tag:blogger.com,1999:blog-7511871491513088739.post1315159283063901347..comments2024-03-28T13:15:57.758+01:00Comments on Le Deblocnot': JOHNNY GUITAR (1954) de Nicholas Ray, par Luc B.Deblocnot'http://www.blogger.com/profile/17968140942446489718noreply@blogger.comBlogger5125tag:blogger.com,1999:blog-7511871491513088739.post-83058940960649147542011-02-26T17:35:45.863+01:002011-02-26T17:35:45.863+01:00Je comprend les propos de Christian, et je pense q...Je comprend les propos de Christian, et je pense qu'effectivement que le cinéma américain sert parfois (souvent ?) de propagande (politique comme publicitaire) ; et cela ne se résume pas aux Westerns. On peut même se demander si certains films ne sont qu'une "commande" de l'administration américaine. Mais là n'est peut-être pas le sujet. Toutefois, le paradoxe de ce Cinéma, c'est qu'il est aussi capable de sa propre critique comme celle de son pays (même si certains films ont parfois en conséquence du mal à être diffusé). <br />Ce sont également les Westerns (ou du moins apparentés au genre) qui ont également dénoncé nos atrocités (je dis "nos", car aucun pays européens n'a crié au scandale, alors que le racisme, l'apartheid, envers les amérindiens a existé), les dérives engendrées par la cupidité, l'injustice, etc...<br />Parfois par des moyens détournés, presque ésotériques. On ne peut donc tous les mettre dans le même panier. <br />Maintenant, question Amérindiens, d'après les intéressés eux-mêmes, ils n'étaient pas tous irréprochables. Il y avait des peuples guerriers et sanguinaires. Certains peuplades pacifiques avouèrent une ère sombre (mais effectivement antérieure, ce qui nous faisaient assimiler en conséquence à des primaires pas totalement évolués).<br />Le sujet est vaste et ne peut se résumer en quelques mots...<br /><br />**********<br />En tout cas, dans ces westerns, les acteurs avaient de la gueule, au contraire des minets qui ont du mal à se donner des airs de dur-à-cuir dans certains films à grands succès de ces 20 dernières années.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7511871491513088739.post-70674764959086877202011-02-26T14:27:29.628+01:002011-02-26T14:27:29.628+01:00Christian,
Le western c'est l'histoire d...Christian, <br /><br />Le western c'est l'histoire de la conquête de l'ouest, par les hommes blancs, qui couvre une période de l'Histoire relativement courte, une trentaine d'années, après la guerre de Sécession. Des films comme "SUR LA PISTE DES MOHAWKS" de John Ford, ou "ALAMO" de John Wayne (Davy Crokett) ne sont donc pas encore des westerns, comme "IL ETAIT UNE FOIS LA REVOLUTION" de Sergio Leone, n'en est déjà plus un, car il couvre une période post-western. Donc, oui, je confirme, le western c'est l'histoire d'un pays qui se construit, ce sont les chemins de fer (voir IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST de Sergio Leone, qui n'est pas suspecté d'être un arrogant américain...), les grandes exploitations agricoles, les élevages, les barbelés, la ruée vers l’or, l'émigration, l'anarchie et les lois balbutiantes, les villes qui poussent, et donc les réserves indiennes (oui), les Etats que l'on commence à fédérer... Voir l'éblouissant "LES PORTES DU PARADIS" de M.Cimino, ou la série formidable "DEADWOOD". Une période qui vient après celle dont tu parles, celle des Amérindiens. Une civilisation, une organisation, qui en supplante une autre, pour le pire et le meilleur. Qu'il y ait eu agression envers un peuple, c'est une vérité, personne n'en doute, nous en avons souvent discuté ensemble, et tu sais pertinemment que je partage ton point de vue sur le sujet. Mais ici, on parle de cinéma, de western, et le western c'est très exactement ce que je viens de dire ! <br /><br />Qu’un certain nombre de western passent sous silence le traitement fait aux Indiens, ou édulcorent ces faits, les tronquent, c’est parfaitement juste. Que ces mêmes Indiens passent souvent pour des sauvages, violents et incultes, c’est aussi vrai. Ce n’est cependant pas une généralité. Il ne faut pas oublier que le western est pratiquement contemporain de l’époque qu’il relate. Le premier grand succès du genre date de 1903 ! (Buffalo Bill est mort en 1917…). Il s’agissait de films mettant en scène les grands évènements récents, donc, sans le recul historique nécessaire. John Ford est souvent cité comme le prototype du réalisateur conservateur, voire raciste. Une ineptie ! Parce que dans LA PRISONNIERE DU DESERT, Wayne pourchasse pendant 10 ans les indiens qui ont massacré sa famille, enlevé sa nièce, et que lorsqu’il la retrouve, il veut aussi la tuer pour être davantage une squaw qu’une petite blanche ? C’est oublier que Ford a aussi réalisé LES CHEYENNES, un des plus beaux films sur la nation indienne. Et pour l’anecdote, Ford exigeait que sur ses tournages, des indiens jouent vraiment des indiens, il ne confiait pas ces rôles à des acteurs blancs grimés, comme on a pu le voir souvent. <br /><br />Je trouve regrettable que ton intervention (tout à fait légitime) se fasse justement sur un film de Nicholas Ray qui ne peut pas être suspecté d'avoir réinventé l'Histoire, d'avoir menti, et à propos d'un film qui justement dénonce la violence, l'intolérance, la sauvagerie d'une époque. Ne te trompe pas de cible, Christian, cela vaut pour moi comme pour ce film. <br /><br />Amicalement.Luc B.https://www.blogger.com/profile/03254816995454366398noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7511871491513088739.post-4302777223211278832011-02-26T03:49:30.176+01:002011-02-26T03:49:30.176+01:00Ceci dit, félicitations pour la qualité formelle d...Ceci dit, félicitations pour la qualité formelle de ta chronique.Christian Larcheronhttps://www.blogger.com/profile/09329447465965035932noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7511871491513088739.post-6351569575717829992011-02-26T03:21:49.800+01:002011-02-26T03:21:49.800+01:00Le western classique « sert à évoquer la construct...Le western classique « sert à évoquer la construction d'un pays » ? Grande erreur d'analyse historique ! Car ce pays n'était pas « à construire » puisque cette « construction » existait bien avant l'arrivée des colons génocidaires : ce pays était celui d'une société magnifique, celle des amérindiens, civilisation structurée et savante, bien plus belle, simple, harmonieuse et profonde que celle qui s'est imposée par la force d'écoeurants barbares européens judéo-chrétiens, et bâtie sur les charniers du plus grand génocide de l'histoire humaine. Les westerns ont toujours servi de propagande destinée à faire oublier ce génocide. Ils ont d'ailleurs, en général, parfaitement atteints leurs objectifs. Merci Hollywood, vraiment trop forts les amerloques ! Non, vraiment, les westerns, au secours ! Même « L'homme qui tua Liberty Valence », qui contient pourtant cette belle citation confirmant mes propos : « On est dans l'Ouest, ici. Quand la légende dépasse la réalité, alors on publie la légende ».Christian Larcheronhttps://www.blogger.com/profile/09329447465965035932noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7511871491513088739.post-23642221279701237562011-02-25T12:10:35.572+01:002011-02-25T12:10:35.572+01:00Super commentaire sur super film ! Du coup sur Wik...Super commentaire sur super film ! Du coup sur Wikipédia, ça fait travaux dirigé pour collégien. La BO de Victor Young est au catalogue Vinyl/CD depuis 50 ans. La « chrooneuse » Peggy Lee susurre toujours aussi langoureusement.Claude Toonnoreply@blogger.com