mercredi 9 septembre 2015

LES POCHETTES DE DISQUES SEXY (groupes Rock) - chapter one - by Bruno

     Une petite récréation pour tous ceux qui doivent affronter la reprise du boulot ou des études. Une petite récréation pour le plaisir des yeux envers de belles œuvres d'art.  

     Certes, certes... avec les formats actuellement utilisés pour protéger et habiller le disque, soit le petit boîtier (12,5 x 14) pour CD, le plaisir des yeux, que l'on pouvait éprouver dans l'étude d'une pochette pour 33 tours, est bien moindre. Ainsi, les détails, la qualité de la photographie et l'originalité passent souvent inaperçus.
C'est d'ailleurs en partie pour cette raison que le travail pour l'artwork des livret de CD a souvent frôlé le grand n'importe quoi. "Frôlé" seulement ? Non, on a parfois eu droit à du pur "foutage de gueule" de première ordre. Même si le téléchargement illégal a incité à faire réagir l'industrie musicale, a faire quelques efforts, nous sommes toujours loin de retrouver la qualité de l'ère du vinyl. Format oblige, donc.

     Bon, quoi qu'il en soit, voilà bien longtemps que l'envie me titillait de présenter quelques chapitres dédiés aux plus belles pochettes de disques. C'est - parfois - de l'Art, avec un grand "A", et mérite en conséquence d'être mis (remis) en lumière. Certaines pièces mériteraient amplement d'être mises en valeur, accrochées bien en évidence au mur.

     C'est simple, c'est pas fatiguant pour un sou, et si l'envie vous prend, on peut, par la même occasion, faire une petite bafouille de trois quatre lignes pour un très succin historique...


Premier chapitre :     Les pochettes sexy.   

Haaaa.... vaste programme qui pourrait émoustiller les plus jeunes ou offusquer les plus prudes. Toutefois, dans tous les cas, il ne faudrait pas oc-cul-ter l'Art.
Mais attention, on s'abstiendra des pochettes racoleuses et de mauvais goût dont font commerce les professionnels du Rap et du R'n'bi, pour accrocher les masses (car bien évidemment, sans clips et sans photos "aguicheuses", ces zozos vendraient bien moins). Dans le même ordre d'idées, on oubliera les nombreuses pochettes douteuses et malsaines de combos de Heavy-Metal 80's, que l'on pourrait croire sorties d'un cerveau malade et pervers.
Donc, je précise pour rassurer tout le monde, on reste dans le soft.

- Oui, Sonia ? Comment ? Il n'y a pas de mecs ??? Pourquoi ? Vous trouvez ça sexy, vous, un mec ? (à part moi)
- Mais non Sonia ! S'il-vous plait, n'insistez pas ! Et puis de toutes façons, ma CDthèque n'en comporte pas. voilà ! M'enfin. "Vas-y, toi. Dis-lui. Moi, j'peux plus".


The CARS "Candy-O" 1979

     On remarque que la voiture, emblème donc du groupe, The Cars, est à peine esquissée. Cela afin de mettre totalement en valeur le dessin extraordinairement précis de l'artiste Alberto Vargas représentant une jolie rousse, aux formes avantageuses... qui semble avoir un malaise...
Entre la voiture (un gros cube) et la donzelle, quelle est l'entité la mieux carrossée ?
C'est la pochette la plus célèbre de ce gros vendeurs de galettes des années 80, qui prit son essor dès le présent disque. Leur second.


RED HOT CHILI PEPPERS "Mother Milk" 1989

     Une pochette qui a due être légèrement modifié pour ne pas froisser la censure : évidemment la rose sur le téton a été rajouté, et Anthony Kiedis aurait été déplacé pour cacher le droit. Pourtant rien de déplacé ici... Et pourtant, pour plusieurs distributeurs c'était encore trop "hot", trop de nudité affichée. il fallut donc tout simplement agrandir les quatre Red Hot pour cacher un peu plus ces seins.
C'est Kiedis qui choisit le thème de la pochette, inspiré par une affiche de Sly & The Family Stone (avec Sly qui soutient les membres de la family dans ses bras). Le modèle est le mannequin Alaine Dawn qui poursuivra le groupe en justice pour avoir utilisé son image pour des affiches publicitaires (gain = 50 000 $).
"Mothers Milk" est un jalon dans la carrière des Red Hot Chili Peppers : si la presse musicale est assez partagée quant à la qualité réelle de cet opus, les ventes reflètent un premier vrai succès. non seulement à l'échelle du pays (avec plus d'un million de vendus), mais aussi en Australie et au Canada où il perce, ainsi qu'en Europe (principalement en Angleterre).
à gauche, la version maxi censure, et à droite la première, sans rose, aujourd'hui introuvable.

WHITESNAKE "Lovehunter" 1979

     Si après ça vous ne savez toujours pas ce que peut signifier Whitesnake, "Serpent blanc", penchez-vous un peu sur les paroles de David Coverdale. Un poète... dans le style obsédé, voire salace. Nombres de ses paroles de chanson sont sans ambages. Surtout au début...
Le dessin est une oeuvre de Chris Achilléos connu pour son style s'épanouissant dans l'Heroic-Fantasy. Il a illustré des éditions de livres de Robert E. Howard, Moorcock, Edgard Rice Burrough, John Norman, David Eddings, Anne McCaffrey, Zelazny, ainsi qu'une quantité d'auteurs de seconde zone (avec alors un travail en conséquence). Il a aussi travaillé pour divers croquis pour le cinéma et a réalisé l'affiche de Heavy-Metal et de Willow.  "Fallen Angel" d'Uriah Heep et "Heart Attack" de Krokus portent sa signature.
Beaucoup de fans considèrent ce 33 tours comme le premier grand disque de Whitesnake (bien que "Trouble" mérite largement le détour).
C'est la deuxième réalisation avec le binôme de gratteux Bernie Marsden et Micky Moody (sur "Snakebite" il ne joue que sur 4 titres), avec Jon Lord et Neil Murray à la basse. L'année suivante Ian Paice rejoint la troupe. Une formation qui demeure pour beaucoup la meilleure que Coverdale ait jamais eu.
On en a parlé : "The story - part one"


GREAT WHITE "Hooked" 1991

     Étonnement, cette photo avait été censuré : la demoiselle était immergée des petons jusqu'aux aisselles. Pourtant quelle belle photo du photographe de mode John Scarpati, souvent employé par les maison de disques pour les photos de groupes et les conception de pochettes (depuis 1984).  "Cherry Pie" de Warrant, de "Look what the Cat Dragged In" de Poison, de "One Day it will please us to remember even this" des New-York Dolls, Kingdom Come, "No Fakin' it" de Michael Monroe, plus récemment de "Folklore and Supertition" de Black Stone Cherry), et des dizaines d'autres.
Là aussi, sans aucun doute un des meilleurs opus du groupe.
L'exposition de la féminité apporterait telle notoriété, chance et fortune ?
On en a parlé : "Hooked"

SCORPIONS "In Trance" 1974

     Classe et sensuelle. Une création du photographe Michael Von Gimbut (spécialiste du noir et blanc et du portrait, auteur de nombreuses pochettes de disques d'artistes allemands, dont Viva), qui avait déjà fait le verso de "Fly to the Rainbow" et la première pochette du groupe a avoir subir les foudres de la censure. Gimbut réalisa celles controversées de "Virgin Killer" et de "Taken by Force". Cette dernière, généralement inconnue, représentait un duel dans un cimetière militaire.
Pour la réédition de l'album (objet d'un coffret comprenant "Fly to the Rainbow" et "Virgin Killer"), le label français Axe Killer en avait fait un poster.
toujours pareil : un des meilleurs disques de Scorpions (quoi que là, les avis diffèrent).
Il y a aussi la fameuse photo de "Love at first sting" qui fut censurée dans de nombreux états américains, et on se demande bien pourquoi.

SCORPIONS "Lovedrive" 1979
 
      Les Teutons réitèrent le plan "gonzesse" avec cette pochette très particulière, qui a le mérite d'attirer immédiatement l’œil. Peut-être a-t'elle contribué à son premier grand succès mondial, bien que certains pays l'avaient un temps censurée (remplacée par un banal scorpion vu de face, surplombant le logo du collectif).
Autre grand disque des Allemands de Hanovre, avec le petit frérot, Michael, qui est revenu le temps de placer quelques soli lumineux.
Le magazine Playboy l'avait élue meilleur pochette de disque de l'année.
La bande de Rudolf Schenker cumula six disques à la pochette controversée. Manœuvre de marketing ? Très probablement.

LITA FORD "Out for Blood" 1983
 
      L'ex-Runaways Lita Ford n'hésita pas à profiter de ses atouts physiques pour attirer le chaland ; enfin surtout la gent masculine (alors largement majoritaire dans le milieu du Harderoque). Une crou... pochette qui fit parler d'elle. De la publicité tapageuse qui fonctionna, surtout parce que derrière cette plastique avantageuse, on découvrait une musicienne (chanteuse-guitariste-compositrice) qui assurait tant en studio que sur scène.
Pour le coup, d'autres jolies filles essayèrent de suivre le même exemple, exacerbant la facette sexy, sans être nécessairement bonne musicienne. Pour son premier disque, la Canadienne Lee Aaron n'eut aucun scrupule à pomper l'imagerie de la pochette de Lita (reprise du thème de la toile d'araignée, en fond et sur le body ; avec tenue échancrée de rigueur). En aparté, Aaron, peut-être parce qu'elle ne jouait pas d'instrument, misa beaucoup sur la sensualité. Aujourd'hui on se souvient bien plus de Lita que d'elle. Une Lita qui essaya vite de faire oublié ce (premier) look
     On remarquera que l'autre ex-Runaways, Joan Jett, n'eut pas besoin de jouer la carte sexy pour faire carrière.


MAMA LION "Preserve Wildlife" 1972

     Ha... celle de "Preserve Wildlife" de Mama Lion. Celle qui troubla intensément Luc et Rockin'. Ils ont de la peine à s'en remettre. Leurs nuits sont parfois agitées.
Encore une qui fut censurée : l'originale (ci-dessus) fut reléguée à l'intérieur, cachée par un carton ne découvrant que le doux visage de Lynn Carey ; comme si on l'avait mit en cage. Il ne faut pas risquer de heurter la rétine des âmes sensibles et des grenouilles de bénitiers (fort nombreuses outre-Atlantique). Pourtant, il est certain que cette pochette aurait eu une poussée sur les ventes.
On en a parlé : "C.K. Strong"

ROXY MUSIC "Country Life" 1974

     Roxy Music (ou plutôt Brian Ferry) fut longtemps un adepte de mannequins pour ses pochettes. Celle-ci, avec une photo d'Eric Boman pour l'album "Country Life", avec les deux mannequins allemands (Eveline Grunwald & Constanze Karoli), que Ferry avait rencontrés au Portugal, fait partie des plus célèbres et la plus détournée.
Il existe une version censurée (reprise un temps pour les USA, l'Espagne et la Hollande) où ne figurent que quelques branches de sapin.

DETROIT COBRAS "Seven Easy Pieces" 2004

     L'excellent groupe de garage-rock de Detroit, adepte des reprises obscures de Rock'n'Roll et de Rythm'n'Blues fiévreux des 60's  (de toute sa carrière, il ne doit y avoir qu'un titre ou deux composé par le groupe), met sa chanteuse en valeur le temps d'un Ep de sept titres (comme son nom l'indique).
C'est relativement court mais de fort bonne facture. Probablement par pudeur, on a utiliser le dessin, plutôt que la photo, pour représenter Rachel Nagy en tenue d'Eve.
En aparté, Eddie Harsch, l'ex claviériste des Black Crowes, a joué de la basse au sein de ces Detroit Cobras de 2001 à 2004, et est donc présent sur ce disque.


WAYSTED  - Ep éponyme - 1984

     Simple et soft pour le Ep de Waysted. Ce disque marque l'entrée de Paul Chapman dans le groupe de Pete Way (UFO) et c'est le seul du groupe où Andy Parker (UFO) joue.
 Pourtant produit par Leo Lyons, qui avait déjà œuvré pour trois opus de l'UFO ("Phenomenon", "Force it" et "Heavy Petting"), l'enregistrement de ce galette éponyme souffrait d'un mixage manquant de relief.
Ep de cinq titres originaux, sa réédition offre en prime six pièces live issues du Kerrang Weekend Festival du 14 octobre 1984.
On en a parlé :  "The Good, The Bad and the Waysted"

ZO2 "Ain't it Beautiful" 2007

     Ambiance rétro 50's pour ce groupe de Brooklyn coincé entre un Classic-Rock vindicatif (Kiss, Ozzy) et un Heavy-Metal US 90's (King's X). Le collectif gardera pour ses trois opus, la thématique des pin-up 50's.
Mystère autour de ce groupe qui ne réussi pas à décoller malgré ses trois disques de bonne facture. Certes, rien de magistral mais ça tient bien la route.
En fait, ce trio  - composé des frangins Zablidowky, Paulie et David, pour "Z", et de l'autre, pour "O" (Other), Joey Cassata - s'est lancé dans la réalisation d'une série télévisée où il joue son propre rôle. Une troisième saison serait en cours de réalisation.
Parallèlement, ZO2 publie sur internet ses nouvelles chansons au fur et à mesure de leur finalisation,  les incorporant alors progressivement à leur répertoire scènique. Les trois loustics considèrent, qu'en l'état actuel, le marché du disque est trop précaire pour se lancer dans l'enregistrement d'un CD.

BLOOD OF THE SUN "Burning on the Wings of Desire" 2012

     Superbe pochette, titre alléchant. Hélas le contenant est plus attrayant que le contenu.
Depuis son premier essai, Blood of the Sun utilise la plastique féminine pour la présentation de ses CD.
Du gros Heavy-Rock qui tâche, pas très finaud, entre Grand Funk Railroad, Warhorse, Mountain (le patronyme du projet provient d'une chanson de Leslie West), Cactus, Riot Horse, Point-Blank.
Un groupe à géométrie variable fondé par Dave Gryder et Henry Vasquez (St Vitus). Ici, on retrouve deux outlaws issus de Point-BlankRusty Burns et John O'Daniel,et Tony Reed de Stone Axe.
En dépit d'une affiche assez alléchante, le disque manque parfois de cohésion ; un peu comme s'il avait été enregistré dans la précipitation, sans prendre la peine de faire mûrir les chansons ou de les éprouver en situation live. C'est partagé entre le moyen, le passable et le bon.
Le recto est pas mal non plus, non ?


ZODIAC "A Bit of Devil" 2012

     Premier opus pour le quatuor allemand, auteur de trois sérieux disques de Heavy-blues-rock aux réminiscences Stoner. Pochette à la fois sobre et intime ; avec les quatre glyphes représentant les quatre musiciens : petit clin d’œil au Led Zeppelin IV. On ne sait pourquoi, ni vraiment comment, mais cette présentation transpire le Rock. On s'attend à des guitares omnipotentes et saturées célébrant, au pire, un Rock-Progressif cossu (cela s'en rapproche d'ailleurs parfois), au mieux, un Heavy-Rock décomplexé.
L'artwork du CD suivant est nettement plus sobre, bien que l'on y voit une dame qui a vu le loup.


The HEADS "Everybody Knows we got Nowhere" 2014

      Dans le plus pur style psychédélique 70's, pour un groupe qui ne l'est pas moins. Guitares fuzzy déchirant anarchiquement l'air, le saturant d'électricité dans un chaos trouble et vaporeux. Une soupe de Syd Barrett, Pixie, Blue Cheer, Sonic Youth, Black Pearl, Uncle Acid, etc... Tympans sensibles s'abstenir.

ORANGE GOBLIN "The Big Black" 2000

     Le groupe de Stoner Orange Goblin, généralement plus enclin à rendre hommage aux comics underground des 70's, y va aussi de sa pochette sexy pour son disque le plus Black-Sabbathien, "The Big Black". Lourd, gras et rentre-dedans : d'la 'sique pour les orques.
On remarquera que, là-aussi, on associe la femme au Cosmos. Comme l'avait déjà fait, probablement le premier, Free pour son disque éponyme.
On remarquera que la femme revient assez souvent dans les illustrations des disques de Stoner. Toujours avec un look fin 60's - débuts 70's et jamais vulgairement.

BON JOVI "Slippery When Wet" 1986

     "Slippery When Wet", évidemment. C'est l'envol de Bon Jovi. Avec cet album, leur troisième, le collectif de Hard-Rock FM part à la conquête du monde. Le disque finit multi-platine dans plusieurs pays. Douze fois (!) aux USA et dix (!) au Canada. C'est probablement alors le groupe Rock le plus bankable. Bien que meilleur (moins commercial), et en dépit de scores de ventes encore vertigineux, le suivant, "New Jersey", ne parviendra pas à faire aussi bien. Mais qu'importe : dorénavant, la grosse machine est lancée et il faudra du temps pour la ralentir. Désormais, le leader, Jon Bon Jovi, fait partie des "people".
Malgré la popularité énorme du groupe, la pochette fut censurée aux USA. Aujourd'hui encore, certains éditions de CD présentent la photo de remplacement :


SUGAR RAY "Lemonade and Brownies" 1995

C'est l'actrice Nicole Eggert (époque implants mammaires), à peine sortie de sa période "Alerte à Malibu", qui prend la pose, pour le moins provocante. Là, par contre, par de censure.
     Tout le monde à aujourd'hui oublier Sugar Ray, pourtant ce collectif avait préfiguré, par exemple, le travail d'un Limp Bizkit qui ne publiera son premier essai que deux plus tard. D'ailleurs, on retrouve sur cette première galette (de 1995) la participation d'un certain Leor Dimant plus connu sous le pseudonyme de DJ Lethal, que l'on retrouvera aux platines derrière Fred Durst (chanteur et casquette) et Wes Borland (guitariste, passionné par les freaks, monstres et autres mutants), les deux piliers de Limp Bizkit.
     Du Nü-Heavy-Rock fusion un rien droit, froid et brutal, oblitéré de séquences Rap, Hip-Hop (notamment par le chant), ou carrément Punk-Rock, avec quelques séquences néo-smooth-jazzy.
L'année suivante, Sugar Ray fait un carton avec le single "Fly" qui passe en boucle sur les radios US et MTV.
Le groupe entame son déclin lorsqu'il, enivré par le succès de "Floored" et "14:59", a commencé à suivre les diktats de l'industrie musicale, se précipitant alors tête baissée vers les lumières aveuglantes de la notoriété. Le chanteur Mark McGrath y serait pour beaucoup pour cette nouvelle orientation plus commerciale. Ce dernier fit quelques apparitions au cinéma et anima une émission télévisée pendant quatre années.


EAGLES OF DEATH METAL "Zipper Down" 2015

      C'est tout frais, ça vient de sortir (en CD seulement le 2 octobre 2015).
La quatrième et dernière galette d'Eagle of Death Metal, "Zipper Down". Avec toujours du "bon goût"... enfin, c'est très second degré. Résultat de la rencontre de Josh Homme et de Jesse Hughes. Mais les rescapés de l'association P.M.R.C. doivent fulminer. C'est l'avènement du démon.
On commence à déraper.


The RODS "Let Them Eat Metal" 1984

      Bon.... effectivement, ce n'est guère mieux. Là, c'est du lourd, et sans ambiguïté.
Une pochette à l'image de la musique : lourde, primaire, machiste, rustre, fine comme du gros sel, légère comme un cargo (une amie n'avait pas du tout approuvé cet achat, mais alors, pas du tout). L'exemple type de l'absence de réelle recherche artistique au profit du racolage facile.
Question musique, The Rods (déjà ce patronyme) avait tout dit sur leur deux premières galettes. Cependant, c'est ce long-player qui est resté dans les mémoires... le plus vendu, probablement grâce à cette illustration douteuse.
Penchez-vous plutôt sur le premier essai du trio.

La suite, The CHAPTER TWO (clic/lien)

11 commentaires:

  1. Il est sur qu tu n'as pas pus toutes les mettre, mais le pressage anglais de "Electric Ladyland" d'Hendrix avec toutes ces femmes nue regardant l'objectif avait sa place. Pour un mec, dis à Sonia que sur l'album de Yes "Going for one" et de Rush "Hémisphères", elle trouvera

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    1. Il y aura une suite Pat.
      Quant à Sonia, il faudrait qu'elle fasse sa propre set-list, mais sans moi.
      Enfin, des fesses de mecs ! C'est d'un vulgaire. Mais que fait donc la censure ?

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  2. Excellent Bruno ! J'avais oublié cette dernière. Celle des obscurs The Rods. J'étais bien jeune nom didiou !
    Dans les 80', la scène Hard Glam et Metal n'était franchement pas avare de pochettes flanquées de très belles plantes. Celles de Ratt, Slaughter et consort.
    Tu aurais oublié celle des Scorpions que je t'en aurais voulu à mort. Aaah ! "Lovedrive". Au dos de la pochette, on le voit complètement. Quoi ???
    Ben son nichon pardi !

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  3. J'aime ta pudeur à ne pas nous montrer les pochettes des groupes de hard FM 80's... Parce qu'Il y en a des pas mal gratinées dans ta sélection !! (la fille de SUGAR RAY, elle a paumé une lentille dans son tapis ?...). Mama Lion est effectivement sublime. Rockin' a gardé le disque... et moi la pochette ! Le "Lovedrive" est un très bon souvenir aussi (comme Vincent visiblement!)... en 1979, j'avais quel âge... euh... pile l'âge qui faut !! Comme les couvertures des bouquins SAS et des éditions carré noir... De mémoire, dans les disques de jazz/funk, dans les années 70's, il y avait aussi de sacrée belle plante en couverture...

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    1. Oui, surtout des disques de Funk des 70's. Ohio Players en tête qui s'en était fait une spécialité, sans jamais que cela soit vulgaire (à ma connaissance, pas énorme en matière de founk).
      Et puis il y a au moins 2 pochettes historiques de Millie Jackson.

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  4. En respectant tes exigences concernant la non-sélection de "pochettes douteuses et malsaines de combos de Heavy-Metal 80's" il me semble que dans cette catégorie heavy-metal tu as oublié les 5 disques suivants qui méritent quand même bien de faire partie de ton palmarès, à savoir :

    CeTed Nugent :

    http://www.naive.fr/img/front/pho/works/1200x1200/004311.jpg

    Ces trois UFO :

    http://www.asburyrecords.com/public/cover/23526.jpg

    https://fanart.tv/fanart/music/c0bf9e20-2872-4897-ad1f-0882b83272a0/albumcover/misdemeanor-543ebc6082f00.jpg

    https://fanart.tv/fanart/music/c0bf9e20-2872-4897-ad1f-0882b83272a0/albumcover/making-contact-52f3d94841379.jpg

    et ce SAXON :

    http://cs623331.vk.me/v623331885/47b7c/19WI-FKlSh0.jpg


    Et puis, pour la route, go to the pays du soleil-levant avec cette pochette particulièrement sexy d'un opus de la craquante nippone Misono chroniqué sur un site culturel à mon avis majeur sur la toile :

    http://unesecondeetleternite.blogspot.fr/2010/10/say-de-misono-un-excellent-disque-de.html

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    1. Pas vraiment oublié... j'ai d'la réserve. Toutefois, j'ai complètement zappé celle de Nugent (je n'avais pas trop aimé ce disque d'ailleurs).
      Quant aux autres, je ne les ais jamais trouvées sexy. Toutefois, j'ai hésité pour celle de "Force it" car elle demeure célèbre.

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    2. Force it, tu n'aurais pas dû hésiter (à mon humble avis). Aussi celle de Misdemeanor, que je rappelle ci-dessous :

      https://fanart.tv/fanart/music/c0bf9e20-2872-4897-ad1f-0882b83272a0/albumcover/misdemeanor-543ebc6082f00.jpg

      car je trouve le modèle, sa pose, et la qualité de la photo remarquables. Sans nudité apparente, mais avec le seul regard de la jeune fille (et quel regard !), plus le revolver (symbole phallique évident) tout cela implique une tension sexuelle indéniable bien que subtile.

      Le disque de Ted Nugent avec sa géniale pochette (la boxeuse) est quand même pas mal. Il comporte un morceau marquant (solo très inspiré de Nugent) qui à lui seul justifie l’achat du disque : "If You Can't Lick 'em...Lick 'em" qui donne son titre à l'album

      morceau à réécouter ici :

      https://www.youtube.com/watch?v=gPf9bjD3cDg

      Y'a une autre pochette de Ted pas encore évoquée sur cette page c'est celle de Love grenade, légèrement provocatrice (ahem...) mais tellement jouissive (si on aime le rôti accompagné de petits légumes, bien sûr). Le fait qu'elle doit être détestée par toutes les féministes de la Terre (et les Femen en prime) est une raison supplémentaire pour l’apprécier :

      http://www.amazon.fr/Love-Grenade-Ted-Nugent/dp/B004MKEUTG/ref=sr_1_4?s=music&ie=UTF8&qid=1441987352&sr=1-4&keywords=love+grenade


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    3. Je n'ai pas du tout aimé celle de "Love Grenade" qui, à mon sens, donne une image avilissante de la femme. A tel point que je ne l'ai même pas voulu l'écouter (pourtant proposé par mon disquaire favori).
      Il existe d'ailleurs trois versions de cette pochette. Une deuxième présentant la même scène en dessin (certainement en pensant que cela passerait mieux), et pluis finalement, une troisième, et dernière, présentant une simple grenade ornée du petit ruban rouge (-rosé) - pour signifier que l'on soit pour la lutte contre le SIDA (???) Pourquoi ? Certains seraient contre ? -.

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  5. Par contre, pas celles-là (non, là, faut quand même pas déconner) :

    http://unesecondeetleternite.blogspot.fr/2010/11/les-pochettes-de-certains-albums-rock.html

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    1. Haaaaaa !!!!!!! Non, pas ça Christian ! C'est horrible ! (âmes sensibles s'abstenir)

      Je connaissais celle de Warwish (?) "F. me Jesus" (p'être vu chez toi), qui aurait pu être une assez belle pochette... mais, bon, le groupe cherche ouvertement la provocation.

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