être humains, extorsion de fond, la criminalité planétaire…. Particularités, les "Yakusas" et chefs de gangs travaillent en chevilles avec la police !!! Publié en 2016, puis tourné pour la TV par Michael Mann… en 2022.

 

 👉 On se revoit lundi avec un roman parisien et hilarant de Jacques Faizant (rue Panse-Bougre), puis AC/DC et l'album Back in Black, le billet secret de Bruno qui désormais cache ses brouillons dans un coffre à combinaison quantique, l'épisode 4 du progressif conté par Benjamin (Pink Floyd semble-t-il) et enfin le livre de Philippe Jaenada "La petite femelle"…

vendredi 1 août 2025

JAKE ADELSTEIN "Tokyo Vice" (2016) par Luc-san



Je ne supporte pas l’expression « ça se lit comme un thriller », souvent imprimée en quatrième de couverture à propos de tout et de rien. TOKYO VICE, lui, se lit vraiment comme un thriller, parce qu’il est écrit ainsi, à la manière d’un roman noir, à la première personne. Je suis tombé dans le panneau, persuadé qu’il s’agissait d’un polar, trompée par l'adaptation télé produite par Michael Mann en 2022.

Premiers mots : « Vous supprimez cet article, ou c’est vous qu’on supprime, et peut être bien votre famille aussi ». Le journaliste menacé, Jake Adelstein, n’en mène pas large face à ce yakusa, éminence grise du Yamaguchi-gumi, la plus grande organisation mafieuse du Japon. Son tort est d’enquêter sur le parrain Tadamasa Goto, qui pourtant inscrit sur une liste noire, est parvenu à entrer aux USA pour une greffe de foie (en 2001), a payé pour cela un million de dollars, qui a transité via des casinos de Las Vegas. Forcément, ça titille l'enquêteur.  

L’auteur laisse la scène en suspens, puis flashback en 1992, où il revient sur son arrivée au Japon et ses débuts dans le journalisme. TOKYO VICE n’est pas un roman, mais un livre de souvenirs, des mémoires, sauf que l’auteur adopte un style narratif romancé, on y retrouve tout ce qui fait un bon roman noir, les enquêtes, les flics, les truands, une plongée dans un milieu, l’étude d’une société, de sa face cachée.

Adelstein est américain et juif. Cette précision parce qu’au Japon, il sera sans cesse ramené à ses origines, c’est un gaijin, un étranger, juif de surcroit, on s’en étonne, car on pensait qu’ils étaient tous morts pendant la guerre. Adelstein choisit de faire ses études de journalisme sur place, un cursus différent qu’en occident, il apprend le japonais. A la fin de son cycle il intègre le "Yomiuri Shinbun" (13 millions de lecteurs) l’adaptation n’est pas aisée. Lors de ses enquêtes, à chaque fois qu’il sonne chez quelqu’un, se présentant comme appartenant au "Yomiuri Shinbun" on lui ferme la porte au nez : « Non merci, je suis déjà abonné » !

Jake Adelstein va mettre des années à se faire accepter, respecter. Au "Yomiuri Shinbun", il travaille à la rubrique faits divers, crimes, plusieurs années plus tard aux mœurs, la prostitution, puis le crime organisé, et spécialement le trafic d’être humains. Au Japon, les rédactions des services crimes sont implantées au QG de la police. Imaginez les cellules police & justice de "Libé" ou du "Figaro" installées au (feu) 36 quai des Orfèvres ! Flics et journalistes travaillent ensemble, on se refile les infos, on ne garde rien pour soi. Adelstein va apprendre comment tresser et entretenir son réseau d’informateurs, chez les policiers ou les truands. En ayant de jolies intentions, faire des cadeaux, connaitre les dates d’anniversaire des gamins, leur apporter des glaces, couvrir de fleurs les épouses… Personne n'est dupe, chacun joue le jeu, question de respect.  Ainsi se construit une belle amitié entre lui et Sekiguchi, flic de la crim’ réputé.

[quartier de Kabukicho]   Le monde des policiers et des yakusas sont intimement liés. On agit dans les règles, le respect. Pas de descentes de police inopinées à 6h du mat. On prévient quelques jours avant, on informe du motif, les truands accusent réception. Quand les policiers arrivent, tout est prêt, y’a plus qu’à repartir avec les cartons de pièces à conviction dument préparées… Les yakusas ont pignon sur rue, on sait qui ils sont, leurs activités, dans quelles sociétés ils ont des parts leur permettant de contrôler de vastes pans de l’économie. Dans l’Histoire de France, on parlait des trois ordres : la noblesse, le clergé, le tiers-état. Au japon, il faut rajouter la pègre. 

TOKYO VICE nous plonge dans la société japonaise, ses us et coutumes (le manuel du suicide, scène hallucinante du gamin qui s’électrocute en laissant un mot : « ne touchez pas à mon cadavre avant de couper le jus » le tact, toujours le tact...), ses perversions surtout. Pendant des années Adelstein a parcouru le monde de la nuit, les bars à hôtesses du quartier chaud de Tokyo, Kabukicho. Les tentations sont nombreuses, il n'y résiste pas toujours.  

[Tadamasa Goto =>]  Il a sorti des scoops, en a ratés de peu aussi. Il a enquêté sur des disparitions (le chenil de Saitama) qui ont révélé un meurtrier en série, sur Lucie Blackman, une anglaise disparue, victime d'un violeur fétichiste retors, il a cerné les activités de l’empereur des Vautours, Susumu Kajiyama, spécialiste de l’extorsion de fond.

C’est en fréquentant des années durant les maquereaux, les escrocs, les prostituées, et en suivant le parcours de l’argent, qu’il va tirer les fils d’une vaste organisation de trafic d’humains, des jeunes femmes étrangères en quête d’un petit boulot, attirées à coup de promesses et de billets d'avion offerts, puis exploitées comme esclaves sexuels. Et cette histoire de greffés du foie, particulièrement sensible, dangereuse, quand on s'approche de trop près à Tadamasa Goto.

Comme dans tout bon roman noir, le détective journaliste fume comme un pompier (des clopes aux clous de girofles), boit comme un trou, fréquente les filles des bas-fonds, rentre chez lui à 5h du mat’, dort dans son bureau ou sur le canapé du salon, met en péril sa famille, se fait menacer, tabasser… 

Jake Adelstein marche dans les pas d’un Tom Wolfe, un récit journalistique à la première personne, il informe autant qu’il se met à nu.


Editions Marchialy - 475 pages