- Ah, séquence découverte pour moi, Claude ! Max Reger entre dans le temple classique du Deblocnot… 1914, 1916, post romantisme a priori mais quelle nationalité ?
- Allemand et même bavarois comme Richard Strauss de dix ans son aîné, belle Sonia… Reger est mort jeune en 1916. Son œuvre ne s'inscrit pas dans un genre particulier et sa renommée est modeste, nous écouterons ses deux meilleurs opus…
- Humm deux requiem de courte durée, ce que j'entends est poignant… Je vais sans doute dire une bêtise, mais on pense au requiem allemand de Brahms...
- Bel enthousiasme Sonia, un petit peu excessif… mais le Requiem de Hebbel (un poète) partage un point commun avec celui génial de Brahms, à savoir un texte en allemand.
- Roland Bader n'a-t-il pas déjà bénéficié d'une chronique Claude ?
- Tout à fait Sonia, en 2016, et à propos de l'une des rares gravures passionnantes de la première symphonie de Richard Wetz, un contemporain de Max Reger mort plus âgé mais guère honoré lui aussi par les labels…
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Max Reger vers 1900 |
Mes plus fidèles lecteurs savent que mon tempérament mystique (mais pas
calotin) influence mes choix de chronique, des
Passions
de
Bach
de l'époque baroque aux
chants plaintifs
de
Gorecki
contemporains (3ème symphonie).
Max Reger
voit le jour en Bavière en 1873 à Brand près de Bayreuth où, dans
trois ans, le Festspielhaus ouvrira ses portes. Les français le
surnomme la colline sacrée ; ah
le temple lyrique voulu par
Wagner
et financé par les royalties* de Louis II de Bavière qui avait la
folie des grandeurs… Cette année-là
Wagner
achève
Siegfried, épisode 2 du
Ring
et son admirateur
Anton Bruckner termine en son honneur la 1ère des huit éditions de sa
3ème symphonie
qui mettra près d'un siècle à prendre sa place dans le grand répertoire.
Wagner
aura une influence sur
Reger
certes, mais pas forcément sur son style de composition.
*Comme le magnat John Hammond dans Jurassic Park, le
monarque dépensera sans compter… Je ne pense pas que le dragon
Fafner-osaure dans le Ring ait inspiré Spielberg
😊.
- Dis Claude, c'est la canicule qui t'inspire ce délire… pourquoi pas
Fafner-ausorus… hihi ? (Fafner est un géant qui se transforme en dragon
pour garder jalousement l'or maudit du Rhin. Siegfried le tuera pendant
l'opéra éponyme.)
Enseignant pour jeunes enfants, Joseph Reger est un homme-orchestre
maîtrisant : l'orgue, la clarinette, le hautbois, et la contrebasse. La
famille déménage en 1874 à Weiden près de Nuremberg. À partir de
1884, pendant cinq ans, le jeune
Max
suit les cours d'orgue de
Adalbert Lindner appliquant les méthodes harmoniques controversées de
Hugo Riemann. Dès 1886,
Reger
remplaçait fréquemment
Lindner
comme organiste, jouant
Bach,
Mendelssohn,
Schumann et
Liszt…
Lindner présente le prometteur Reger au théoricien Hugo Riemann (1849 – 1919 – Chromatisme au Moyen-âge et tonalités, inversion mineur vs majeur, les fonctions harmoniques, etc., j'avoue avoir fureter sur ces travaux mais en ne pigeant quasiment rien 😂 – Clic). Les deux hommes resteront très proches de par leur intérêt commun pour les recherches théoriques en harmonie.
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EKU 28 😜 |
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Hugo Riemann |
La décision de
Max Reger
d'embrasser la carrière de compositeur ne se manifestera pas réellement
suite à cette période d'apprentissage d'instrumentiste et de solfège érudit,
mais lors des représentations en 1888 à Bayreuth de :
les Maîtres Chanteurs et de Parsifal.
Reger
en ressort enthousiaste, certes, mais sera peu influencé ultérieurement par
l'écriture chromatique et la démesure des ouvrages de Wagner. Il écrira pourtant après cette expérience marquante une
ouverture en si mineur
de 120 pages qui a disparu.
Lindner
lui conseille de la remiser, de ne pas trop idolâtrer le grand
Wagner
à un âge précoce (15 ans), mais de commencer par composer des lieder à son
idée. Il en composera des dizaines voire plus mais aucun opéra comme
l'illustre
Richard. En 1890,
Riemann
obtient un poste d'enseignement de l'orgue à Wiesbaden ; il demande au jeune
Max
de 17 ans de l'assister dans cette tâche.
La photo ci-dessus nous montre un homme replet au visage chafouin. à lire ses biographes, l'embonpoint du musicien s'explique par la consommation excessive de la bonne bière munichoise, ou autre spiritueux. (J'admets apprécier une bonne EKU 28 de Kulmbach bien fraîche – 11° - "C'est plutôt une boisson d'homme" -, mais avec modération 😠). Hypersensible, alcoolique et dépressif chronique, Reger souffrira d'une santé fragile. Une crise cardiaque l'emportera dans la tombe à seulement 43 ans en 1916 😢.
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Max et Elsa Reger avec leurs filles adoptives Lotti et Christa (vers 1915) |
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Malgré une carrière écourtée,
Max Reger
occupera nombre de postes tant comme interprète qu'enseignant et lèguera un
catalogue très fourni quoique atypique… Précisons un autre trait de sa
personnalité : un caractère difficile et ombrageux. En 1902 il
parviendra néanmoins, après une cour assidue et ardue, à épouser l'écrivaine
Elsa von Bercken (1870 – 1951) ; la dame, étant divorcée et
protestante,
Max le catholique sera excommunié ! D'après les chroniques, la vie conjugale
fût chaotique du fait de la mauvaise santé d'Elsa et des troubles
psychiques de Lotti, sans compter l'alcoolisme et le
tempérament névrotique de
Reger. Malgré tout Elsa le soutient dans son addiction doublée de
boulimie et de tabagisme. Après 1916, elle consacrera une
belle énergie à faire connaître l'œuvre de feu son mari en créant l'Institut Max-Reger (MRI), une fondation de recherche musicologique et d'archives situé à
Karlsruhe.
Max Reger
se produira en concert essentiellement comme pianiste et organiste et plus
tardivement comme maestro. Auteur prolixe de lieder, il assurera le rôle d'accompagnateur des chanteurs et cantatrices de ses
œuvres. Le baryton
Dietrich Fischer-Dieskau
et la mezzo
Christa Ludwig
en seront des interprètes remarquables ("Oui Sonia on s'en serait douté"). Ce répertoire lyrique de
Reger
concurrence à sa manière celui de
Richard Strauss
!! Comme son ami bavarois, plusieurs cycles de lieder ont été
orchestrés.
Dans le genre, un sommet est atteint en 1903 avec ses
Schlichten Weisen
Op. 76, un recueil complet de 60 courts lieder répartis en 6
volumes. Il existe une intégrale mal-aimée avec raison par les
critiques car morose (je ne balance pas) … La gravure du cycle occupe sans
peine un double album… Laquelle de nos belles voix masculines ou féminines
actuelles relèvera le défi chez un label aventureux 😉 ?
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Duc Georg II de Saxe-Meiningen |
Riemann
est nommé à une chaire de l'université de Leipzig en 1895.
Reger
obtient avec son appui une classe de théorie au Conservatoire de Wiesbaden.
C'est l'épisode bis de leur collaboration depuis 1890. Ce poste lui
ouvre la porte du milieu musical allemand. Il rencontre le jeune
Richard Strauss
en 1896 (32 ans, futur dieu vivant),
Eugen d'Albert
originaire de Glasgow, grand interprète de
Beethoven, et le pianiste virtuose
Ferruccio Busoni. Cet artiste et compositeur italien travaille en Allemagne et se
spécialise dans l'étude du contrepoint de
Bach
dans ses développements les plus complexes. Il profitera de leurs conseils.
Les compétences de
Reger
le conduiront à être nommé rapidement à des postes d'importance, mais son
humeur cyclothymique voire dictatoriale sera cause de conflits eux aussi
prématurés 😊. Cela dit : 1907 directeur musical de l'église
universitaire de Leipzig, départ en 1908, puis professeur au
Conservatoire royal de Leipzig jusqu'en 1911, et enfin, directeur
musical à la cour du duc Georg II de Saxe-Meiningen et responsable du
Théâtre de la Cour. 1913 : malade, il doit abandonner ces charges
mais compose intensément tout en animant des master class.
Arrive août 1914 et le début du carnage dans les tranchées.
Reger
est déclaré inapte au combat d'autant qu'une nouvelle dépression l'assaille
aggravée par ses dépendances à la nourriture et à l'alcool toujours
incontrôlées. Il entreprend une cure de désintoxication. L'homme est
patriote, comme tout le monde, mais l'hécatombe inutile de jeunes hommes
accentue ses angoisses. Entre 1914 et 1916, deux de ses
meilleures œuvres seront composées : un
requiem latin
inachevé (il est resté catholique dans l'âme) et un second en langue
allemande d'après un poème, en hommage aux victimes d'une guerre qui n'est
sans doute pas la leur, de Friedrich Hebbel.
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Reger
dont
Schoenberg
disait vers 1918 : "Je le considère comme un génie" et l'inscrivait à ses programmes sera bien entendu ostracisé en France
comme tout le gratin du postromantisme allemand :
Bruckner,
Mahler,
R. Strauss, Hindemith et le finlandais Sibelius… Surtout cette France des années 50-60 où le tout sérialisme occupe tout
l'espace créatif musical avec vanité et parfois jusqu'à l'absurde (Leibowitz, Goléa) !
Stravinsky
aurait même écrit en son temps :
"J'aperçus alors Max Reger dont l'aspect physique était aussi
répugnant que sa musique". Comment l'auteur du
Sacre du Printemps
a pu proférer une telle horreur de mépris et de méchanceté ? Un mystère
!
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Friedrich Hebbel (1813-1863) |
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La production de
Reger
en 25 ans est considérable. Si l'œuvre pour orgue et les lieder occupent une
large part de son catalogue, on trouve disséminées des œuvres chorales, des
pièces pour piano, de la musique de chambre, des pièces orchestrales. Un
catalogue prolifique qui semble incohérent dans son élaboration et pose
question pour son classement. Par ailleurs il ne comprend aucune symphonie.
Antithèse d'une évolution logique dans les suites de symphonies ou des
opéras de ses contemporains autrichiens et de
R. Strauss, ce désordre montre moins un compositeur qui tâtonne pour signer son style
que sa volonté d'utiliser tous les modes de composition depuis l'époque
baroque (contrepoint) jusqu'aux recherches tonales ou modales du début du
XXème siècle.
Requiem Latin opus 145a
Les genèses des deux requiem s'entrecroisent. Dès 1914,
Reger
veut rendre hommage aux victimes des combats et retient la solution la plus
immédiate pour un chrétien : un texte suivant peu ou prou celui de la
liturgie latine (Mozart,
Berlioz,
Verdi…). Il compose en suivant l'ordre usuel les deux premières parties :
Requiem aeternam
–
Kyrie eleison puis le
Dies Irae
sans poursuivre par le
Tuba Mirum. La durée de ces deux mouvements (22 et 15 minutes) laisse à penser que
Reger
envisageait une composition monumentale comme celles de
Verdi
ou
Berlioz. L'effectif requis est traditionnel mais moins ambitieux que celui de ses
confrères.
Une décennie après la folie des orchestres pharaoniques et pléthoriques
de Mahler, Reger revient à celui de Brahms enrichi de quelques percussions. Solistes : Soprano, alto, ténor,
basse, chœur mixte à 4 voix. Orchestration : 3 flutes, 2 hautbois + cor
anglais, 2 clarinettes, 2 bassons + contrebasson, 4 cors, 3 trompettes,
3 trombones, tuba, timbales, grosse caisse, cymbales, tam-tam, cordes
et orgue.
L'ouvrage se substituait à un autre projet en allemand "Die letzten Dinge". L'ami organiste Karl Straube de Reger craignait que cette partition fasse pâle figure par rapport à celle du requiem allemand de Brahms et lui conseillera de recourir à la tradition latine. L'introït (requiem + kyrie) ne sera jamais créé à l'époque. En 1938, le régime d'Hitler le caviardera après traduction en allemand, pour l'adapter à l'idéologie antichrétienne nazie. L'œuvre trahie sera créée et utilisée à des fins de propagande militariste ! La version complète (Dies irae tronqué compris) attendra 1974 pour son édition, et 1979 pour une première exécution intégrale sous la direction de Roland Bader, version que nous écoutons ce jour.
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Roland Bader |
Parler du
Requiem Allemand
de
Brahms
n'a rien d'incongru à l'écoute de l'introduction orchestrale de l'opus 145a.
On peut rapprocher les deux styles. Ici, une dramatique tenue des bois
graves et une pulsation tragique des cordes annoncent l'entrée bouleversante
du chœur et de l'alto… La gravité et le pathétisme ne peuvent laisser
insensible, même si le style, en l'absence d'une analyse détaillée, donne le
sentiment d'une musique écrite au XIXème siècle. On appréciera les
interventions variées des solistes, surtout de la soprano et de l'alto
spécialiste du chant religieux de
Bach
(Marga Höffgen) démontrant le souci de proposer un lyrisme affirmé à cette page. Début du
Kyrie d'une puissance
incantatoire, avec un ouragan inattendu de percussions, à [14:06].
Le dies irae se révèle
terrifiant, satanique, avec ses sifflements désespérés des trois flûtes (des
triolets arpégés descendant en furie !). Un ouvrage qui mérite bien plus
qu'un oubli poli…
Requiem de Hebbel opus 144b
L'abandon en mi-parcours du
requiem en latin pour la langue germanique ne décourage en rien
Reger
de composer des chants funèbres pour voix et orchestre, toujours dans la
continuité de
Brahms
(Rhapsodie pour Contralto et Chœur d'homme
–
Clic). Par ailleurs le compositeur avait déjà produit en 1903 un chœur
de ce genre :
Gesang der Verklärten (Chant de la Transfigurée) opus 71. Le texte est de la plume d'un poète romantique tardif contemporain de
Reger, Carl Hermann Busse (1873-1918). L'Œuvre empreinte de spiritualité,
(sacrifice, rédemption, immortalité) et à l'orchestration féerique, avait contribué à la reconnaissance de
Reger
comme compositeur prometteur. (On notera une parenté stylistique avec
Pelléas et Mélisande de
Schoenberg). L'orchestre était plus coloré que celui du
Requiem latin
à venir. Il comprenait des bois par 3, 6 cors et 2 harpes.
Roland Bader ayant également gravé ce chœur, je propose la vidéo en complément.
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Joseph von Eichendorff |
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En 1915,
Reger
séjourne à Iéna. Les corps des soldats européens continuent de nourrir la
glaise des terres du nord de la France et de Belgique que les explosions des
obus pulvérisent et incinèrent. Il n'existe pas de texte officiel pour les
célébrations funéraires dans les cultes protestants, à l'inverse de la
tradition catholique : la messe votive dite de
requiem dont les textes
(évolutifs) sont édictés par le Vatican.
Brahms, avait écrit le livret de son
requiem
lui-même en s'inspirant de la Bible de Luther. Reger
choisit un poème de Friedrich Hebbel datant du milieu du
XIXème siècle et titré simplement requiem. Une traduction
en français précède les vidéos.
L'usage impératif du mot Âme, doit être compris comme désignant la conscience du narrateur. Le poème ne doit donc pas s'interpréter comme une supplique adressée au divin pour accueillir les âmes des morts implorant la délivrance des affres terrestres. Il énonce l'engagement personnel à honorer la mémoire de ceux qui nous ont quittés. La thématique, faisant écho au requiem liturgique, oppose le serment de se souvenir des morts comme acte libérateur de leurs souffrances (première strophe) et inversement : l'oubli qui, en effaçant leur présence mémorielle, induit leur chute vers un "enfer" dans le sens de l'enfermement dans un lieu d'abandon (tel l'enfer d'une bibliothèque) (deuxième strophe). On discerne une synonymie sémantique comparable au concept rédempteur du jugement dernier chrétien, mais vu ici comme un devoir d'allocentrisme – altruisme intemporel. Le texte comprend un refrain chanté trois fois et encadrant les deux strophes.
L'ouvrage est numéroté
opus 144b ! Cet indice est dû au fait que
Reger
travaillait simultanément à deux projets lyriques. Le second,
opus 144a, étant une mise en musique de
Der Einsiedler, un poème signé Joseph von Eichendorff, poète illustre
concurrent de Goethe qui inspirera à
Richard Strauss
l'un de ses quatre derniers lieder,
Die Abendrot
(l'adieu) de 1948
(Clic), sans doute le plus éthéré et crépusculaire de la plume du vieux maitre.
Le leitmotiv de la B.O. de
Sailor et Lula de
David Lynch n'est autre que la rêveuse et passionnée introduction de
ce lied. Que du beau monde dans cette chronique qui permet d'écouter
Der Einsiedler
(l'ermite) de
Reger
sous la direction de
Christoph Spering, grand spécialiste du chant choral.
L'orchestration est proche de celle du
Requiem
latin
: Un.e seul.e soliste : contralto (ou baryton) - Orchestration :
3 flutes (+ piccolo), 2 hautbois + cor anglais, 2 clarinettes, 2
bassons, 4 cors, 3 trompettes, 3 trombones, tuba, timbales, grosse
caisse, cymbales, tam-tam, cordes. Chœur mixte 4 voix.
[0:00] [2:22] |
Contralto |
Âme, ne les oublie pas, Âme, n'oublie pas les morts ! |
[6:27] |
Chœur et Contralto |
Vois-les t'entourer, Abandonnés et frissonnants, |
[0:00] |
Chœur |
Vois-les t'entourer, Abandonnés et frissonnants, |
[7:09] |
Chœur |
Et si avec froideur, Tu te fermes à eux, alors ils se figent Jusqu'aux plus profond d'eux même ! |
[4:10] |
Contralto et chœur |
Et dans la sainte ardeur Qui attise l'amour des pauvres, Ils respirent et se réchauffent Et savourent pour la dernière fois Leur vie qui s'éteint. |
[9:38] |
Chœur |
Puis la tourmente de la nuit les saisit, Dans une commune convulsion Ils l'affrontent dans les bras de l'amour. Et la tourmente les chasse avec fougue Dans un désert infini, Où il n'y a plus de vie, Que le combat de forces débridées Que le combat pour un être renouvelé. |
[5:44] |
Contralto |
Âme, ne les oublie pas, Âme, n'oublie pas les morts ! |
[0:00] |
Contralto et Chœur |
Âme, ne les oublie pas, Âme, n'oublie pas les morts ! |
Écoute au casque ou avec des enceintes additionnelles plus que conseillée. Le son des PC, sauf exception, est vraiment une injure à la musique…
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INFO : Pour les vidéos ci-dessous, sous réserve d'une écoute directement sur la page web de la chronique… la lecture a lieu en continu sans publicité 😃 Cool. |
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