Les musiciens, les artistes, ne prennent jamais vraiment leur retraite. Jusqu'au bout, tant que leur santé le leur permet, ils continuent, bon an mal an, à se produire, à exercer leur art. Ainsi, combien de musiciens n'ont finalement accepté de se ranger qu'après une grave défaillance sur scène. Pour sa part, Ozzy, sentant sa fin arriver, a puisé dans ses ultimes forces pour un dernier concert. A la maison, là où tout a commencé, à Birmingham. Le 5 juillet dernier, pour une prestation qui aurait pu être triste, en le voyant ainsi ceinturé, engoncé dans cet immense trône rococo, s'il n'y avait pas eu tous ces invités, franchement heureux d'être de la partie, pour rendre un hommage à ce sympathique et auto-proclamé "prince des ténèbres". En dépit d'une inquiétude aliénante à cause d'une fin qu'il craignait/savait être proche, et de sa grande faiblesse, derrière le masque de la maladie, en ce 5 juillet 2025, qui restera probablement longtemps dans les annales, le visage d'Ozzy rayonnait. Pour ce dernier acte, la foule était nombreuse ; plus de 40 000 personnes venant acclamer avec véhémence Black Sabbath et Ozzy lui-même - tandis que, diffusé en streaming, il y aurait eu cinq millions de connexions payantes (1). Lui, dyslexique, insignifiant petit délinquant d'Aston sans avenir, était devenu une célébrité internationale, dont la notoriété dépassait même le cadre de la sphère musicale. Plus célèbre même que ses amis musiciens sans qui il aurait probablement végété à Birmingham, avant de se ranger. Ou de mal finir.
Mais qui, dans les années soixante, aurait parié un penny sur ce pauvre hère à la mine déconfite, attifé comme un clodo ?
D'après la légende, certainement pas Terrence "Geezer" Butler qui fut bien surpris de voir ce copain d'enfance sur le palier de la porte de la modeste demeure de ses parents ; planté là, pieds nus (ou mal chaussé), pour répondre à son annonce. C'est-à-dire postuler au poste de chanteur d'un groupe en devenir (des versions annoncent l'inverse - en fait, Butler s'était effectivement pointé en premier, devant la porte de son logement, mais Ozzy n'y était pas)
Rien ne disposait ce petit gars d'Aston, (vieux quartier historique de Birmingham), a accéder à une notoriété internationale, encore moins à la fortune. Lui qui avait dû quitter le lycée précocement, à 15 ans, dans l'espoir de gagner un modeste pécule et surtout d'aider une famille peinant à joindre les deux bouts. Lui qui, par désespoir et défaitisme, finit par se laisser entraîner dans de petits larcins. Lui qui, n'ayant pas vraiment l'étoffe d'un voleur, finit par écoper de quelques brefs séjours à l'ombre - où il réalise son premier tatouage : le fameux Ozzy sur les phalanges de sa main gauche.
Peut-être que sans ces déboires, ses parents, connaissant sa passion pour la musique, ne se seraient pas endettés pour offrir à leur cadet un micro et un ampli ; probablement pour le détourner de certaines fréquentations et de la mauvaise pente prise.
Tony Iommi lui-même n'aurait pas parié sur ce gamin qui fut un instant, l'un de ses souffre-douleurs, jusqu'à ce qu'il voit régulièrement ses prestations en compagnie de Butler.
Plus tard, il fut un sujet de moqueries et d'opprobre de la part de critiques qui semblaient jubiler à assassiner ainsi le pauvre Ozzy, et le groupe avec lequel il chantait. Mais cela ne semblait pas l'affecter le moins du monde. Ces mots ne pouvaient entamer la joie qu'il éprouvait d'être au sein de ce groupe. Plus qu'un groupe : une bande de potes. Impossible d'entamer son bonheur à monter sur scène, à s'enivrer de la ferveur d'un public gonflant au fil des mois, des années. En dépit d'une grande timidité, se produire devant un public était vite devenu une source de satisfaction, de plénitude. Moment exclusif où il pouvait librement se défouler, laisser libre cours à sa douce folie, extérioriser des années de frustration.
Evidemment, Ozzy, c'est une voix. Une voix reconnaissable entre mille. Qu'on aime ou pas, il se singularise par un timbre convenant parfaitement au heavy sombre de Black Sabbath. Plutôt que de s'époumoner, d'abraser ses cordes vocales, de hurler (bark), à la manière d'un Ian Gillan, mister Ozzy se contente de chanter - de temps à autres de déclamer - avec une certaine force, en essayant de coller au tempo et/ou aux riffs imposés par Iommi ou Geezer. Son chant clair, un peu dans des aigües un brin veloutés, jamais perçants, et sa tonalité plaintive, parfois même geignarde, tranchent avec une orchestration s'épanouissant dans les tonalités graves. Il compense ses limites par une implication totale, généralement comme s'il était lui-même le sujet de la chanson, souvent comme s'il était pris aux tripes par les propos. Surtout lorsqu'on évoque la folie, ou tout ce qui en découle... Quant aux sujets ténébreux, il parvient à leur donner de la consistance, de la dramaturgie, toutefois sans tomber dans le pathos. Comme si, naturellement, il gardait un second degré (so british), voire une "pellicule kitch", le mettant à l'écart des pseudos mages et autres farfelus se prenant trop au sérieux.
Seulement quelques mois avant la sortie du premier album, Ozzy, tout comme ses amis, tous issus du prolétariat de Birmingham, d'Aston, n'auraient jamais cru qu'il était possible de gagner autant d'argent. Après une enfance et une adolescence quasi miséreuses, avoir soudainement accès à tant de facilités, a de quoi griller bien des fusibles. Et encore, le flux monétaire aurait pu être nettement plus conséquent sans ce manager véreux (ces derniers, dans le genre, étaient assez nombreux à l'époque, voire majoritaires).
Malgré une presse peu amène, les succès s'enchaînent, et les ventes s'affolent, croissent pendant trois ans, et cinq albums sont produits. Mais même aux pires moments, soit pour les deux derniers, "Technical Ectasy" et "Never Say Die", son groupe demeure un gros vendeur.
Hélas, cette abondance et la notoriété brouillent les sens, et tous finissent par plonger dans la dope. Mais si Butler et Iommi parviennent à se ressaisir suffisamment pour assurer séances studios et tournées, il en est tout autre pour Ozzy. Excessif, il ne s'impose aucune limite, perdant rapidement le sens des priorités. Alcoolique et camé, il finit par tout perdre. Son épouse le met à la porte, avec ses affaires. Une douche froide, qui l'incite à s'enfoncer un peu plus dans les excès. Au détriment de la pérennité du groupe qui, pour sauver le vaisseau avant le naufrage, lui signifie qu'en l'état, il n'est plus le bienvenu. Qu'il va être remplacé. Il y avait eu pourtant des avertissements, et quand il quitta lui-même subitement le groupe en 1977 pour divergences musicales (il n'avait pas trop apprécié l'importance - toute relative - des claviers sur "Technical Ectasy"), il fut rapidement remplacé. Mais comme l'enfant qu'il n'a jamais cessé d'être, il revint tranquillement, certain que ses amis n'attendaient que lui. Que jamais ils ne pourraient lui refuser sa place. Pourtant, depuis quelques temps déjà, les liens d'amitié s'effritaient ; il était sur la sellette. Entre son refus catégorique de chanter sur certains morceaux ou d'envisager de dévier un tant soit peu de la direction musicale du groupe, il allait parfois jusqu'à gâcher un concert parce que défoncé ; il n'avait plus toutes ses capacités - et sa mémoire. [ Dont ce jour mémorable où, après avoir sifflé une bouteille de "Night Nurse", un sirop pour la toux connu pour être riche en opiacés (sujet d'un épisode de South Park), il se trompe de chambre d'hôtel, y dort et pionce pendant 24 heures ; alors que le groupe et le staff le cherchent dans toute la ville de Nashville pour le concert du soir. Annulé à la dernière minute pour cause de chanteur volatilisé ]
Jusqu'à ce jour fatidique du 27 avril 1979, où on lui annonça qu'il ne faisait plus partie du groupe. S'enfonçant alors encore plus dans la déprime, il s'enferma dans une chambre d'hôtel pour ne plus en sortir pendant des mois (sinon dans l'hôtel). Cela aurait dû être sa fin, et on aurait pu ne plus jamais entendre parler de lui, sinon pour l'annonce de son décès - de cause non naturelle. Mais là encore, comme si une bonne étoile ou un ange gardien veillaient sur lui, un autre évènement allait lui permettre, contre toute attente, de s'en sortir grâce à une rencontre déterminante. Celle de miss Sharon Arden, la fille du nouveau manager de Black Sabbath. Sur les consignes de son père, cette dernière était partie le chercher dans l'espoir de le faire réintégrer Black Sabbath - alors que c'est elle-même qui présenta Ronnie James Dio au groupe.
Emue par le dénuement et le désespoir d'Ozzy, le voyant ainsi misérable dans une chambre répugnante au milieu d'immondices constitués de bouteilles d'alcool, de boîtes de pizza et de fast-food vides, elle s'investit corps et âme pour l'extirper de sa misère. [ La chanson auto-biographique "Under The Graveyard", sur l'album "Ordinary Man", raconte un peu cette histoire. Le clip ne fait pas mystère de son état de délabrement d'alors et rend un sincère hommage à Sharon ]. C'est quasiment un nouveau conte de fées pour Ozzy le chanceux, qui trouve en Sharon non seulement une terrible femme d'affaires, une manageuse aux crocs et griffes acérés, mais aussi une amante dévouée. Avec qui il se maria (après des mois d'adultère et un divorce) et fonda une famille qui, en dépit des nombreuses frasques du père Ozzy, restera unie jusqu'à la fin de ses jours. Pour bien des raisons, Sharon Arden a été critiquée, notamment par des musiciens qui prétendent avoir été floués sur les droits d'auteurs (dont Bob Daisley et Lee Kerslake qui eurent recours à une action en justice), mais sans elle, il est fort probable qu'Ozzy n'aurait pas fait long feu.
Soutenu par la main ferme de son épouse, Ozzy va réaliser une carrière solo des plus enviables, parvenant à faire plus que de l'ombre à son ancien groupe - aidé parfois par quelques coups tordus de la mère Sharon, qui ne s'est pas privée de leur mettre des bâtons dans les roues lors de leurs tournées américaines - avec des albums qui, bien que peinant à rivaliser avec n'importe quel album du Sabbath des années 70, sont systématiquement couronnés de succès. Treize albums s'étalant de 1980 à 2022, affichant tous des ventes à faire pâlir de jalousie bon nombre de ses pairs. Ozzy va écouler des millions d'albums, en particulier aux USA où il va accumuler les disques de platine. Actuellement, seul son album de reprises, "Under Cover", est un échec commercial partiel.
Ses frasques participent à sa notoriété et lui offrent une telle publicité opportuniste qu'on peut se demander si, finalement, ce n'était pas qu'un coup de marketing monté de toutes pièces (ou presque). Comme la fameuse histoire de la colombe décapitée d'un coup de dent à la signature du contrat avec la nouvelle maison de disques. En effet, quelle est l'utilité d'un lacher de colombes dans un bureau (bonjour les fientes)? Et comment Sharon s'y serait-elle prise pour rappliquer avec une cage de volatiles sans que cela ne dérange personne ? avec en sus, la présence d'un photographe n'attendant que ça. Ou encore celle de la chauve-souris qui a eu le même sort, cette fois-ci sur scène. C'est certain que c'est une habitude des spectateurs de se présenter avec une bestiole sous sédatif, et d'arriver avec devant la scène. Admettons... Etrangler Sharon sous l'effet conjugué de la drogue et de l'alcool ? Probable. Uriner sur une ruine de fort Alamo ? Certainement puisqu'en représailles, il fut interdit un certain temps de la moindre prestation dans le comté. Sniffer des fourmis ? Vraisemblablement puisque l'information n'a été relayée que bien des années plus tard par les membres de Mötley Crüe qui ne s'en sont toujours pas remis. Sacré Ozzy qui avait débuté très tôt, dès l'école primaire, sa "carrière" de pitre, de farceur. Ce qui lui valu son célébrissime surnom.
Evidemment, Ozzy n'aurait jamais pu avoir une telle carrière qui a fait de lui un des rockers parmi les plus fortunés, sans l'appui de musiciens d'exception. Outre évidemment Black Sabbath, qui a fortement participé à ériger un nouveau genre, Ozzy a toujours su s'entourer de musiciens aptes à lui apporter quelque chose, lui servant à asseoir ou relancer sa carrière. Par leur prestance scénique et par leur don de compositeur. En particulier le jeune Randy Rhoads, sur les deux premiers disques, qu'il considérait comme un fils et dont le tragique accident fut une profonde blessure jamais totalement cicatrisée. Ainsi que Zakk Wylde, dont une relative ressemblance avec Rhoads incita le couple Osbourne à l'engager. Wylde avec qui il tissa aussi des relations étroites, en en faisant pratiquement un membre de la famille (Ozzy est le parrain de son deuxième fils). Après Iommi, c'est le guitariste avec lequel Ozzy a le plus enregistré (incluant son deuxième plus gros succès avec l'album "No More Tears", quadruple album de platine, plus de 4 millions d'albums écoulés aux USA et plus de sept ans dans les charts), et le plus tourné.
On remarquera qu'en dépit de choix discutables de son épouse, qui ont généré parfois consternation et conflits, la plupart des musiciens qui jouèrent avec Ozzy, gardèrent une certaine sympathie envers sa personne. Probablement parce qu'Ozzy garda toujours en lui cette simplicité et une certaine innocence dans les relations, à l'opposé de la rock star hautaine et égocentrique. Peut-être aussi parce que sur scène, il ne muselait pas les musiciens (à condition de rester dans le cadre de la chanson), les laissant s'exprimer (musicalement et physiquement) lors des parties instrumentales. Un spectacle ne se fait pas seul. (par contre, le pauvre claviériste, lui, demeure dans le noir, au mieux à l'écart - à l'exception peut-être d'Adam Wakeman, fils de son vieil ami, l'ex-Yes Rick Wakeman). Ainsi, pour ce dernier concert du 5 juillet, on a pu voir Jack E. Lee, l'ancien acolyte des années 1983 à 1987, qui n'avait plus revu Ozzy depuis que Sharon lui avait annoncé son licenciement par téléphone. Lee qui, estimant qu'il n'avait pas été crédité pour son travail de compositeur, refusa de travailler sur "Ultimate Sin" tant qu'il n'aurait pas un contrat en bonne due et forme... 😁. Quelques jours avant son décès, Ozzy, souhaitant renouer des relations d'amitié, l'avait contacté.
En dépit de parenthèses forcées - licenciement de Black Sabbath, diverses cure de désintoxication, maladies -, Ozzy Osbournes est l'un des rares chanteurs de Heavy-metal et/ou hard-rock (Ozzy, lui, préfère simplement l'appellation heavy-rock) à avoir maintenu une popularité quasi constante sur plusieurs décennies, gagnant même en reconnaissance au fil des ans - la reconnaissance tardive de Black Sabbath comme l'un des fondateurs du Heavy-metal, et comme une influence majeure revendiquée par de nombreux groupes n'y sont pas étrangers. Pour ce faire, des albums plus ou moins espacés pour ne pas saturer, et qui ne dévient que légèrement de direction (avec quelques redites récurrentes), quelques hits appuyés par des clips travaillés, des changements de personnel pour maintenir du sang frais, et surtout une constance dans les prestations où Ozzy s'est toujours livré à fond.
Une popularité qui prit une nouvelle ampleur, lorsque le couple Osbourne, blessé dans leur amour propre lorsque le festival Lollapalooza (créé par Perry Farrell de Jane's Addiction) leur refuse catégoriquement toute participation, monte le Ozzfest. Un festival dédié au Heavy-metal et consorts qui, à la suite d'un succès retentissant, va devenir itinérant jusqu'à traverser l'Atlantique pour la première fois en 2001. La présence de "jeunes" groupes attire ainsi une foule qui découvre - ou redécouvre - Ozzy.
Maligne, la mère Sharon qui ne compte pas réduire un train de vie luxueux, a la bonne idée de faire participer la petite famille à un show de télé-réalité : "The Osbourne". Un truc douteux d'une vingtaine de minutes, peu reluisant pour un Ozzy visiblement diminué, ayant du mal à aligner deux mots (sans une grossièreté) et deux pas sans vaciller, qui dura tout de même quatre saisons pour un total de 52 épisodes. Une émission qui déplait généralement à ses proches, ses pairs musiciens et son public. Néanmoins, elle a le mérite de faire connaître Ozzy à un large public, qui découvre alors que ce "prince des Ténèbres" n'a rien d'effrayant. Qu'il serait même plutôt sympathique, et surtout, foncièrement humain. Mais Ozzy avait déjà été placé devant une caméra des années auparavant. Dès 1986, avec "Trick or Treat" où il joue le rôle d'un révérend poursuivant une croisade contre les méfaits du Rock, la musique du diable, sur la jeunesse. Dans "Little Nicky" (1999), jouant son propre rôle, il sauve le monde en dévorant un ponte de l'Enfer transformé en chauve-souris.
Malgré ses défauts, ses limites, ses bévues, Ozzy Osbourne a gagné la sympathie de bien des gens, même celle de ceux pas spécialement sensibles à sa musique. Pour une fois, il semblerait qu'aucun journal, qu'aucun média, n'ait fait l'impasse sur sa disparition. Et de nombreux hommages surgissent de toute part. Jusqu'à cet orchestre classique, à la gare de Birmingham, qui, le 23 juillet, a rejoué "Black Sabbath".
Qui, dans les années soixante, aurait parié un penny sur ce pauvre hère à la mine déconfite, attifé comme un clodo ? Cet homme qui a été honoré de divers prix (dont le "Living Legend" du Classic Rock'n'Roll of Honour Awards, un Grammy Award, prix "Godlike Genius" du NME Awards de Londres, un pour ses mémoires), intronisé au Rock and Roll Hall of Fame (avec Black Sabbath), qui a collectionné disques d'argent, d'or et de platine, et a son étoile sur le "Hollywood Walk of Fame" de Los Angeles et une seconde sur le "Walk of Stars" de Birmingham.
Aujourd'hui, ce mercredi 30 juillet 2025, mister John Michael Osbournes est enterré à la maison, à Birmingham. Après une cérémonie privée, un cortège funèbre public doit traverser le centre ville, Aston ; là, où tout a commencé. Evidemment, le cortège passera par le pont et le banc dédiés au groupe Black Sabbath, déjà envahis de fleurs et de divers messages et objets laissés en hommage. Les boulevards, avenues et rues sont déjà noirs de monde. Une belle revanche, mister John Michael "Ozzy" Osbournes.
(1) A ce jour, ce serait le concert caritatif le plus rentable.
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💥 Articles / Black Sabbath (liens) : 👉 "Seventh Star" (1986) 👉 " Sabbath Bloody Sabbath " (1973) 👉 " The Eternal Idol " (1987)
💥 Articles / Ozzy Osbournes (liens) : 👉 " Down to Earth " (2001) 👉 " God Bless Ozzy Osbourne " DVD (2012) 👉 " Scream " (2010)
J'avais vu Ozzy en live en 2019 dans mon bled pendant le Download et physiquement tu sentais un mec pas sur sur ses jambes. Si il n'y avait pas eu Zakk Wilde le show aurait été mauvais. J'ai regardé le cortège à Birmingham c'était très émouvant.
RépondreSupprimerEn 2019 ? 😳 Cela devait être probablement sa dernière tournée européenne, non ?
SupprimerSauf erreur, sa maladie s'était déclarée en 2009 ; on imagine bien qu'il ne devait pas péter la forme. 😕
D'ailleurs, à ce titre, il me semble qu'il y a pas mal de vieilles gloires qui s'accrochent mais qui paraissent au bout du rouleau.
J'ai également un peu visionné les funérailles d'hier. Je ne pensais pas qu'il y aurait autant de monde.
SupprimerEffectivement, l'arrêt au "Black Sabbath Bridge" était particulièrement émouvant